Re: Le développement de la vie intra-utérine!
Posté : 04 oct.13, 10:54
Le caryotype, c'est juste l'étalage des chromosomes condensés à plat. Comment fais-tu pour distinguer, à vue de nez, un caryotype humain d'un caryotype de gecko (les deux ayant 23 paires de chromosomes) ?Chercheur de Dieu a écrit :Pour être interféconds, il faut partager le caryotype. Pour schématiser sans mentir, nous pouvons dire que la caractéristique qui fonde l'espèce, c'est le caryotype. En l'occurrence, chez l'être humain, il est composé de 23 paires de chromosomes. La réunion du spermatozoïde et de l'ovule est donc déjà un être humain, et cela commence au plus tard lors de la première division cellulaire.
Tu assimiles l'embryon humain à son possible devenir, j'en fais de même avec les spermatozoïdes, dont le devenir possible est de féconder un ovule.Chercheur de Dieu a écrit :Tu caricatures une position pour donner des allures de bon sens à la tienne. Ce n'est pas très honnête, entre nous. Les spermatozoïdes ne sont pas une personne tant qu'ils ne se trouvent pas réunis chacun avec un ovule, puisque 1 SPERMATOZOIDE + 1 OVULE = UN ETRE HUMAIN (sauf dans le cas des grossesses multiples). On n'a jamais vu un spermatozoïde se suffire à lui-même, ni un ovule d'ailleurs, pour donner la vie. D'ailleurs, pour procréer, il faut "sacrifier" quelques 200 millions de spermatozoïdes puisqu'un seul fécondera l'ovule disponible.
L'embryon humain ne se suffit pas à lui-même, il est entièrement dépendant de sa mère de peu après la nidation jusqu'à la parturition.
Ce qui est dépénalisé dans le cas où il a moins de 12 semaines.Les données scientifiques disent que l'embryon est un être humain. La morale dit que priver un être humain de sa vie signifie le tuer. Avorter signifie tuer. Avorter, c'est tuer un être humain.
Ils utilisent indifféremment le terme « neurone » pour tout ce qui est issu de la lignée des neuroblastes. Explique-moi comment un neurone, cellule ultimement différenciée, peut se déplacer ?Voici un extrait de ce site :
"Les premiers neurones (cellules du cerveau) se forment à la fin de la 4ème semaine. Dès le 33ème jour, on constate un développement différencié de la moelle épinière et du cerveau.
C’est entre le 2ème et le 5ème mois que la formation de neurones atteint son maximum; elle s’achève quelques mois après la naissance. Après leur apparition, certains neurones cheminent pendant des semaines jusqu’à leur point de destination. La formation et le cheminement des neurones provoque la croissance rapide du cerveau pendant les premiers mois de la grossesse."
J'ai coloré les occurrences du mot "neurone"... Tu es sûr qu'on n'y parle pas des neurones ?
D'autre part, l'absence de neurones cérébraux assure de l'absence de pensée. L'inverse n'est pas pour autant vrai.
La biologie est un domaine susceptible d'évoluer vite. En 1994, on ne savait pas fabriquer des cellules-souches. Aujourd'hui on commence à en faire des organes. Je t'en prie.Oui, je me doute que mon livre n'est pas le plus précis, mais il n'est pas si vieux que cela. Merci pour la source.
Choquant se refère à ta morale. Il ne constitue pas vraiment une base objective sur laquelle construire une réflexion aussi importante que celle-ci. Que tu trouves scandaleux d'arracher les pattes d'une grenouille ne t'empêchera pas de prendre ta voiture si tu dois te déplacer, et pourtant est-ce que tu sais le nombre de grenouilles que tu as peut-être mutilées en roulant ?Arracher les pattes d'une grenouille vivante est choquant.
Aspirer ou arracher un être humain dans le sein de sa mère ne l'est pas.
Tu ne trouves pas qu'il y a un énorme problème au niveau des valeurs ? Que le relativisme qui consiste à faire des analogies entre l'embryon et un parasite ou une grenouille est moralement scandaleux ?
Il peut être choquant de penser qu'on tue un être humain en le privant de se développer. D'où le nécessaire apport scientifique pour savoir ce que l'on fait.
L'avortement n'est pas un droit, juridiquement parlant. Mais il concerne bien la femme, et la femme seule, il n'y est donc de toute façon pas question de famille.L'avortement est une arme qui ne vise pas à doter la femme de droits, mais bien à détruire la cellule familiale traditionnelle. Enfin bon, là on est dans le champ de la philosophie.
Il faudrait savoir, tu veux te placer dans le champ de la science ou dans celui de la morale ? Parce que scientifiquement, l'embryon est assimilable à un parasite (c'est-à-dire une symbiose déséquilibrée dans un seul sens), pompant à partir du sang de sa mère les nutriments, le dioxygène et certains autres éléments qui lui sont nécessaires comme des anticorps. D'ailleurs, l'hébergement d'un corps étranger n'est possible par la mère que du fait de certaines modalités, et n'est pas sans risque. Il l'affaiblit, la fatigue, lui fait risquer sa vie, notamment dans les cas d'incompatibilités de Rhésus entre l'enfant et la mère. Il ne s'agit pas de déprécier l'embryon pour s'en débarrasser plus facilement... Il s'agit de comprendre ce qu'est un embryon humain, dans ses différents stades.Et comment appelles-tu le fait d'ôter la vie à un être vivant ?
Tu notes qu'on ne parlais pas de tuer mais plutôt d'avorter.
Tu notes qu'on ne parle plus d'avorter mais plutôt d'interrompre la grossesse.
C'est dur, moralement, de reconnaître qu'un médecin qui avorte une femme tue en réalité un enfant... Alors, de cet enfant, on fait un parasite ou une grenouille...