Kaboo, par pardonnable, n'en n'oublie pas son sens premier étymologique : per donare, donner de son mieux, par le don.
Cela veut dire initialement que seul le pardon désinfecte ce qui risque de te ronger, comme la haine ou la rouille, toute ta vie. Et franchement, en plus du malheur vécu, y faire chez soi son lit, c'est impensable.
Le Christ a dit : Vade retro Satanas !
On sent bien toujours en toi une blessure qui n'a pas complètement cicatrisé, et la raison est simplement parce que c'est humain d'en souffrir toujours. Or des textes sacrés de l'humanité ont apporté à l'humain les conditions d'une vie meilleure, pas plus longue, mais meilleure.
Ce n'est pas au quidam qui passe devant toi qu'il faut t'en prendre s'il ne réagit pas forcément comme tu l'entends. Lui aussi a ses malheurs.
C'est à toi, bon plus d'essayer de maitriser les autres, mais de te maitriser, ce qui est le premier pas de l'art de vivre mieux, c'est à dire concrètement de t'offrir ce jour meilleur.
Bouddha, 5 siècles avant JC, disait déjà :
"Ce n'est pas la haine qui met fin à la haine, mais l'amour." Krishna, 3000 ans avant, disait exactement pareil, le mot sanskrit est bakti, difficile à traduire en français. C'est encore autre chose. Chez Bouddha cet amour c'est de la compassion qui passe par la maitrise de son souffle intérieur. Chez Krishna, véritable personnage historique, cet amour tranche les liens qui te lient à une société primale et qui, parfois, n'est pas la meilleure. Si l'inceste sevfait le plus dans les familles, que penser alors de cet incestueux au sein de cette famille et comment trouver la paix quand elle est devenue impossible dans ta structure prelière familiale. C'est ça la Bakti, porter son amour vers une élévation dans ta joie de vivre, parce que "la joie est une sagesse spéciale".
Avec le Christ, on est sur 3 répertoires, toujours 3. Le philos, l'agape, et l'eros.
L'eros, c'est la femme adultère ou des prostituées qu'on lapide selon la loi mosaïque. Jésus propose le pardon, qui peut mieux faire qu'elle, lui jette la première pierre.
Le philos, ce sont les sentiments. Ce qui ennuie Jésus en Jean 21-15, ce n'est pas tant le triple reniement de son successeur Pierre, mais la qualité de son amour. Jusqu'où peut-il s'élever ? Eh bien Pierre effondré répond que chez lui ça s'arrête à l'amitié, aux sentiments. Il ne peut éprouver d'amour spirituel, il tranche l'oreille d'un esclave àçson arrestation, il est vbuté comme un rocher, d'où son surnom. Mais en se rendant compte de ses limites, il est déjà mieux car conscient de lui, et donc ce qu'il fera pour les autres, dans sa mesure, sera mieux.
Au contraire Judas n'a renié qu'une fois, fut pardonné par l'accord de Jésus sur l'zcte qu'il s'apprête à faire, mais Judas ne se supporte plus de son erreur, il ne s'aime plus et même l'amour infini du Christ ne le sort pas d'affaire, et il se suicide.
Pourtant ce n'est pas la solution.
Avant tout donc, la recherche d'une maîtrise de soi et non de ton ennemi, de ce diable de violeur, te permet de faire l'inventaire de ton possible. Et ton chemin de vie, ce nest pas de ronger ce passé mais de laisser ce méchant, et toi d'en profiter pour en faire une planche de salut, d'un drame épouvantable d'en sortir du bon pour toi.
Alors là, oui, c'est très grand, c'est fort et c'est un effort constant car il y a de pierre en chacun d'entre nous. Jésus comme Michel Ange, voyait dans le boc de pierre la sculpture vivante parfaite. Il le dit, il ne créait pas, il dégageait, il libérait de la masse rendant prisonnier une telle beauté. Et beauté intérieure en grec, ça se dit "bon". Et la beauté extèrieure, ça se dit maitrise avec mesure.
Pindare ne dit rien d'autre aux athlètes des jeux Pythiques : "devenez ce que vos êtes".
Quel sera pour toi le prince artiste qui va libérer le pur kaboo tel qu'il est vraiment, de sa gangue qui l'a emmuré dans un passé de pierre ?
Avec ron cœur, mon ami, éprouve le monde, feuillete le livre de la Vie qui est celui de l'audace, et laisse le passé être le passé, vomme l'enseignait Homère l'aveugle.
Passe d'abord par un acte significatif, les mots du silence viendront plus tard. Chaque fois que tu ressasses, tu fermes à clé la porte d'un jour de ta vie. Est-ce vraiment cela ta vie ?
C'est à toi de te mettre maintenant à ta place, et ensuite d'avancer dans la bonne direction. Plus tu es léger, avec une certaine futilité angélique qu'on appelle la Grâce, plus ton jardin sera de cristal, plus solide que le marbre, la pierre ou le ciment, parce que l'apparente fragilité est une pzrure de plus à chacune des fleurs de ta vie, et ton sentiment d'éternité face à la mort, c'est ce parfum qui s'en dégage, cette lumière qui fait chanter un vitrail.
Accepte de te tromper, sinon comment le Seigneur peut-il te donner sa miséricorde et sa lumière, et sa paix, non pas celle illusoire du monde qui n'est qu'un rétroviseur pour faire marche arrière.
Ton mur de derrière, c'est ton ombre qui ye faitbsuspecter le miracle d'aimer. Et le mur devant toi, c'est de porter ta misère avec joie car grande est la récompense pour un athlète de Dieu qui s'est bâti chaque jour en se libérant de sa gangue.
Par dessus tout, ne soit pas ingrât, tu es en vie. Aussi participe à ce miracle de tout ton être qui est bien peu entraîné. Ah, que de souffrances et de travail en perspective. Prends ce fardeau comme un jeu vivifiant, comme un sport, il'sera devsuite olus léger et tes pensées, tes actes, deviendront fons et précis comme une lame qui ne peut que te blesser seul car tu y marches dessus. Sois donc léger, ou patient, ou endurant, ou sage, ces mots sont équivalents.
En Chine, les plus grands maitres d'arts martiaux sont les maîtres de thé.
A plus.