Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! » Mt 26.38,39 ; Lc 22.42
Il manque la suite .... facile de tronquer les écritures et de les interpréter à ta façon n'est-ce pas ?
Mt 26:39
Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. En gras c'est la partie que tu as volontairement omise.
Jésus était parfaitement conscient qu'il devait accomplir les Ecritures et la volonté de son Père :
Jeremie 31:31
Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, Où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle
Marc 14:22-24
Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs
Arrivé en Gethsémané, Jésus prend avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée. Il leur confie sa tristesse et ses angoisses, et leur demande de veiller avec lui. Il s'avance un peu et, se prosternant, il demande à son Père d'éloigner la coupe, tout en se soumettant à sa volonté car les Ecritures doivent être accomplies.
Il faut regarder plus avant. La mort, dans le sens que l'Ecriture donne à ce mot, n'est pas seulement la destruction du corps, "
salaire du péché," elle atteint tout notre être ; elle devient, sous le jugement de Dieu, "
la mort seconde," la condamnation. Or Jésus, nous le savons de sa propre bouche, allait payer de sa vie la rançon des pécheurs ; (Matthieu 20.28) il allait "
répandre son sang pour les péchés de plusieurs" (verset 28 : comparer Jean 1.29 1Jean 2.2 - 2Corinthiens 5 : 21 - Galates 3.13) en un mot, chef et représentant de notre humanité,
il se mettait à la place du pécheur, sous le jugement de Dieu.
Comment donc s'accompliraient les Ecritures, qui disent qu'il doit en être ainsi ? Car, selon les Ecritures, le Messie ne peut sauver le monde et arriver à la gloire que par la voie des souffrances. (
Psaumes 22 ; Esaïe 53 ; comparez Luc 24.26,46)
De là ces angoisses, ce poids de souffrance morale sous lequel il craint de succomber. (Comparer Matthieu 27.46) Il s'agit donc ici d'une tentation spéciale, terrible, d'une lutte contre la puissance des ténèbres. (Luc 22.53)
J'étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres (Jean 14.30)
Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n'a rien en moi
Que demande-t-il en ces mots : "
Que cette coupe passe loin de moi ?" De ne pas accomplir son sacrifice ? On peut à peine le penser ; et s'il fallait l'admettre, ce ne serait là qu'un cri de douleur arraché par l'angoisse et aussitôt réprimé par cette expression d'entier abandon : "
comme tu le veux." Il demande avant tout avec ardeur la délivrance de cette angoisse même, de sa crainte.
« Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabaqtani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mt 27. 46,47 ; Mc 15.34-35
Que signifient ces paroles ?
S’étant ainsi identifié avec le Péché, Dieu le traite en pécheur et pendant un instant se détourna de Lui. Christ porta notre hideux manteau de péché pendant un moment, afin que nous puissions revêtir pour toujours le manteau de justice.
1) Il est important de se rappeler que le Seigneur cite les Écritures dans toutes ses souffrances, il fut toujours conscient qu’il suivait un programme divin.
Jean 19 : 28 Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Écriture fût accomplie
Matthieu 26 : 54 Comment donc s'accompliraient les Écritures, d'après lesquelles il doit en être ainsi ?
Luc 24 : 46 Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour
La citation est prise dans le Psaume 22, passage qui décrit prophétiquement la scène, de l’exécution du Messie. Les Juifs éclairés, ont dû immédiatement penser à ce psaume en entendant les paroles de Christ. Ils ont pu aussi identifier le martyr de la Croix avec celui du psaume. Ceci explique- t-il Luc 23 : 48 ?
2) Comme l’agonie de Gethsémané, ces paroles ne peuvent être dissociées du caractère expiatoire des souffrances de Christ. Les martyrs meurent généralement avec la certitude que Dieu est avec eux ; or, celui qui a inspiré ces martyrs meurt apparemment abandonné de Dieu. De ce fait nous pouvons donner l’explication suivante : ce n’est pas comme martyr que Jésus agonisait, mais comme un vivant sacrifice et comme tel, il ne portait pas seulement le péché, il était devenu péché.
(2 Corinthiens 5 : 21)
Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
La plupart des gens aujourd’hui ne comprennent pas le sens de ce cri et ils l’interprètent comme une simple expression de détresse humaine ; ainsi fit aussi la foule à l’époque de Jésus.
<><
Jean 19:28-30
Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Écriture fût accomplie : J'ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit