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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 03:19
par indian
Il est beaucoup plus simple d'exprimer dieu par : la science.

Car tous les dieux ont toujours été que des inventions humaines.

Ajouté 1 minute 2 secondes après :
ronronladouceur a écrit : 06 déc.22, 03:15 - Il n'y a pas de preuve à l'existence de Dieu... Ainsi Dieu est l'évidence même...
C'est que vous ne connaissez tout simplement pas la preuve logique et scientifique qui démontre l'existence de de dieu, par William S Hatcher.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 03:52
par Mic
indian a écrit : 06 déc.22, 03:20 Il est beaucoup plus simple d'exprimer dieu par : la science.


C'est que vous ne connaissez tout simplement pas la preuve logique et scientifique qui démontre l'existence de de dieu, par William S Hatcher.
Tu nous expliques d'un côté que Dieu est la science et de l'autre qu'un Mr Hatcher a demontré l'existence de Dieu. Nous devons donc en conclure que ce Mr Hatcher a demontré l'existence de la science.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 03:55
par indian
Mic a écrit : 06 déc.22, 03:52 Tu nous expliques d'un côté que Dieu est la science et de l'autre qu'un Mr Hatcher a demontré l'existence de Dieu. Nous devons donc en conclure que ce Mr Hatcher a demontré l'existence de la science.
Non, Hatcher a défini dieu ainsi: '' an uncaused non composite and universal cause''

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 04:01
par Mic
indian a écrit : 06 déc.22, 03:55 Non, Hatcher a défini dieu ainsi: '' an uncaused non composite and universal cause''
Il faut savoir ce que tu dis alors. Une fois tu definis Dieu comme la science et une autre fois comme '' an uncaused non composite and universal cause''.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 04:01
par ronronladouceur
indian a écrit : 06 déc.22, 03:20 Il est beaucoup plus simple d'exprimer dieu par : la science.

Car tous les dieux ont toujours été que des inventions humaines.

C'est que vous ne connaissez tout simplement pas la preuve logique et scientifique qui démontre l'existence de de dieu, par William S Hatcher.
Salut indian,

Quelques détails?

P.S. Je n'invente pas Dieu, j'en caractérise une compréhension...

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 04:05
par indian
ronronladouceur a écrit : 06 déc.22, 04:01 Salut indian,

Quelques détails?

P.S. Je n'invente pas Dieu, j'en caractérise une compréhension...
Des details à quel sujet?

quelle compréhension caractérisez vous?

Ajouté 1 minute 42 secondes après :
Mic a écrit : 06 déc.22, 04:01 Il faut savoir ce que tu dis alors. Une fois tu definis Dieu comme la science et une autre fois comme '' an uncaused non composite and universal cause''.
pour moi dieu est science.

Pour Hatcher, selon sa démonstration : '' an uncaused non composite and universal cause''.

Pour certains, dieu est un père. Pour d'autres Allah ou l'Éternel.... ou même Gitche Manito, Râ et même Inti....

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 04:11
par Mic
indian a écrit : 06 déc.22, 04:06

pour moi dieu est science.

Pour Hatcher, selon sa démonstration : '' an uncaused non composite and universal cause''.

Pour certains, dieu est un père. Pour d'autres Allah ou l'Éternel.... ou même Gitche Manito, Râ et même Inti....

Ah ok tu ne fais pas tienne la definition de Hatcher. Mais alors, pourquoi nous en parler ? Qui plus est en nous expliquant que cette demonstration est logique est scientifique ? Tu ne crois donc pas en ce qui est logique et scientifique?

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 04:19
par indian
Mic a écrit : 06 déc.22, 04:11 Ah ok tu ne fais pas tienne la definition de Hatcher. Mais alors, pourquoi nous en parler ? Qui plus est en nous expliquant que cette demonstration est logique est scientifique ? Tu ne crois donc pas en ce qui est logique et scientifique?
Oui j'en fais aussi mienne.
Je en me limite à pas une sorte de definition absolutiste pour parler de science... :non:

soyons sérieux un peu.

je crois en tout ce qui est crédible, uniquement.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 05:04
par ronronladouceur
indian a écrit : 06 déc.22, 04:06 Des details à quel sujet?
Des exemples de preuves scientifiques avancées par Hatcher quant à l'existence de Dieu...
quelle compréhension caractérisez vous?
Ma compréhension de dieu en tant qu'absolu, l'absolu, immanent, etc., et de l'impossibilité de le prouver... C'est dans mon message précédent...
Pour Hatcher, selon sa démonstration : '' an uncaused non composite and universal cause''.
Oui... J'y ai pensé, mais je ne l'ai pas mentionné...

