Bonjour à vous p1rlou1t;
Je vous ai choqué et je ne le désirais pas. Je vous adresse mes excuses.
Je me suis peut-ête mal exprimé à propos d'un sujet qui est très délicat et qui a laissé des traces sans doute indélébiles dans l'Histoire des Hommes.
L'Eglise à laquelle j'ai l'outrecuidance de vouloir rester fidèle a commis des crimes par milliers sans doute, que rien ne saurait justifier. Je ne cherche pas à le faire. Je vous l'ai dit. C'est une ère sombre, très sombre de notre passé européen, et en rien je ne voudrais qu'on l'amoindrît.
Ce que je veux exprimer, c'est que tous les maux de cette époque n'avaient pas le clergé pour unique source, et que, la société étant structurée dans la religion, un réel bonheur et une évangélisation heureuse était
aussi son lot.
Les bûchers de l'Inquisition ne s'oublient pas. Mais si pour vous toute joie et toute fête chrétienne à l'époque du Moyen-Age est une pure invention et une pure diffamation, alors je stopperai ici le débat.
p1rlou1t a écrit :
Je trouve ce propos très choquant.
Les peuples européens avaient d'autres fâçons d'appréhender le cosmos que la Bible.
Je n'argumenterai pas tant le propos est diffamatoire envers les peuples dont la culture fut détruite par le christianisme, comme les Celtes par exemple.
La Genèse était une fable et elle l'est encore.
La culture Celte a été "détruite", sans nul doute. Les chrétiens ont cédé à la barbarie des conversions de masses. (Pour autant je ne suis pas certain que les Celtes aient fait autrement en débarquant de leurs steppes, mais c'est un autres sujet).
Lorsque je parlais de cette unique "façon d'appréhender le cosmos" je situais mon propos à l'époque où c'était le cas dans la majeure partie des sociétés européennes, et surtout, dans les sphères intellectuelles. Après sa relative disparition, la culture Celte s'est retrouvée retranchée dans les zones rurales et s'est transmise "sous le manteau". en aucun cas je ne veux la déprécier ni la diffamer?
Vous me disiez ne pas comprendre pourquoi on "récitait des fables" aux gens, plutôt que de leur apprendre à lire et à écrire. Je vous répondais
qu'à l'époque la Bible était tout, sauf une fable,
pour les gens de l'époque. Est-ce si choquant de l'affirmer?
(les légendes Celtes ne sont-elles pas des fables aussi?)
Pour les messes en Latin, j'en fait un pataques, tu en parles comme si les gens à l'époque avaient le choix d'aller à la messe ou pas.
Les gens pouvaient être torturés sur simple dénonciation anonyme et l'Inquisition avait pour hobby de torturer et de faire avouer les gens avant de les mettre sur des bûchers.
Dire que l'on n'était pas chrétien était sévèrement puni et ta vision idyllique du christianisme n'est pas corroborée par l'histoire.
Je vous entends et vous comprends. Je n'ai pas de vision idyllique de la culture chrétienne de l'époque. Mais notre débat et mon propos portait sur le fait de dire la messe en latin, pas sur la liberté d'y aller ou pas. Je défandais l'idée selon laquelle dire la messe
en latin,
à l'époque, ne constituait pas un obstacle à une vie chrétienne épanouie.
Il y avait indubitablement, d'un bout à l'autre du Moyen-Age, une pression énorme sur le peuple (le peuple tout entier). Mais c'était la
norme.
La différence, à mes yeux fondamentale pour juger du bonheur et du malheur de cette situation, est que la société ne connaissait pas la même conscience des libertés de l'individu qu'aujourd'hui. Je ne veux pas dire que du coup, tout le monde était heureux d'être obligé d'aller à la messe. Je veux dire par là que ça ne constituait pas ,
à l'époque, un scandale social, et que, du coup, on
pouvait être heureux de s'y rendre, on
pouvait juger normal et bon de faire comme tout le monde. On
pouvait être heureux d'être chrétien.
Et on l'était souvent. Le malheur venait d'ailleurs : Les maladies, les catastrophes, les guerres, le pillage.
Je ne veux pas du tout avoir une "vision idyllique" de l'époque. Mais je réfute la vôtre si elle est résolument négative. C'est tout.
Le Vatican était tellement soucieux d'enseigner le christianisme et d'enseigner le savoir de l'époque qui passe par la croyance en Christ via sa hiérarchie comme tu le soutiens qu'elle faisait des messes dans une langue que personne ne comprenait et condamnait ceux qui pratiquaient un culte autre que celui de "Dieu" tel que c'est enseigné dans l'AT.
Vous avez raison, c'est paradoxal.
Je vous ai exposé mon point de vue à propos de la messe en latin qui restait, malgré tout, une "langue commune", dans le sens où elle restait la même, où qu'on aille. Et les langues étaient nombreuses: Les gens ne parlaient pas le même français en France, le même Italien en Italie, le même espagnol en Espagne, et ainsi de suite!
Par ailleur, la messe ne constituait pas et n'a jamais constitué une étape de
formation du chrétien. Celle-ci s'opère avec le catéchisme et la vie en communauté. La messe est un
rite, qui n'a pas pour but de transmettre une connaissance religieuse, mais de rentrer en comunion. La seule partie éventuellement "formatrice" de la messe (le commentaire de l'Evangile) a toujours été dite en langue locale.
Enfin, par "savoir", nous parlions des connaissances extra-religieuses.
Pour tout autre domaine l'Eglise s'est montrée tyrannique. Je ne peux que le dire et le déplorer.
Tu dis que le souci de cette Eglise hiérarchisée avait pour but de propager le savoir, c'est bien gentil de nier l'histoire à ta guise.
Non, là vous m'avez lu trop vite: Je parlais de la transmission de l'Evangile, qui était le souci de l'Eglise hiérarchisée. Pas du "savoir", qui regroupe d'autres domaines. Il me semble par ailleurs vous avoir dit que le drame du Moyen-Age était d'avoir oublié les richesses culturelles de l'Antiquité, et sans doute pire, d'y avoir fait barrage.
Alors si ton seul but ici est d'essayer de propager une ignorance que ton Eglise a fait passer dans le passé à coup de bûchers, de tortures, d'emprisonnement et d'obscurantisme, c'est ton choix.
J'espère que vous voyez que non.
Tu es tellement dans l'irrationel que tu es en train de dire en parlant du peuple polonais qu'il a défendu des idées qu'il ne comprenait pas.
Où l'ai-je dit? L'avez-vous compris parce que je disais qu'ils ne se souciaient pas de la langue de la messe? c'est peut-être parce que vous pensez que la messe est la seule langue que parlait l'Eglise. c'était la langue de la
messe, c'est tout! Avec son curé, on parlait sa langue natale; Avec son évêque, pareil. Au catéchisme, à Noël, en confession, pareil. Entre chrétiens, surtout, c'était pareil. La vie chrétienne ne se limite pas à la messe.
...Vous êtes fâché?