J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.25, 11:49
Un vécu est toujours quelque chose dont le sujet est conscient. Il n'y a aucun sens à parler de vécus inconscients.
ronronladouceur a écrit : ↑09 juil.25, 14:40
Votre énoncé repose sur une définition restrictive du terme « vécu ». Vous en parlez comme étant des 'vécus conscients' (à moins que vous ne considériez cette expression comme pléonastique)...
Oui, c'est un pléonasme. Un vécu est nécessairement conscient, cest toujours quelque chose dont le sujet est conscient.
J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.25, 11:49
Tu n'en sais strictement rien s'il a des vécus ou non. Tu ne peux que le conjecturer.
Oui. Tout à fait. Je ne sais pas s'il y a des vécus liés au chien et qui sont propres à lui. On peut le supposer, mais nous n'avons pas assez d'éléments pour en être certain.
J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.25, 11:49
Ronron a des vécus, il en conclut qu'un chien en a aussi. Sans la moindre preuve, et sans savoir de quoi il retourne. Il extrapole à partir des réactions du chien en lesquelles il reconnaît les siennes, qu'il a des vécus similaires aux siens.
ronronladouceur a écrit : ↑09 juil.25, 14:40
L'homme de paille est devenu votre acolyte?
Quel homme de paille ? C'est bien ton raisonnement non ?
ronronladouceur a écrit : ↑09 juil.25, 14:40
L'animal désire-t-il, veut-il, exprime-t-il ou manifeste-t-il quelque sentiment, etc.? En niant, vous restreignez le vécu à l'être humain...
Non, je ne les restreints pas à l'être humain. Je n'ai pas affirmé qu'un chien n'en avait pas de propres à lui. J'ai dit qu'en l'état de nos connaissances, l'on ne peut que le conjecturer.
On ne sait pas si ce que le chien manifeste c'est des sentiments ou des réactions émotionnelles physiologiques inconscientes.
(Note : un sentiment est un vécu.)
J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.25, 11:49
Oh que non ! Justement ! Contrairement à toi, je ne les anthropomorphise pas. Les vécus sont relatifs au sujet, or je sais pertinemment que les vécus ne sont pas du fait de l'individu biologique humain, même si ils sont en relation avec des choses qui se passent dans son cerveau.
ronronladouceur a écrit : ↑09 juil.25, 14:40
Ne rien dire de plus renvoie à un futur incertain...
Encore une énigme dans le style de celle du Père Fouras ?
J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.25, 11:49
Je pense que tu es à des années-lumières de comprendre l'ouverture qui est la mienne.
ronronladouceur a écrit : ↑09 juil.25, 14:40
Vous pouvez le penser, mais vous n'en savez strictement rien... Et donc vous ne pouvez que spéculer...
Non. Je me base sur des éléments objectifs.
ronronladouceur a écrit : ↑09 juil.25, 14:40
Il suffirait pourtant de quelques mots pour à tout le moins amorcer un rapprochement...
Ou alors peut-être pourriez-vous expliquer pourquoi vous ne le faites pas...
Je constate, mais tu n'es pas le seul, que vous ne comprenez déjà pas les distinctions simples à faire que j'introduis, alors je juge inutile de pousser plus loin.
Vous n'êtes simplement pas en mesure de comprendre certaines choses que je vous explique.
.....................
vic a écrit : ↑09 juil.25, 20:02
Il y a la conscience phénoménale , elle n'a nulle besoin de conscience réflexive .
J'minterroge prétend qu'on parle de vécu sans conscience , on n'a jamais dit ça , c'est le sophisme de l'homme de paille .
Vous attribuez bien une conscience phénoménale aux animaux par pure projection.
La preuve est dans les lignes qui suivent :
vic a écrit : ↑09 juil.25, 20:02
On a parlé de conscience pré réflexive .
Comme la conscience phénoménale.
L'animal a une conscience phénoménale , mais il n'a pas de conscience réflexive , (ou alors c'est très embryonnaire et seulement certaines espèces).
Il a conscience d'un vécu , mais pas d'un "je" qui vie l'expérience .
IL n'a pas la capacité de faire un retour sur lui même .
Spéculation, projection et erreur. Les animaux, pour certains d'entre eux, sont capables de réflexivité. Et il n'y a pas besoin d'une conscience phénoménale ou d'être un sujet pour cela.
vic a écrit : ↑09 juil.25, 20:02
Nous croyons en la possibilité de « se connaître soi-même » ou de « se penser soi-même », mais cette croyance ne peut jamais être démontrée de façon ultime.
Il ne s'agit pas de croyance, c'est de l'ordre de l'interprétation et de la reconnaissance soi - non soi. Une pie sait-se reconnaître dans un miroir.
vic a écrit : ↑09 juil.25, 20:02
Ainsi, ce qu’on appelle « conscience réflexive » pourrait n’être qu’un récit interne, un artefact psychologique ou linguistique, sans fondement ontologique réel.
La connaissance théorique de la réalité d'un sujet ne passe pas par ces biais.