Inti a écrit :
Tes raisonnements sont fallacieux. Tout est science de la nature. Mais je t'ai fait remarquer que la circoncision est présentée comme une intervention réparatrice... Surtout de l'âme. Cela appartient d'abord à un idéel mythique. Les "arguments médicaux" ne sont venus que plus tard justement avec les notions et standards modernes d'aseptisation.
Je ne suis pas d’accord avec ton interprétation, la circoncision ne répare rien, et ne touche pas à l’âme d’un enfant puisque celle-ci est par nature, pure et exempte de toute tâche. Les tares si tare il y’a ne peuvent survenir qu’après la puberté.
l’enfant avant cet âge ne souffre d’aucune infirmité qui demande réparation. Je soutiens que la récupération de cette la pratique par la religion est dans l’esprit profane une mesure prophylactique et non pas réparatrice, et dans l’esprit du sacré, une certaine forme d'affirmation ou d'exaltation du sacrifice d'Abraham.
Ton interprétation (réparer l'âme) manque d’arguments pour l’étayer
Inti a écrit :
Je pense que tu lis l'histoire à l'envers. Les considérations et préoccupations anti microbiennes sont venues bien après les principes rituels de pureté spirituelle ou initiatique. Rien ne permet de présumer que des soucis de maladies vénériennes motivaient ces rites anciens quand on sait que la microbiologie a vu le jour tardivement au plan thérapeutique.
Voyons @inti, les gens n’avaient pas besoin de microscopes pour se rendre compte qu’un pénis est pourri.
voici encore un extrait du rapport pour te le prouver :
« C’est à propos de tels cas de corrosion du gland et du prépuce que le grand chirurgien de Montpellier du XIV° s, Guy de Chauliac, un homme sans préjugés et sans esprit dogmatique, disait dans son ancien français : «La circoncision est faite aux Juifs, Sarrazins, et autres, suivant leur loy. Elle seroit utile à plusieurs : d’autant qu’aux circoncis ne s’assemblent pas des ordures en la racine du gland, qui l’eschauffent»8. «Ordure» en ancien français signifie «pus».
Il convient d’ailleurs de rappeler que les lois de la Bible sont énoncées «pour la vie» (Lev 18,5). Ainsi donc, les hémophiles avérés ne sont pas circoncis. »
inti a écrit :
Limiter la propagation du sida par la circoncision de masse est seulement un aveu d'impuissance à éradiquer le virus en concurrence avec des politiques qui interdit le port du condom pour des raisons religieuses ou conseille la complète abstinence. Un foutoir de solutions dans le désarroi pour limiter les dégâts. L'organisation de la santé mondiale n'en n'est pas à ses premiers cafouillages devant la fatalité des épidémies et leurs ravages.
J’en conviens, si on y arrive, pour ma part je conseillerai de l’abandonner car d’aucune utilité
inti a écrit :
En quoi l'hygiène masculine et les soins à apporter seraient ils plus problématique à la naissance qu'une hygiène féminine? Les motifs médicaux sont spécifiques et particuliers. L'argumentaire scientifique est surfait. Les raisons de la circoncision demeurent avant tout traditionnels, culturels et cultuels au sens religieux. Le prépuce est une protection naturelle pas une tare biologique à réparer. La circoncision même si pratiquée médicalement ( et pas toujours) reste une intervention de nature mythique et non médicalement nécessaire.
Invoquer des arguments de santé publique pour sa généralisation reléve de la mystification idéologique.

Le religieux s’accroche parfois à l’argument scientifique quand ça l’arrange, la recommandation divine se voit confortée par un fait objectif difficile à réfuter.
La circoncision présente cette particularité, les militants contre cette pratique ne trouvent d’autres arguments que des choses telle que « la nature est bien faite etc ».
Il ne faut pas oublier que nous avons affaire ici à des masses de gens qui se comptent en millions, elles n’ont pas toutes la possibilité d’avoir accès à la santé, ou aux moyens élémentaires de protection dont on dispose chez nous, c'est donc une affaire de santé publique : les empêcher de pratiquer des gestes simples qui peuvent leur sauver la vie plus tard à l’age adulte est de la pure inconséquence.