Interaction avec des anges gardiens
Les mystiques chrétiens ont rapporté des interactions et conversations avec leurs anges gardiens, durant de nombreuses années. La sainte Gemma Galgani est un exemple, puisqu'elle aurait eu des visions de Jésus et
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Gemma Galgani explique qu'elle a eu une conversation avec son ange gardien. Elle explique que son ange gardien lui sert de guide[2].
E. Lasfargues, ptre S.V. explique le rôle des anges gardiens dans le Catéchisme de 1924 des provinces ecclésiastiques de Québec, Montréal et Ottawa (d'avant le Concile Vatican II, évidemment) dans les Questions suivantes :
Q.35 : Il demande si les anges se préoccupent de nous, et il explique que les anges nous ont souvent été envoyés comme messagers, et qu'ils nous sont aussi donnés comme gardiens et protecteurs.
Q.36 : Il demande si Dieu a donné à chacun un ange gardien. Il affirme que Dieu en donne un à chacun de nous et que c'est pour aider à nous préserver du mal et à être bons chrétiens. Et il précise que nous préserver du mal consiste principalement à nous préserver du péché, le plus grand de tous les maux, ajoute-t-il, mais aussi des maladies et des accidents.
Interdiction dans le culte catholique de nommer les anges gardiens
Tout d’abord dans l’épître aux Colossiens, l’apôtre Saint met en garde contre le culte des Anges qui ne serait pas en union avec le Christ qui domine toute chose.
« La réalité, c'est le Christ. Ne vous laissez pas frustrer de votre récompense par quelqu'un qui veut vous humilier dans un culte des anges, qui s'évade dans des visions, qui se gonfle d'orgueil pour rien dans sa mentalité purement humaine. Un tel homme n'est pas en union avec la tête, par laquelle tout le corps, de par Dieu, poursuit sa croissance grâce aux connexions internes et aux articulations qui maintiennent sa cohésion. (Col 2, 17-19) »
Le nom des anges se réfère à leur mission et les nommer dans un culte des anges conduirait plutôt à invoquer des esprits mauvais[4]. L’Église Catholique ne spécifie que les noms propres des Archanges inscrits explicitement dans la Bible :
« Dans sa liturgie, l’Église se joint aux anges pour adorer le Dieu trois fois saint ; elle invoque leur assistance (ainsi dans In Paradisum deducant te angeli... de la Liturgie des défunts, ou encore dans l’« Hymne chérubinique » de la Liturgie byzantine (Liturgie de S. Jean Chrysostome), elle fête plus particulièrement la mémoire de certains anges (S. Michel, S. Gabriel, S. Raphaël, les anges gardiens). (CEC §335) »
Le Concile de Laodicée, en 364, rappela que les Anges ne se nomment pas et demeurent dans l’anonymat afin de ne pas nous tenter à tomber dans un culte idolâtre. Elle condamna cette attitude dans son canon 35. Cette condamnation fut réitérée au 16ème chapitre d’un concile en 789, sous le pontificat d’Adrien Ier (772-795), à Aix-la-chapelle, capitale de l’empire carolingien, interdisant d’utiliser d’autres noms d’anges que ceux des trois Archanges cités dans les Saintes Écritures. En 2001, L’Église réitère cette interdiction:
« Il faut aussi réprouver l’usage de donner aux Anges des noms particuliers, que la Sainte Écriture ignore, hormis ceux de Michel, Gabriel et Raphaël. (Directoire sur la piété populaire et la liturgie. Principes et orientations, op. cit., chap. 6, §217, p. 180.) »
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