Vous devriez relire votre dictionnaire, mon ami. Voici différente définition du mot "substance": Ce qui existe en soi, de manière permanente par opposition à ce qui change.
Non ! La définition du mot substance est tirée d'une étymologie liée à la construction du mot.
SUB = en-dessous
STARE = Etre
Et donc le mot désigne "CE QUI SE TIENT EN-DESSOUS"
Par comparaison, on a le mot "exister" qui provient par construction de
EX = EN-DEHORS
STARE = ETRE
et qui désigne ce qui se tient EN DEHORS
Appliquons ces résultats et laissons de côté les usages des mots recensés par les dictionnaires actuels.
A partir de la définition étymologique, la substance est "CE QUI SUBSISTE PAR SOI-MEME" et non ce qui EXISTE par soi-même. cela montre combien les dictionnaires modernes peuvent être faux ! car ce qui existe se tient EN-DEHORS, alors que la substance est ce qui est EN-DESSOUS, comme un socle à l'existence.
Cela veut dire que si l'on supprime toute chose de la création, même l'Esprit disparaîtrait, mais pas la substance, laquelle subsiste par elle-même. Cette substance est DIEU, la Cause de l'Existence elle-même sans Cause.
Or il est écrit que l'Esprit tournoie au-dessus des eaux, et donc on peut dire en dehors. C'est pourquoi l'Esprit est le premier à ETRE mais il tire son ETRE de DIEU.
La conséquence de ces étymologies, c'est que l'Esprit et la substance ne sont pas de la même nature.
Les juifs qui ont refusé Jésus comme messie ont falsifié les écritures pour exclure toute allusion au Christ comme étant le messie, c'est un fait connu. Alors la bible Massorètes est fausse.
Oui, c'est ce qu'on appelle une pirouette, et en agissant ainsi, vous êtes plus un extrémiste qu'un historien ou un religieux.
D'abord les juifs n'ont jamais refusé Jésus ! Jésus n'est pas un personnage historique, mais un principe divin de l'homme individuel. Si Jésus est apparu dans l'histoire, c'est intérieurement à un rabbin, au cours d'une pratique religieuse. D'ailleurs, dans l'AT, Jésus désigne le salut, et le salut est rarement interprétable comme un personnage historique.
Ensuite, les Juifs n'ont jamais falsifié les écritures. Lorsqu'en 70, tous les courants juifs se réunissent à Yabné sur la côte, avec l'accord de Titus, après la chute du second temple, c'est pour reconstituer la communauté et réformer le judaïsme. L'homme historique qui a réalisé ce rassemblement est Yohanan bar Zakkaï (Jean Fils de Zacharie) et le NT parle de lui comme celui qui déplace les foules. Cette réforme est appelée rabbinique et c'est à partir de cette date que le titre de rabbin (ou rabbi) est créé dans le judaïsme.
A cette époque, les courants juifs étaient divisés en deux écoles messianiques, qui sont l'Ecole de Schamay (qui a donné le verbe se chamailler) et qui comprend les Pharisiens et les Zélotes, essentiellement. La seconde école est celle d'Hillel, qui comprend peut-être les Esséniens, mais sûrement les Nazaréistes. Les deux écoles sont messianistes et attendent un messie. Pour ceux de Schamay, il doit s'agir d'un libérateur, pour ceux d'Hillel, il s'agit d'un messie mystique.
Or, un rabbin va connaître une expérience mystique spéciale qui va faire de lui à la fois l'expression individuelle et temporelle du messie, et en même temps son expression éternelle et universelle. Ce rabbin, va être contesté alors même qu'il a un énorme succès. Dans la tradition rabbinique, il s'appelle dans un premier temps, Rabbi Eliezer (Elisée) et on dit qu'il a l'esprit d'Elie (Dans l'AT, Elie donne son esprit à Elisée, lequel Elisée est fils de la Grèce appelée Yawan). Or ce rabbi Eliezer est jugé trop grec, trop imprégné de la philosophie grecque. Puis, dans la suite, ce rabbi sera volontairement rayé de la tradition, et on l'appellera alors l'Autre, ou encore "Cet homme" (le NT utilise cette expression) ou encore "Untel". Il est considéré comme un très grand rabbin, mais qui a sombré dans l'apostasie au regard du judaïsme moïsiaque.
Ceci est très intéressant, car les deux traditions, rabbinique et chrétienne parlent de lui, et ce qui est curieux, c'est que les deux traditions vont combattre le messianisme originel. Historiquement, ce messianisme et la communauté fondée par ce rabbin ou son continuateur (Abba Saül) va se trouver exclue dès l'an 90 du culte par la bénédiction des Minyms qui est évoquée dans l'épitre de Jacques, et c'est là que deviennent nécessaires des écrits propres au messianisme. En 163, le schisme entre rabbinisme et messianisme sera définitif.
C'est également en fin de 2° siècle et au début du 3° siècle, que certains courants créent le christianisme historique, et ils vont commencer par combattre eux aussi la communauté originelle qui comprenait alors essentiellement les ébionites de Jacques, les nazaréistes, les marcionites (courant de Paul ou Abba Saül) et les montanistes (Courant de l'apôtre Jean).
