Posté : 27 sept.05, 10:52
Je t'ai parlé de pitié dans le sens de compassion, de "pitié" qui cherche l'interêt de l'autre (et l'autre n'a pas forcément besoin de souffrir pour recevoir cette pitié)
Tu ne donnes pas un cadeau à quelqu'un si tu ne désires pas qu'il y trouve son interêt... sinon, ce n'est plus un cadeau, c'est une charge que tu lui donnes.
Cet "apitoiement permanent" que tu critiques n'est que le souci permanent de l'autre. Est-ce mal de se soucier de l'autre? Non, au contraire.
Mais ce souci de l'autre trouve son origine première dans la pitié. L'homme a la capacité naturelle d'avoir de l'empathie pour autrui et cette empathie est la pitié.
Tu peux avoir de la pitié sans que l'autre souffre (tu peux même devancer la souffrance de l'autre par la pitié).
Tu ne donnes pas un cadeau à quelqu'un si tu ne désires pas qu'il y trouve son interêt... sinon, ce n'est plus un cadeau, c'est une charge que tu lui donnes.
Cet "apitoiement permanent" que tu critiques n'est que le souci permanent de l'autre. Est-ce mal de se soucier de l'autre? Non, au contraire.
Mais ce souci de l'autre trouve son origine première dans la pitié. L'homme a la capacité naturelle d'avoir de l'empathie pour autrui et cette empathie est la pitié.
Tu peux avoir de la pitié sans que l'autre souffre (tu peux même devancer la souffrance de l'autre par la pitié).