Stop! a écrit :
En creusant beaucoup on traverse des couches solides, des meubles, des vaseuses.
Oui, comment des réalités transcendantes, éloignées de la connaissance sensible, seraient elle facile à traiter, n’auraient elles pas bien des objections apparentes? La théologie est aussi complexe que les philos qu’elle utilise.
Dieu qui sait évidemment tout n'est pas content quand il découvre, ce qu'il sait depuis toujours, des mauvais comportements
et, pour redevenir content, soit il fait un déluge dont il sait qu'il ne marchera pas, soit il se fait clouer un fils, soit encore il met
au trou tous les mauvais. Mais on constate que s'il les y avait mis tout de suite au lieu d'attendre, puisqu'il les savait mauvais,
il aurait toujours été content.
Ce genre d’objections fait beaucoup penser, mutatis mutandis aux paradoxes des sophistes, la tortue et le lièvre etc.que l’invention de la logique par Aristote traita.
Cette objection a été rebattue dans tous les sens depuis des siècles et des siècles, par St Thomas, leibniz etc. Sur le terrain même de la philo.
-Dieu ne découvre rien, il voyait tout de toute éternité, et cela était inclut dans son plan.
-il voyait aussi les résulats de ses actions, que le libre arbitre accepterait le message pour certains, non pour d’autres.
-les actes libres sont dans le temps , du côté humain, donc…etc
-Dieu est toujours content car il est infiniment parfait, les mauvais se font mal à eux-mêmes , aucunement à lui. Donc il est dit malcontent par analogie humaine (quand les hommes sont malcontents), il est COMME malcontent.
-A la racine de l’erreur : imaginer que Dieu pourrait faire une créature physique libre non libre hors du temps pour agir. Ce qui est un cercle carré, une impossibilité pour Dieu, même tout puissant, car un cercle carré est une imperfection puisque c’est un néant.