Jean-Raphael a écrit :Je n'ai pas fait mention des lettres du Christ, parce que je n'ai pas trouvé rapidement d'information pertinente sur celles-ci.
J'avais mentionné ce titre dans mon message, suite auquel tu m'avais répondu (je souligne) : «Je ne veux pas te décevoir, mais Maria Valtorta a une différence majeure avec Neale Donald Walsch
et ce que tu me cites.»
Sur Walsch, il était facile de trouver de l'information et de savoir que c'est un accident d'auto qu'il l'a conduit à écrire ses textes. Aucune mention d'une vie de souffrances et de sacrifices après. Aucune mention de sa source d'inspiration.
Eh bien, tu n'es pas bien informé...
Extrait -
Conversations avec Dieu, tome 1, Ariane Éditions, 1997, p. 1
«Au printemps 1992 (c'était aux alentours de Pâques, je me rappelle), un phénomène extraordinaire est survenu dans ma vie. Dieu s'est mis à vous parler. A travers moi.
Permettez-moi de vous expliquer.
A l'époque, j'étais très malheureux, aux points de vue personnel, professionnel et émotionnel, et ma vie semblait être un échec à tous les niveaux. Comme j'avais l'habitude, depuis des années, de consigner mes pensées dans des lettres (que je n'envoyais presque jamais), j'ai pris mon bon vieux bloc-notes jaune, format légal, et je me suis mis à y déverser mes sentiments.
Cette fois-ci, plutôt que d'écrire une autre lettre à une personne dont je me croyais victime, je me suis dit que j'irais droit à la source, droit au plus grand de tous les bourreaux. J'ai décidé d'écrire une lettre à Dieu.
C'était une lettre pleine de dépit et de passion, de confusion, de contorsions et de condamnation, remplie d'une foule de questions furieuses.
Pourquoi ma vie allait-elle mal? Qu'est-ce qu'il me fallait faire pour qu'elle fonctionne? Pourquoi ne pouvais-je trouver le bonheur dans les relations personnelles? Allais-je à tout jamais manquer d'argent? Finalement (et par-dessus tout), Qu'avais-je fait pour mériter cette vie de lutte incessante?»
Son inspiration? Selon ce qu'il dit : Dieu lui-même...
En plus, il nuit de façon effronté à Dieu dans la luttre du bien contre le mal. Voici la citation que j'ai pu prendre sur Wikipedia.
"Il fait le portrait d’un dieu qui est une sorte de « copain » et qui soutient le péché puisqu’il n’existe plus de bien ou de mal objectif (…) Selon Walsch, Dieu sourit à tout ce que nous faisons et ne nous demande que de faire de notre mieux "
Eh bien, retourne voir sur Wikipédia pour apprendre de qui est cette citation. Tiens tu n'auras qu'à vérifier : «Le contenu des ouvrages de Neale Donald Walsch lui a attiré des critiques, principalement des milieux chrétiens.»
Les milieux chrétiens n'allaient certainement pas applaudir ce qui ne correspondait pas à la doctrine!
Quant à «[Dieu] qui soutient le péché puisqu’il n’existe plus de bien ou de mal objectif», on pressent le serpent à sornettes sous roche, le sophisme de l'homme de paille (erreur d'extension, la fausse attribution)... Pour le dieu de Walsch, il est question de ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas compte tenu de ce que nous voulons vivre...
Selon Walsch, Dieu sourit à tout ce que nous faisons et ne nous demande que de faire de notre mieux
Ça ressemble à une caricature et déjà le
tout est suspect. Et puis
faire de notre mieux n'est pas si bête après tout puisque l'idée même nous enlève un poids de culpabilité en plus de nous alléger de la pensée de la croix à porter...
Cela est pour moi la glorification de l'erreur humaine de croire que le raisonnement humain est supérieur à Dieu et que c'est à l'humain de sélectionner ce qui est bien et ce qui est mal.
Dieu? Mais duquel parles-tu? Ou à quelle idée de dieu te réfères-tu?
Tiens le dieu de Walsch à propos du sexe (j'imagine que ça t'intéresse)...
Extrait [T. 2, p. 82]
«Comment pouvons-nous le mieux exprimer cette chose appelée énergie sexuelle?
D'une manière amoureuse. D'une manière ouverte.
D'une manière ludique. D'une manière joyeuse.
D'une manière audacieuse. D'une manière passionnée. D'une manière sacrée. D'une manière romantique.
D'une manière drôle. D'une manière spontanée. D'une manière touchante. D'une manière créative. D'une manière nullement timide. D'une manière sensuelle.
Et, bien sûr, d'une manière fréquente.
Certains disent que le seul but légitime de la sexualité humaine est la procréation.
Foutaises.» Etc.
Dieu parlerait comme ça?