Le materialisme Turc à débuter vers la fin du 19 siecle, ils commencaient à y avoir de nombreux materialiste athée ..
tu me parle du "génocide arménien" pourtant il y a des arménien vivant en turquie qui ne partage pas la même position de l'hystoire ottomane:
Ainsi, Dabagyan a vivement dénoncé la manipulation et l’exploitation politiques, par les Etats occidentaux, de la diaspora arménienne et de la tragédie de 1915. "Pour empêcher cela, il faut que nous, Arméniens de Turquie nous saisissions de cette question. Il faut que les Arméniens Turcs aient, avec les Turcs, un droit de parole dans cette affaire et que nous puissions parler au monde. Disons-leur que cette affaire est la nôtre.
Ces événements ont eu lieu en Turquie, de quel droit s’en mêlent-ils ? Personne ne m’interroge, or j’ai vécu ces événements, ma famille les a vécus, mes racines sont à Van, nous les avons tous vécus, personne ne m’interroge. L’Américain a dit telle chose, tel historien aurait dit cela... Qu’il aille au Diable son historien ! Aucun n’est historien, ils font tous partie de ces jeux qui se jouent sur le dos de la Turquie. Ils viennent ici et cherchent à dresser nos gens les uns contre les autres. (...) Ce sont les Arméniens Turcs qui doivent parler sur ce point. Même l’Arménie ne peut prétendre à la parole sur ce sujet. Pourquoi ? Parce que l’Arménie a fait la guerre contre la Turquie et contre les Ottomans, parce qu’elle a fait la guerre en s’alliant à la Russie. Les Arméniens aussi doivent voir cela, c’est une nécessité, il faut admettre cela. S’il y a une culpabilité du Comité Union et Progrès, alors le Parti [arménien] Hintchak est aussi coupable. Pourquoi ? Parce qu’ils ont tous deux collaboré ensemble. Ensemble, ils ont oeuvré pour destituer le Sultan Hamit Khan, et par la suite, leurs chemins se sont séparés. Et c’est nous qui en avons été les victimes, c’est-à-dire les Arméniens de Turquie. On parle des milices arméniennes dans le sud-est et l’est de l’Anatolien. D’où venaient ces milices ? De Russie. Cela aussi les Arméniens doivent l’accepter. Est-ce qu’il y a eu 1.5 millions de morts arméniens ? Etait-ce ainsi ? Ont-ils tenu des statistiques ? Ont-ils tenu des comptes ? Qu’ont-ils fait, je ne le sais pas. Mais s’il y a bien eu une telle chose, alors les Arméniens doivent se demander comment ils ont pu se laisser manipuler. Que les Arméniens Turcs s’interrogent donc. Car le jeu qui se joue en permanence pèse sur le dos des Arméniens Turcs. Ceci n’est pas bien, et j’en ai assez. On passe et parle à la télévision, des articles sont publiés dans les journaux. Par exemple, on a évoqué précédemment Orhan Pamuk. Pourquoi Orhan Pamuk se mêle-t-il de cette affaire ?! Lui avons-nous demandé quoi que ce soit ?! Orhan Pamuk est un romancier. Qu’il s’occupe de ses romans. Ha, on fait parler Orhan Pamuk. Pourquoi ? Pour qu’en Turquie les Turcs, les Kurdes et les Arméniens deviennent des ennemis. Car on veut provoquer une guerre civile en Turquie. Il nous faut le savoir. Et dans cette guerre civile, on veut de nouveau manipuler les Arméniens."
