Posté : 28 mai09, 06:44
L'interdit biblique porte sur la consommation du sang d'un animal tué.
Ce n'est qu'à partir du moment où les humains sont autorisés à tuer des animaux pour se nourrir de leur chair que l'ordre divin leur est imposé de ne pas manger la viande avec le sang, mais de répandre ce symbole de vie sur le sol. C'est là la limite donnée à cette autorisation de prendre la vie de l'animal pour en consommer la chair.
Donc, le commandement divin formulé à Noé et à ses descendants porte sur une situation caractérisée par trois éléments clés : 1) la consommation de nourriture ; 2) le sang et la chair d'animaux ; 3) la mort de l'animal.
Aucun de ces trois éléments ne se retrouve dans la transfusion sanguine qui 1) n'est pas consommation de nourriture, mais transplantation thérapeutique ; 2) ne provient pas de sang animal mais humain ; 3) ne se fonde pas sur la mort du donneur.
La position des Témoins de Jéhovah sur les transfusions sanguines n'est qu'une extrapolation particulièrement ténue du texte biblique.
Or, comme l'a montré medico, Juifs comme TJ font une application très modérée de l'interdit biblique : ils ne considèrent pas, en effet, qu'il faille expurger la viande de la moindre goutte de sang pour respecter l'ordre divin ; pour eux, saigner l'animal est suffisant.
En ce cas, pourquoi prôner, dans un cas bien plus éloigné - de la lettre comme de l'esprit -, du texte biblique (les transfusions) une position beaucoup plus rigoureuse que dans son application directe (la consommation de la chair d'un animal tué et saigné) ?
Pourquoi considérer que manger un peu de sang dans son steack n'enfreint pas l'ordre biblique de ne pas consommer la viande de l'animal tué avec son sang mais soutenir par contre que recevoir, pour un usage thérapeutique, une transfusion du sang d'un donneur humain vivant, enfreint bel et bien ce même ordre divin (de ne pas consommer la viande de l'animal tué avec son sang) ?
C'est incohérent.
Ce n'est qu'à partir du moment où les humains sont autorisés à tuer des animaux pour se nourrir de leur chair que l'ordre divin leur est imposé de ne pas manger la viande avec le sang, mais de répandre ce symbole de vie sur le sol. C'est là la limite donnée à cette autorisation de prendre la vie de l'animal pour en consommer la chair.
Donc, le commandement divin formulé à Noé et à ses descendants porte sur une situation caractérisée par trois éléments clés : 1) la consommation de nourriture ; 2) le sang et la chair d'animaux ; 3) la mort de l'animal.
Aucun de ces trois éléments ne se retrouve dans la transfusion sanguine qui 1) n'est pas consommation de nourriture, mais transplantation thérapeutique ; 2) ne provient pas de sang animal mais humain ; 3) ne se fonde pas sur la mort du donneur.
La position des Témoins de Jéhovah sur les transfusions sanguines n'est qu'une extrapolation particulièrement ténue du texte biblique.
Or, comme l'a montré medico, Juifs comme TJ font une application très modérée de l'interdit biblique : ils ne considèrent pas, en effet, qu'il faille expurger la viande de la moindre goutte de sang pour respecter l'ordre divin ; pour eux, saigner l'animal est suffisant.
En ce cas, pourquoi prôner, dans un cas bien plus éloigné - de la lettre comme de l'esprit -, du texte biblique (les transfusions) une position beaucoup plus rigoureuse que dans son application directe (la consommation de la chair d'un animal tué et saigné) ?
Pourquoi considérer que manger un peu de sang dans son steack n'enfreint pas l'ordre biblique de ne pas consommer la viande de l'animal tué avec son sang mais soutenir par contre que recevoir, pour un usage thérapeutique, une transfusion du sang d'un donneur humain vivant, enfreint bel et bien ce même ordre divin (de ne pas consommer la viande de l'animal tué avec son sang) ?
C'est incohérent.