Bonjour Medico, Bonjour Ronronladouceur,
medico a écrit : 03 nov.21, 06:05Tien un rajout tardif c'est l'histoire de la femme adultère mentionné dans l'évangile de Jean.
La péricope de la femme adultère semble démontrer que les ajouts sont peut-être inerrants à la composition des Saints Évangiles.
En effet, la section Jean 7:53 - 8:11 est omise des plus anciens témoins manuscrits.
Parfois elle se trouve à un autre endroit :
Chez saint Jean, après le verset Jean
7:36, après le verset Jean
7:44, ou encore tout à la fin de l'évangile : Après Jean
21:25.
On la trouve encore dans l'évangile selon saint Luc : après Luc
21:38 ou Luc
24,53.
Enfin, elle présente de nombreuses variantes textuelles.
On a pu affirmer que le style est assez peu johannique et s'apparente plutôt au style lucanien.
Exploitant les opinions de Papias ou de Didyme d'Alexandrie, la source originelle pourrait être l'Évangile des Hébreux ou l'énigmatique Matthieu-hébreu.
medico a écrit : 12 oct.21, 22:51L'erreur c'est de consulter des sites qui nient la bible et de tout croire ce qui y circule sur les médias.
Je ne crois pas que consulter quoi que ce soit puisse être une erreur, c'est au contraire une bonne pratique d'examiner les arguments des "réfractaires au message évangélique".
Ce qui importe ce sont les arguments qui sont présentés pour étayer telle attribution ou telle datation.
Quand il s'agit de dater les évangiles, il y a des arguments très convaincants pour les deux grandes chronologies "
le précurseur est 'Marc+Q' versus
le précurseur est Matthieu".
Par conséquent on peut douter des deux.
En revanche pour la seconde épître de Pierre, la Tradition ne présente pas d'arguments consistants.
L'erreur est de se laisser influencer par sa foi pour évaluer des arguments.
Un dernier mot...
À mes yeux, l'option qui consiste à préférer l'anéantissement absolu des "méchants" à un châtiment très énigmatique ressemble bigrement à valider la peine de mort telle que les pays les plus scrupuleux ont pu pratiquer et que beaucoup d'autres ont finalement abolie.
Très cordialement,
votre sœur pauline