Posté : 06 janv.06, 19:09
Plus pour logtemps en tout casSaladin1986 a écrit :Les KTO ne croient plus à l'enfer????
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Plus pour logtemps en tout casSaladin1986 a écrit :Les KTO ne croient plus à l'enfer????
Pas besoin de science infuse. Le gros bon sens suffit.Aubépine a écrit :Emission très intéressante ce matin sur Radio Notre Dame (aujourd'hui l'Eglise) parlant de science théologie et éthique entre autre avec un problème qui reste à résoudre (peut-être pas parmis les membres de ce forum qui ont parfois la science infuse) : l'embryon.
Si ta mere etait atteinte d'Alzeimer et toi cloue dans un fauteuil de paralytique, tu parlerais autrement.Aubépine a écrit :Et alors Ahasverus ? Qu'est-ce qui te gêne ? Que l'on puisse se poser des problèmes d'éthique au mépris du pouvoir et de l'argent ou que l'on abandonne toute notion d'éthique pour le triomphe du pouvoir et de l'argent ?
Je précise, par avance, que problème d'éthique ne veut pas dire refus de tout changement mais questionnement face à de nouvelles découvertes...
Je crois que les japonais ont cette conception de la conception (celle de la chrysalide et du papillon). Ils considèrent l'être vivant à partir du moment où il est né.septour a écrit :l'embryon n'est pas plus un étre humain que la chrysalide n'est un papillon.
les deux sont vivants,mais ne sont que des promesses.
Lumen est en train de nous donner un avant gout de la logique vaticane pour demolir "en beaute" un concept acquis depuis des siecles qui tout a coup recoit un eclairage different.Lumen a écrit : Pour répondre au sujet, je me suis donné la peine de lire entièrement l'article proposé par Ahasverus, et voici les explications qu'il donne lui-même au problème:
Que non je ne suis pas a cote.Aubepine a écrit : Tu réponds à côté Ahasverus. L'éthique par rapport à l'embryon est de savoir :
1/ si c'est une vie ou pas.
2/ si c'est une vie, faut-il la sacrifier au bénéfice d'une autre ?
Tu donnes l'impression d'avoir ta réponse. Je suis certes un imbécile, mais je ne suis pas le seul à qui cela pose problème.
Et si on parlait des droits de celle pour qui l'avortement est une question de vie ou de mort? A entendre tous ces theologiens en pantoufles, elle n'a que le droit de crever.Il semblerait pour beaucoup que défendre les droits de l'embryon est monstrueux... Ah bon ???
J'acquiesce en tout point!!ahasverus a écrit :../...
Et si on parlait des droits de celle pour qui l'avortement est une question de vie ou de mort? A entendre tous ces theologiens en pantoufles, elle n'a que le droit de crever.
Les droits de l'embryon seront toujours definis par des considerations intangible, la gamine violee, elle, elle est bien tangible.
La masturbation intellectuelle contre la mort dans d'atroces souffrances, meme rien que devant deux vies foutues, y a pas photo.
Ah aah c'est de la desinformation pur et durbsm15 a écrit :Et, dites, si on posait le problème autrement ?
Sans chercher à savoir si l'avortement est un plus grand ou un moindre mal, il est certain que c'est un mal. (Psychiquement c'est quelque chose de... enfin imaginez-vous, la femme qui a un enfant après avoir avorté, et qui se pose la question sans cesse : et si l'autre avait-été là comment aurait-il été ? - entendu personnellement plusieurs fois, elles considéraient cela comme une torture morale insupportable ; connu un cas de suicide suite à ce phénomène, d'ailleurs ; RIP).
Alors, si on limitait l'avortement aux cas vraiment difficiles (qui heureusement en France sont une minorité) : mineures de 16 ans, viols, détresse financière, handicap grave, risque pour la vie de la mère ?
Et si, même dans ces cas, on se bougeait un peu pour faire en sorte que le moins possible de femmes soient obligées d'en arriver là ?
Ce ne sont pas 250000 avortements par an que nous aurions en France, mais 10000. Renseignez-vous, allez voir un psychiatre, demandez-lui combien il voit passer de femmes dont la vie a été bousillée par un avortement. Il a été interdit de parler de cela pendant des années (l'avortement étant soi-disant un droit imprescriptible, une conquête pour les femmes... tu parles), mais aujourd'hui les langues commencent à se délier. Espérons que les choses vont changer.
Je tiens à préciser que, contrairement à ce que prétendent les assos de planning familial et autres, les syndromes post-avortement ne sont absolument pas dus à une soi-disant condamnation morale par leur entourage des femmes qui avortent. Aujourd'hui, l'avortement est très largement accepté, en France tout au moins. Ce qui est grave, c'est d'en faire un acte anodin. C'est que des femmes (et j'en connais dans ce cas) avortent pour faire plaisir à leur copain sans se rendre compte véritablement de ce qu'elles font... ce qui ne leur épargne pas les dépressions en cascade quelques années plus tard.
Oui , tu as raisonAubépine a écrit :Ma question était seulement : l'embryon est-il ou non un être humain ?
Quand devient-on un être humain ?
J'ai du mal à comprendre que l'on puisse débattre sur l'avortement avant d'avoir commencé par répondre à cette question...