Salah Al Din a écrit :Les sicences modernes sont le fait d'européens.
Or pendant le moyen-âge,les sciences étaient banni en Europe.
Mais heureusement pour l'Europe, les arabes avaient continué à developper les sciences.
Et grâces aux contacts avec les arabes, les européens commençaient à redécouvrir les sciences ce qui a fait passer l'Europe du moyen-âge à la renaissance.
Décidément tes connaissances de l'histoire sont très arabisées
Réfléchis juste un peu : si les arabes sont ceux qui ont continué a developper les sciences... et ce ne serait que grâce a eux que l'Europe ..etc... on est en droit de se demander pourquoi à partir du moment ou les mêmes arabo-musulmans ont été refoulés en Afrique du Nord et n'ont plus eu quoi se mettre sous la dent comme "acquis" des autres... d'un seul coup plus de civilisation arabo-musulmane... plus de science... plus de médecine... plus rien quoi... au contraire un retour a marches forcées vers le 7è siècle.
Pourquoi plus de developpement ? Quelqu'un les en a empêché dans tous les territoires qu'ils sont continué de régir de la Turquie à l'Inde ?
Salah Al Din a écrit :
Sans les sciences arabes, l'Europe n'auraient pas pu s'indépendantiser de l'église et donc serait resté au moyen-âge.
Rien à voir... mais absolument rien à voir.
Salah Al Din a écrit :Maintenant le problème de nos jours c'est que pour des raisons idéologiques ou par honte, certains contestent ce fait historique.
Ni idéologie ni honte -honte de quoi d'ailleurs ?- mais la simple constatation des réalités des choses.
Les régimes sous coupelle arabo-musulmane ont permis a des gens de tout horizon de travailler comme maintenant les USA ont des systèmes qui favorisent que les chercheurs sont plus nombreux chez eux qu'ailleurs...
Si des juifs et des chrétiens n'avaient pas sauvé des exemplaires des travaux d'Averroés -jugé pas très islamiquement correct d'ailleurs par ses compatriotes de l'époque - ils auraient été perdus pour l'humanité car ce sont bien les islamistes de l'époque qui les ont détruit
Salah Al Din a écrit :
Ca me rappelle un très bon film, la planète des singes avec Charlton Heston où les singes refusaient d'admettre (par honte) que les humains les dominaient et avec une très large avance technologique.
Sauf que ça...c'était un fim de fiction, que j'ai bien aimé, mais qui ne va pas plus loin que ça.
La réalité dit quoi ? que le premier livre médical écrit en arabe vers 685, était une traduction par un juif d'un livre écrit en grec par un chrétien d'Alexandrie: "Le Pandecte d'Aharun" qui rassemble les premiers travaux de médecine de l'antiquité.
Les Arabes puisèrent leurs connaissances médicales d'une part sur place en pays héllénisé et d'autre part auprès des moines nestoriens exilés par Byzance qui cherchèrent paradoxalement refuge "in partibus Infidelium" et apportaient avec eux le savoir et les livres accumulés dans leurs célèbres écoles.
La médecine arabe ne fut donc au début qu'une médecine faite par des étrangers arabisés.
1-Quelques convertis s'associèrent au mouvement tel le Persan Ali ibn-Rabban al-Tabari (780-877), médecin chrétien de Perse converti à l'Islam, installé à Bagdad sous le Califat d'Al-Mutasim et d'Al-Mutawakkil, il est l'auteur d'une encyclopédie intitulée "Firdawsu-al-Hikmat" (Le Paradis de la Sagesse), traité d'Anatomie accompagné de paragraphes de Pathologie générale, d'Obstétrique, d'Urologie et de Toxicologie. Il évoque le pouls, la saignée et la dermatologie. Il a également fait une synthèse des connaissances médicales Grecques, Persanes et Indiennes de l'époque.
et voici ce qui nous interesse !
La troisième période est celle de la propagation et de la diffusion à l'Occident
Elle coïncide avec les premiers revers militaires des arabes. La diffusion s'opéra de différentes manières:
- Constantin l'Africain, un chrétien de Carthage l'amorça à Salerne, qui traduisit en latin une encyclopédie médicale écrite en arabe dans la Perse du Xe siècle, qui fournit les fondements du galénisme arabe, fortement inspiré par les théories de Galien mais enrichies de systématisations et d’apports dus à l’école tardive d’Alexandrie et aux médecins arabes. Il a aussi traduit les commentaires de Galien aux Aphorismes et aux Pronostic d’Hippocrate inconnus jusqu’alors en latin.
- Les médecins Juifs réfugiés dans le midi de la France eurent leur rôle.
- Pendant les Croisades la présence des Francs dans le Proche et le Moyen-Orient, leur permirent de rentrer en contact avec la littérature médicale arabe. Gérard de Crémone (1114-1187) érudit et traducteur italien s'établit à Tolède, en Espagne, afin d'y traduire en latin les œuvres de Galien et des auteurs orientaux Avicenne, Abulcassis, El Abenguefith. De même le catalan Arnaud de Villeneuve (1235 - 1311) profita de son séjour à la cour d'Aragon pour traduire des textes arabes ou hébreux et pour en faire profiter l'école de Montpellier.
Ainsi la médecine de langue arabe eut pour initiateurs des Chrétiens, et ses propagateurs furent des Chrétiens et des Juifs.
Donc personne ne peut nier l'importance de la participation...mais aucun rapport finalement avec les "arabes" en soi... ni avec l'islam....sauf comme je disais plus haut le fait que c'était des dirigeants arabisés et islamisés les "sponsors" ou les "mécènes".
Sans François 1er .... Da Vinci n'aurait pas donné autant a l'art.
Kif kif.