Ce qui m'amène à ajouter - et que j'avais oublié - ma définition de l'absolu : ''Ce sans quoi rien ne serait'', etc.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 05:07
par indian
ronronladouceur a écrit : 06 déc.22, 05:04 Ce qui m'amène à ajouter - et que j'avais oublié - ma définition de l'absolu : ''Ce sans quoi rien ne serait'', etc.
tout à fait pertinente (y)

merci

Mais je préfère... ''ce par ce que tout ce qui existe existe''

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 déc.22, 06:20
par ronronladouceur
indian a écrit : 06 déc.22, 05:07 tout à fait pertinente (y)

Mais je préfère... ''ce par ce que tout ce qui existe existe''
Très jolie dans cet éclairage...

Merci.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 janv.23, 13:05
par ChristianK
Stop! a écrit :

ChristianK a écrit : on commence toujours par croire, à adhérer à des conclusions probables. La vie est impossible sans ca.
------------------------
En l'occurrence, c'est-à-dire pour les religions, toutes, quelles qu'elles soient, il s'agit plutôt d'adhérer à des conclusions improbables, et même visiblement erronées.
On peut (on doit) rectifier ta phrase ainsi : On commence toujours par supposer, par rejeter l'improbable et le faux manifeste, puis adhérer quand la preuve est faite et seulement là. Toute autre attitude n'est que supposition déguisée en certitude. Détrompe-toi, beaucoup d'esprits ne déguisent pas leurs suppositions ou leurs aspirations et vivent très bien.
A coté du point à l’étude : tu disais que il faut croire à quelque chose est une position saugrenue, ca veut dire précisément croire à quoi que ce soit. Or c’est faux et la proposition n’est pas saugrenue, puisque tu admets qu’on ne rejette pas le probable (donc on y croit en attendant de savoir).
Dire que toute religion quelle qu’elle soit est improbable et que c’est prouvé est faux, c’est juste cru.
Faut pas confondre certitude et preuve. On peut avoir une certitude morale sans preuve, juste sur fondement, eg.par argument d’autorité, je crois qu’il y a un ours dans la forêt pcq un ami me l’a dit; je crois que le racisme est mal pcq c’est un consensus etc.
Ensuite, croire N’est pas savoir, donc s’il fallait toujours une preuve on ne croirait jamais rien, ce qui est absurdement déraisonnable.

viewtopic.php?t=66851

ChristianK a écrit : ↑36De très nombreux philosophes pensent qu’il est possible de le prouver, pour le Dieu des philos. Pour les propriétés supplémentaires révélées religieusement ce n’est pas possible pcq Dieu est transcendant et que ces propriétés ne sont pas déductibles à partir du monde accessible à notre esprit et nos sens.
----------------------------
Nous n'avons donc aucun commerce à tenir avec Dieu, ça conforte agréablement la position athée.


Evidemment faux car l’absence de commerce n’implique aucunement l’inexistence de Dieu.

ReNon, car en plus du Dieu des philosophes, il y a celui des religions, révélé par argument d’autorité (non démonstratif donc non proprement philosophique)

Ronronladouceur a écrit :

D'abord je ne peux penser Dieu que pleinement immanent, la réalité, tout ce qui est, incluant les multivers, peu importe, constituant sa manifestation, son corps... À l'image de la goutte et l'océan...
ON sera proche du spinozisme et c’est pas athée. Sauf si la réalité pleinement immanente est la matière seule. Sinon on est spiritualiste et L’esprit divin va rester transcendant




- Encore scientifiquement, l'impossibilité d'expliquer ou de trouver un début absolu force à penser que quelque chose a toujours existé. L'apparition à partir de rien étant impossible, l'être ne s'explique que par l'être (Klein)... Le fait que quelque chose a toujours existé pointe le caractère éternel de la réalité, ce qui désigne une caractéristique divine.
Exact et c’est à partir de ce principe que la métaphysique classique (pas la science empirique) prouve Dieu. La réalité concue comme Dieu+monde est éternelle, bien que le monde ait été causé, ou ait commencé (si c’est le cas). Dieu est l’être par soi.

