Re: Le bonheur d'être athée
Posté : 02 juil.09, 15:52
Je te rassure, Draft, les athées sont aussi heureux que les croyants.
En fait je dirais plus. Plus j'observe les croyants, plus j'y vois des gens frustrés, par leur croyance elle-même.
Pourquoi cherchent-tils à nous convaincre, si ce n'est pas pour se convaincre eux-mêmes, comme quand, enfants, on cherche l'assentiment de nos parents?
Pourquoi n'aiment-t-ils pas que l'on réfute leurs croyances (parfois jusque'au meurtre), si ce n'est parce qu'ils svent qu'une simple pichenette la mettrait à bas.
Les croyants n'aiment pas non plus l'idée que l'on puisse blasphémer ; ils s'en sentent insultés. Pourquoi? Ils vivent leurs croyances comme des amants hallucinés, passionnés, qui veulent s'y raccrocher jusqu'à la folie, jusqu'au pire, de peur de se retrouver seuls - sans se rendre-compte que la solitude n'est pas un mal.
Peut-être, au fond, est-ce de cela qu'ils ont peur : de se retrouver seuls, d'avoir à faire, à décider et à juger les choses par eux-mêmes, se libérant de l'autorité parentale pour mieux s'imprégner de cette autorité "divine" qu'ils ne savent ni ne peuvent appréhender. Sans dieu, ils seraient forcés de se regarder eux-mêmes dans une glace, de se voir et de se juger. Pour ne pas le faire, ils ont recours à la superstition. Un dieu qui les jugera, qui sait ce qui va arriver, qui ne fera jamais rien contre eux.
Le point le plus flagrant reste que ce dieu les aime.
Dieu est effectivement leur père et, sans lui, ils ont la sensation de ne pa savoir marcher. Il reste une part d'adolesence large chez eux, que seule l'acceptation d'un être supérieur, en remplacement du père biologique, permet d'accepter.
Quitte à renoncer à toute logique, à toute appréciaion du réel, ils ne se contentent pas d'imaginer dieu (comme, enfant, j'imaginais les Transformers ou les Ghostbusters) mais veulent réellement y croire. Quitte à renier le réel, ils s'accrochent à la superstition comme à un radeau, sans se rendre compte qu'ils sont sur la terre ferme.
Si lorsqu'on est aveugle, cul-de-jatte et manchot on est heureux, alors oui, les croyants le sont. De ce bonheur qu'ont les innocents qui pensent que le monde est beau, et que tout le monde s'aime.
Mais être athée ne rend pas forcément heureux, en réalité. La perte de la naïveté ne fait pas forcément le bonheur. En revanche, le fait de savoir que l'ona prise sur le monde (dans une certaine mesure), sur soi-même, et sur ses propres choix donne, pour le coup, une certaine sensation de bonheur.
Un bonheur auquel on ne pense pas, mais auquel on a rêvé toute notre enfance. Le bonheur d'être adulte, avec toutes les charges que cela entraîne, des couses à faire au paiement des impôts.
En fait je dirais plus. Plus j'observe les croyants, plus j'y vois des gens frustrés, par leur croyance elle-même.
Pourquoi cherchent-tils à nous convaincre, si ce n'est pas pour se convaincre eux-mêmes, comme quand, enfants, on cherche l'assentiment de nos parents?
Pourquoi n'aiment-t-ils pas que l'on réfute leurs croyances (parfois jusque'au meurtre), si ce n'est parce qu'ils svent qu'une simple pichenette la mettrait à bas.
Les croyants n'aiment pas non plus l'idée que l'on puisse blasphémer ; ils s'en sentent insultés. Pourquoi? Ils vivent leurs croyances comme des amants hallucinés, passionnés, qui veulent s'y raccrocher jusqu'à la folie, jusqu'au pire, de peur de se retrouver seuls - sans se rendre-compte que la solitude n'est pas un mal.
Peut-être, au fond, est-ce de cela qu'ils ont peur : de se retrouver seuls, d'avoir à faire, à décider et à juger les choses par eux-mêmes, se libérant de l'autorité parentale pour mieux s'imprégner de cette autorité "divine" qu'ils ne savent ni ne peuvent appréhender. Sans dieu, ils seraient forcés de se regarder eux-mêmes dans une glace, de se voir et de se juger. Pour ne pas le faire, ils ont recours à la superstition. Un dieu qui les jugera, qui sait ce qui va arriver, qui ne fera jamais rien contre eux.
Le point le plus flagrant reste que ce dieu les aime.
Dieu est effectivement leur père et, sans lui, ils ont la sensation de ne pa savoir marcher. Il reste une part d'adolesence large chez eux, que seule l'acceptation d'un être supérieur, en remplacement du père biologique, permet d'accepter.
Quitte à renoncer à toute logique, à toute appréciaion du réel, ils ne se contentent pas d'imaginer dieu (comme, enfant, j'imaginais les Transformers ou les Ghostbusters) mais veulent réellement y croire. Quitte à renier le réel, ils s'accrochent à la superstition comme à un radeau, sans se rendre compte qu'ils sont sur la terre ferme.
Si lorsqu'on est aveugle, cul-de-jatte et manchot on est heureux, alors oui, les croyants le sont. De ce bonheur qu'ont les innocents qui pensent que le monde est beau, et que tout le monde s'aime.
Mais être athée ne rend pas forcément heureux, en réalité. La perte de la naïveté ne fait pas forcément le bonheur. En revanche, le fait de savoir que l'ona prise sur le monde (dans une certaine mesure), sur soi-même, et sur ses propres choix donne, pour le coup, une certaine sensation de bonheur.
Un bonheur auquel on ne pense pas, mais auquel on a rêvé toute notre enfance. Le bonheur d'être adulte, avec toutes les charges que cela entraîne, des couses à faire au paiement des impôts.