Aussi, le christianisme temporel a développé essentiellement l'aspect mythique et superstitieux du NT tout en s'emparant des écrits, et cela au détriment de l'aspect religieux pur du messianisme originel. Et c'est pour cela, que le christianisme temporel a échoué à forger une communauté unique. Il a perdu l'essentiel de ce que ce rabbin avait initié.
Il faut dire un dernier mot. Ce rabbin a renié le messie intérieur, et il s'est tourné alors vers le rôle de libérateur de l'Ecole de Schamay. En tant que Messie libérateur, son nom est Simon Bar Kokhba, et après avoir inventé la kabbale qui lui vaudra le surnom de Simon le mage, il deviendra le messie libérateur exécuté à Jérusalem par les romains en pleine pâque juive en 133. Mais la tradition rabbinique prétend que son tombeau a été retrouvé vide. Ce sont ses disciples immédiats qui vont forger les courants du messianisme et rédiger les écrits du NT. Cela se fera avant l'exécution des romains et après le reniement de ce Simon. La tradition rabbinique parle de "Abba Saül" dans le pirqué Avot chapitre 2. Mais ce rabbin ne va pas jouer un grand rôle dans la Michna, car il est disciple du rabbin Eliezer apostat. Cependant, le titre d'"Abba" montre que la tradition juive le place parmi les très grands rabbins.
Alors qui a ignoré qui ?
L'Église est composé de personne, donc d'esprit.
L'Eglise est composée de matière seulement. Elle est un corps. D'ailleurs, le mot ekklésia signifie assemblage, concentration. Or ce corps est celui de tout adepte du Messie qui chemine sur cette voie. Il construit son corps céleste, son ekklesia.
Votre poussière ne concerne pas l'âme, mais le corps. Vous êtes dans l'erreur. Votre souffle ne concerne que l'âme.
Non ! Le verset biblique explique que la Nephesh résulte de la combinaison de souffle et de poussière. Or la Nephesh en hébreu, c'est l'âme. Vous n'avez aucune chance de comprendre un jour votre religion en étant aussi têtu et dépourvu d'explication des choses. Faites un schéma à partir du texte ! Ce n'est pourtant pas compliqué !
N'importe quoi, la vérité ne change pas.
La vérité est composée de vérités partielles et dont chacune n'a de valeur vraie qu'en relation avec son référentiel. C'est pourquoi le texte biblique contient bien des contradictions et toutes sont vraies, mais pas forcément en même temps.
Antibiblique, il n'y a rien dans la bible qui affirme que les animaux recoivent cette insufflation d'esprit.
Et bien, on peut dire que vous ne la connaissez pas vraiment, la Bible !
Genèse 1:24 Elohîms dit: «La terre fera sortir l’être vivant pour son espèce, bête, reptile, le vivant de la terre pour son espèce.» Et c’est ainsi.
L'expression "être vivant" est ici Nephesh. Or ces êtres vivants composent Adam, car il est écrit :
1,26 Elohîms dit: «
Nous ferons Adâm – le Glébeux – à notre réplique, selon notre ressemblance. Ils assujettiront le poisson de la mer, le volatile des ciels, la bête, toute la terre, tout reptile qui rampe sur la terre.»
NOUS, c'est-à-dire toutes les Nephesh des êtres conçus dans le verset 24 et donc, Adam est l'Etre global regroupant en lui tous les autres.
Toutefois, le chapitre 1 n'est que le concept, et il n'avait pas encore plu dans le verset 2,5. Aussi, le second récit dans le chapitre 2 est celui de la création effective, et comme cela est écrit, la Nephesh est une insufflation de la matière. Cela est vrai au niveau global, mais aussi au niveau des Nephesh individuelles. Et en réalité, en créant Adam, IHWH-Elohim crée tous les êtres qui le composent. Et tous sont Nephesh, c'est-à-dire souffle + Matière. (Evidemment, cette matière n'est pas celle du corps, mais celle de l'âme).
Faux relisez la bible.
Si l'auteur de Jean avait trouvé utile d'en dire davantage sur les oeuvres de Jésus au sein de l'humanité depuis son origine, il les aurait écrites. Et comme Jésus est un aspect individuel présent en chaque être individuel, il est assez difficile en effet que notre terre les contiennent tous. Mais quel intérêt y aurait-il à les écrire ?
Maintenant, en quoi cela a un rapport avec l'Eglise catholique temporelle qui a déclaré hérétique le messianisme originel, et notamment le montanisme issu de Jean ? Les conciles ne sont pas considérés par tous les chrétiens comme des oeuvres sacrées. Et donc, si elles paraissent sacrées, cela n'est vrai que pour ceux qui s'y attachent par une ardeur particulière et non une logique universelle. Quant à l'Eglise catholique, elle ne sera catholique vraiment, que lorsqu'elle admettra en son sein toute l'humanité (y compris non chrétienne ou d'autre tradition), car c'est exactement là le sens du mot catholicos qui signifie universel. Votre congrégation est assez peu universelle au vu de son histoire. Ainsi, comment va-t-elle intégrer en elle toute l'humanité passée antérieure à son institution ?
La seule église capable de faire cela est purement mystique et éternelle, c'est-à-dire non terrestre et non temporelle.