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Nous sommes ensemble depuis 1000 ans. Mon coeur bat pour la Turquie. Les coeurs de mes amis aussi. (...) En Turquie, il y a des Turcs. Des Turcs musulmans,
des Turcs chrétiens. Personne ne se mêle d’ailleurs de mon identité arménienne. Moi, je dis tranquillement partout que je suis Arménien, et même ma carte de presse porte mon nom arménien. Je n’abandonne pas mon arménité, mais la citoyenneté impose des règles, et il faut les respecter. Ceci est valable en Russie, en France, comme en Anglettere. (...) Pourquoi a-t-on jalousé les Arméniens ? Car ce peuple a toujours servi de la meilleure façon les Turcs, c’est un peuple qui a toujours pris place aux côtés des Turcs. Le coeur de ce peuple peut de nouveau être gagné. En clair, notre affaire est comme une dispute entre un père et son enfant, ou entre un frère aîné et son cadet. Aussi fâchés soient-ils, ils se retrouveront de nouveau côte à côte. L’un attend de l’autre qu’il se lève, le prenne dans ses bras et l’embrasse. Tout sera alors réglé. S’il vous plaît, agissons prudemment. Et laissons de côté ces histoires de génocide. Car il n’y a rien eu de tel. C’est par la suite qu’on a inventé de toutes pièces une affaire dite de génocide. Il y a eu une déportation, et nous ne sommes pas obligés de parler sans arrêt de cette déportation. D’ailleurs, cela nous fait de la peine. Si nous avons eu des morts, je veux dire que si, durant la déportation, il y a eu de nombreux morts parmi ceux qui ont été exilés, moi, je n’irais pas monnayer mes propres morts comme de vulgaires marchandises et réclamer de l’argent à d’autres pays. L’Arménien n’est pas aussi vil. Agir de la sorte est une mauvaise chose et je ne l’accepte pas. Cette affaire est finie et close. Réclamer des terres à la Turquie, ceci-celà, ça ne nous regarde pas. Les affaires de l’Arménie ne nous regardent pas. La situation des Arméniens de Turquie est toute autre. Depuis 1000 ans, l’Arménien de Turquie a vécu une autre vie et la continue aujourd’hui. (...) Nous, Arméniens, avons une vie particulière en Turquie. Il faut la mettre par écrit. Dans les écoles arméniennes, il faut expliquer dans les livres scolaires ce qu’a été notre vie à l’époque ottomane et durant les années d’Atatürk. Il faut le faire. J’ai un livre qui s’intitule ’Histoire des Arméniens Turcs’. Il faut le traduire en anglais et le montrer au monde, l’envoyer aux parlements pour leur dire que ’si, nous, les Turcs, avions voulu tuer les Arméniens, auraient-ils pu avoir autant de biens et de moyens ?’... Cela n’est pas fait. Nous avons entre nos mains un grand potentiel mais nous ne parvenons pas à l’exploiter. (...) Maudite soit cette affaire de génocide. Le moindre écrivain se lève et nous accuse d’avoir trahi les Turcs. On peut me traiter de voleur, dire que je suis sans honneur, mais personne ne peut me qualifier de traître. Quand on m’accuse de trahison, quand on dit que nous avons poignardé [les Turcs] dans le dos, je deviens fou. Je n’autorise personne à me dire une telle chose, même pas les plus hauts responsables de mon Etat. Je suis une personne qui aime sa patrie, et quand je dis "je", je parle des Arméniens Turcs. Nous aimons notre patrie. S’il vous plaît, aidez-nous, qu’ils ne nous anéantissent pas. L’Occident va nous anéantir. Il y avait un patriarche, Ormanian, qu’il dorme dans la lumière. A l’époque du Sultan Abdülhamit Khan, il s’est rendu dans les parlements d’Europe. Il a parlé de l’Empire ottoman et dit aux Européens : ’s’il vous plaît, laissez-nous tranquilles, ne nous touchez pas ; nous sommes une modeste communauté, vous allez nous sacrifier ensuite’. Ils ne l’ont pas écouté car leur cible était la Turquie et, aujourd’hui encore, c’est la Turquie. Ils veulent dépecer la Turquie, mais s’il vous plaît ne les laissez pas nous utiliser. Car c’est le Peuple Turc qui nous a permis de vivre. Sans le Peuple Turc, il n’y aurait plus d’Arménien, je n’aurais pas été là devant vous aujourd’hui.
Le Peuple Turc nous a toujours portés dans son coeur. Osman Gazi [le fondateur de l’Empire ottoman], un peu avant sa mort et peu de temps avant la conquête de Bursa, a laissé un testament dans lequel il a dit : ’Surtout ne vous séparez pas de mes serviteurs arméniens, les Grecs les anéantiront’. C’est pourquoi ils nous ont installés dans le quartier de Karaaðaç à Bursa pour que nous soyons totalement entourés de nobles Turcs. Voilà ce que nous sommes... Notre musique [aux Turcs et aux Arméniens] est la même, nous avons les mêmes coutumes et les mêmes grands-mères, notre religion originelle était aussi la même. Les Arméniens aussi étaient chamanistes. Tout cela a été oublié, tout a disparu. Pourquoi croyez-vous qu’Atatürk ait désigné Dilatchar [un Arménien de Turquie] à la présidence de l’Institut de Langue Turque ? N’y avait-il pas des professeurs turcs ? Si. Mais Atatürk voulait mettre un terme à tout cela. Si Atatürk avait pu vivre encore dix ans de plus, nous n’en serions pas là" a-t-il déclaré.
"Le monde extérieur ne veut pas qu’il reste le moindre Arménien en Turquie. Ils ne veulent absolument pas.
Car l’Arménien est le bras chrétien du Turc. Je le redis, l’Arménien a toujours servi le Turc, et l’Europe le sait, de même que les Etats-Unis et la Russie. Depuis des lustres, depuis le Traité de San Stefano, la Russie est contre nous. J’irais même plus loin, depuis l’époque du Sultan Alparslan, depuis la bataille de Malazgirt, l’Occident nous rejette et ne reconnaît pas que nous sommes chrétiens. Ils nous considèrent comme musulmans
. Je serais fier d’être musulman, comprenez-moi bien, mais c’est ainsi qu’on nous considère, ils ne nous reconnaissent pas comme chrétiens" a-t-il rappelé.
http://www.tetedeturc.com/home/article. ... ticle=3468