Zouzouspetals a écrit :Ce n'est pas la question de ce fil. Ce sujet porte sur le Nom de Dieu YHWH dans le Nouveau Testament. Or le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament.
BuddyRainbow a écrit :Souffrez que l'on puisse décoller son nez du texte et essayer d'aller un peu plus loin que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament", ou que "le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament"...
C'est pourtant la seule conclusion étayée que nous ayons : le Nom de Dieu YHWH (en hébreu יהוה) ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament. Pourriez-vous prouver le contraire ?
On peut se demander pourquoi, dans la mesure où יהוה est présent près de 7000 fois dans l'AT hébraïque et que les rédacteurs néo-testamentaires citent à de nombreuses reprises sa traduction grecque, la Septante, dont certains exemplaires contenaient également יהוה NON-TRADUIT.
BuddyRainbow a écrit :Les judéo-chrétiens connaissaient le tétragramme, ils n'avaient donc pas besoin qu'on leur traduise. Le témoignage de la Tossefta rapporte que ce sont des juifs jugés hérétiques qui possédaient les Evangiles avec présentes dans le texte des mentions du tétragramme. Contrairement à vous qui soutenait l'idée que la Septante des premiers chrétiens ne contenaient pas le nom divin, contre tous les témoignages manuscrits de cette époque, je peux citer un témoignage du Talmud qui atteste de la présence du nom divin dans les écrits des premiers chrétiens.
Le nom divin était donc présent, selon vous, dans le Nouveau Testament sous sa forme hébraïque de יהוה et non pas en grec ?
L'était-il dans tous les textes qui formeront plus tard le NT ? L'apôtre Paul a-t-il écrit יהוה dans ses lettres rédigées en grec et destinées à des chrétiens hellénophones en majorité d'origine gentile ? Est-ce là votre thèse ?
Mais pour soutenir mordicus la thèse selon laquelle on ne trouve pas une seule fois le nom divin dans le NT parce qu'il aurait été présent à l'origine puis effacé ensuite, il faut un peu plus qu'une conviction personnelle ou une préférence pour une traduction française de יהוה.
BuddyRainbow a écrit :"un peu plus" ? Alors ce témoignage de la Tossefta devrait être satisfaisant :
[En cas d’incendie], on ne sauve pas les guilyonim et les livres des Minim, ils brûlent sur place avec les mentions [du Nom de Dieu qu’ils renferment]. R. Yossi le Galiléen dit : « Les jours de semaine, on se met à lire les mentions [du Nom de Dieu], et on les met à l’abri, tandis qu’on brûle le reste ». R. Tarfon déclare : « Que je sois privé de mes enfants [plutôt que de manquer], si [ces livres] tombaient dans mes mains de les brûler, eux, et les mentions [du Nom de Dieu qu’ils renferment], car si l’on me poursuit, j’entrerai dans un lieu d’idolâtrie mais je n’entrerai pas dans leurs maisons, car les idolâtres (serviteurs de dieux étrangers) ne Le connaissent pas et Le renient alors qu’eux Le connaissent et Le renient ». Et c’est pour eux que le verset dit : « Derrière la porte et les linteaux, tu as installé ton mémorial » (Is 57, 8). R. Ismaël dit : « Puisque pour faire la paix entre un homme et sa femme, Dieu dit : Que mon Nom écrit dans la sainteté soit effacé avec de l’eau ; les livres des Minim qui entraînent l’inimitié, la jalousie et les dissensions entre le peuple juif et son Père qui est aux cieux, à plus forte raison pourra-t-on les briser, eux, et les mentions [du Nom de Dieu qui s’y trouvent] ». Et c’est pour eux que le verset dit : « Certainement, je hais ceux qui te haïssent, et ceux qui se dressent contre toi, je les déteste. Je les hais infiniment, je les considère comme des ennemis » (Ps 139, 21-22). Et de même qu’on ne les sauve pas d’un incendie, on ne les sauve pas non plus d’un éboulement, d’une inondation et de tout ce qui pourrait les perdre. - Sabbath XIII, 5
Les Minim s'identifient ici aux judéo-chrétiens. Comme le fait remarquer Dan Jaffé dans son article intitulé Les sages du Talmud et l’Evangile selon Matthieu - Dans quelle mesure l’Evangile selon Matthieu était-il connu des Tannaïm ? publié dans la Revue de l’histoire des religions (2009) : "L’une des questions fondamentales liées à ce passage est l’identification du terme « guilyonim » (גיליונים). Ce terme a fait l’objet d’importantes études depuis le XIXe siècle. Parmi les critiques s’étant intéressés à son analyse, nombreux sont ceux qui proposent d’y voir la corrélation guilyonim/Évangile. C’est par exemple le cas avec J. H. Schorr, J. M. Jost, J. Derenbourg, A. H. Goldfahn, H. Graetz, L. Goldschmidt et B. W. Helfgott. Selon cette approche, le vocable « guilyonim » serait une translittération hébraïque du grec εύαγγέλιον (euaggelion)." On peut ajouter que L. Schiffman, ainsi que d’autres autorités comme le Dr H. Freedman, le Dr R. Travers Herford, ou encore la Jewish Encyclopedia considèrent que le Talmud se réfère bien ici aux écrits des premiers chrétiens d’origine juive. Il y a donc de bonnes raisons de penser que le tétragramme apparaissait effectivement dans les autographes des Ecritures grecques chrétiennes.
Donc, au témoignage du Nouveau Testament, dans lequel, je vous le rappelle, ne se trouve pas une seule occurrence du nom divin יהוה, vous préférez des allusions mêmes pas claires pour affirmer que "le tétragramme apparaissait effectivement dans les autographes des Ecritures grecques chrétiennes." Tous les rédacteurs néo-testamentaires ont-ils écrit יהוה dans leurs textes en grec, selon vous ? Tous les chrétiens du Ier siècle de notre ère appelaient-ils leur Dieu יהוה, selon vous ? Et pourquoi n'ont-ils jamais pensé à écrire ce nom divin en grec, pour en faciliter la lecture orale ? Parce que vous conviendrez que יהוה, dans un texte français comme dans un texte grec, cela ne rend pas la lecture des plus aisées, n'est-ce pas ?