Il n'y a pas plus prosélyte que le bouddhisme ,  
 
Quand à la supériorité du Sûtra du Lotus je laisse ça à Tiendai et Nichiren et je leur fais confiance là dessus . 
Je suis également là pour éviter que vous fassiez de ce forum une annexe du bouddhisme Theravadda et de la pratique de la méditation Vipassanna .  
 
  
La parbole du "Medecin et de ses enfants malades " . 
Chapitre XVI de Sutra du Lotus : 
"Figurez-vous ainsi un excellent médecin, sage et avisé, versé dans l’art de concocter des remèdes guérissant réellement toutes sortes de maladies. Ce médecin a quantité de fils, peut-être dix, vingt ou même cent. Ses affaires l’appellent dans une contrée lointaine. Après son départ, ses enfants absorbent une boisson empoisonnée qui les fait tomber sur le sol en se tordant de douleur.
À cet instant, leur père revient à la maison et découvre que ses enfants on bu du poison. Les uns ont déjà complètement perdu l’esprit, d’autres non. Voyant leur père de retour de son lointain périple, ils s’agenouillent devant lui au comble de la joie et l’implorent : “Quel bonheur que vous soyez de retour sain et sauf ! Stupides que nous sommes, nous avons bu du poison par erreur. Nous vous supplions de nous guérir afin d’aller au terme de notre existence !” Constatant l’intense souffrance de ses enfants, le père suit alors diverses prescriptions.
Il rassemble diverses herbes médicinales qui répondent à toutes les exigences de couleur, saveur et odeur, il les pile, les tamise et les mélange, puis il en donne une dose à ses enfants en leur disant : “Voilà un remède extrêmement efficace, de couleur, de saveur et odeur excellentes. Prenez-le, votre douleur sera aussitôt soulagée et vous serez délivrés de toute maladie.”
Ceux des enfants qui n’ont pas perdu l’esprit réalisent que c’est un bon remède, d’une couleur et d’une odeur exceptionnelles. Ils le prennent donc aussitôt et sont entièrement guéris. 
Ceux qui ont perdu l’esprit sont tout aussi réjouis du retour de leur père et le supplient aussi de les guérir, mais, lorsque le remède leur est tendu, ils refusent de le prendre. Pourquoi cela ? Parce que le poison a déjà fait de profonds ravages et que leur cerveau ne fonctionne plus comme auparavant. Même si le remède est d’une couleur et d’une odeur excellentes, ils ne le perçoivent pas comme bénéfique.
Le père se dit : “Mes malheureux enfants ! À cause du poison qu’ils ont absorbé, leur esprit est complètement égaré. Bien qu’ils soient heureux de me revoir et m’aient demandé de les guérir, ils refusent de prendre cet excellent remède. Il va falloir que j’use d’un moyen opportun pour les inciter à le prendre.” Il leur dit alors : “Vous n’êtes pas sans savoir que je suis maintenant vieux et épuisé et que le moment de ma mort est venu. Je vais laisser ici ce bon remède. Prenez-le sans douter de son efficacité.” Ces instructions données, le père s’en va dans une autre contrée, d’où il envoie un messager à la maison annoncer : “Votre père est mort.”
Alors, les enfants, à la nouvelle que leur père les a quittés et qu’il est mort, sont accablés par le chagrin et consternés. Ils se disent : “Si notre père était vivant, il aurait pitié de nous, et s’assurerait que nous sommes protégés. Mais, maintenant, il nous a abandonnés et il est mort dans une contrée lointaine. Nous voilà orphelins et sans abri, sans personne sur qui compter !”
À force de ressasser leur chagrin, les enfants finissent par reprendre leurs esprits et se rendent compte que le remède est en fait de couleur, saveur et odeur excellentes. Ils le prennent et sont aussitôt guéris de tous les effets du poison. Apprenant que ses enfants sont rétablis, le père revient aussitôt chez lui et se présente devant eux.