Rien à voir avec le dieu biblique à l'humeur changeante, etc.
Exagéré. En théologie Dieu est immuable et n’a aucune humeur changeante, ces descritions sont analogiques : il a COMME une humeur changeante, il n’y a aucun élément changeants en lui , mais qui sont descriptibles en termes humains changeants, pour que le message soit compris.
Curieux d’ignorer l’immutabilité divine, une propriété hyperclassique depuis au moins 1 millénaire.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 07 janv.23, 03:51
par ronronladouceur
ChristianK a écrit : 06 janv.23, 13:05 ON sera proche du spinozisme et c’est pas athée. Sauf si la réalité pleinement immanente est la matière seule. Sinon on est spiritualiste et L’esprit divin va rester transcendant
Peu importe, si Dieu est ''tout ce qui est'', parler de transcendance est une contradiction dans les termes...

En outre, quand Christ dit qu'il est avec nous tous les jours jusqu'à la fin des temps, c'est là pleine immanence. De même dans Walsch, quand Dieu dit que sans lui n'est pas un état dans lequel l'on puisse se trouver...
Exact et c’est à partir de ce principe que la métaphysique classique (pas la science empirique) prouve Dieu. La réalité concue comme Dieu+monde est éternelle, bien que le monde ait été causé, ou ait commencé (si c’est le cas). Dieu est l’être par soi.

Exact et c’est à partir de ce principe que la métaphysique classique (pas la science empirique) prouve Dieu. La réalité concue comme Dieu+monde est éternelle, bien que le monde ait été causé, ou ait commencé (si c’est le cas). Dieu est l’être par soi.
Ici encore, dans cette idée de ''réalité concue comme Dieu+monde est éternelle'', on retrouve l'immanence pure (pas de transcendance)...
Exagéré. En théologie Dieu est immuable et n’a aucune humeur changeante, ces descritions sont analogiques : il a COMME une humeur changeante, il n’y a aucun élément changeants en lui , mais qui sont descriptibles en termes humains changeants, pour que le message soit compris.
Curieux d’ignorer l’immutabilité divine, une propriété hyperclassique depuis au moins 1 millénaire.
Pas besoin de lire beaucoup de l'Ancien Testament pour comprendre que dieu est une PROJECTION HUMAINE (peut-être pas que, mais bon), bien souvent un joker que l'on agite au gré des objectifs, avantages... Quant à la théologie, on peut lui faire dire de tout et n'importe quoi...

L'image de Dieu est changeante...

Quant à l' ''immutabilité'' de Dieu, à laquelle je préfère l'idée d'inatteignable, je peux tout de même en deviner l'essence en faisant appel à l'idée d'infini, de toujours-plus... Puisqu'il n'y a pas de début...

Mais la question demeure : Pourquoi cela, pourquoi nous?

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 31 janv.23, 23:39
par Annie93c
Croire en dieu est une croyance divine dont chacun doit faire son propre opinion...

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 févr.23, 06:23
par ChristianK
Ajouté 1 minute 10 secondes après :
ronronladouceur a écrit :


Peu importe, si Dieu est ''tout ce qui est'', parler de transcendance est une contradiction dans les termes...

Oui si tout ce qui est=matière, ou notre univers empirique. Mais si tout ce qui est inclut quelque chose qui est au dela de ca, une partie de tout ce qui est sera transcendante. C’est ce qui arrive avec Spinoza

viewtopic.php?t=67068


En outre, quand Christ dit qu'il est avec nous tous les jours jusqu'à la fin des temps, c'est là pleine immanence.

Oui et non. Pas matériellement.

Ici encore, dans cette idée de ''réalité concue comme Dieu+monde est éternelle'', on retrouve l'immanence pure (pas de transcendance)...
Tout à fait. Ce qui veut dire que Dieu n’est pas trancendant par rapport à lui-même, un truisme. Il n’est transcendant que par rapport à la partie contingente du réel

Pas besoin de lire beaucoup de l'Ancien Testament pour comprendre que dieu est une PROJECTION HUMAINE (peut-être pas que, mais bon
Exatement, pas que. Les descriptions divines usent d’un symbolisme très anthropomorphique, presque tout fonctionne par analogie (colère divine=quelque chose de très lointainement analogique à la colèrfe humaine etc.
Parler de projection humaine c’est faire de la théologie biblique. Ca s’apprend.