Re: La rédemption !
Posté : 12 déc.21, 07:50
Bonjour Pauline,
Comme vous le savez probablement, je ne suis pas du genre à coller des sentiments humains à des marionnettes. Mais on peut leur faire dire à peu près n’importe quoi... Donc l’on peut s’amuser...
Nos deux protagonistes n’ont pas eu le choix de la liberté. Ils auraient donc été créés libres. Les accuser ensuite d’avoir fait le mauvais choix - alors qu’on était omniscient - relève du cadeau empoisonné...
La perspective du péché et la responsabilité héritée pour expliquer ce monde (le mal, les sueurs, etc.) se voient mises à mal par la contradiction biblique...
C’est pourquoi je ne crois en rien de tout cela... Je croirais plutôt que la vraie liberté n’a pas grand-chose à voir avec le choix, mais qu’elle relève d’une nécessité intrinsèque où l’on fait simplement ce que l’on a à faire. Si, comme on le lit, la loi est inscrite au fond du coeur, à quel moment avons-nous encore besoin de la loi extérieure?
Un retour du Christ ne servirait-il qu’aux personnes ayant soif de ‘véritable’ vérité, aux personnes ayant déjà fait un certain cheminement?
Le risque est-il trop grand d’y perdre sa chemise identificatrice? Etc.
Encore une fois, qui est prêt à remettre en question ce qui le définit?
Mon petit côté utopique?
Quoi qu’il en soit, je suis plein d’espérance en même temps que je suis homme de peu de foi...
Mais au fond, je croirais plutôt à l'innocence originelle et donc que chacun fait ce qu'il fait compte tenu d'un tas de facteurs... La rédemption en ce sens n'a aucun sens vu que tous sont sauvés au nom de la demande de pardon de Christ, etc.
Sûrement vrai pour une partie de la population, de là à généraliser...pauline.px a écrit : ↑11 déc.21, 23:05 N’oublions pas que si l’humain a fait une erreur il a aussi fait un choix.
Ce choix adamique ressemble terriblement à celui d’aujourd’hui où le principe de plaisir prévaut sur le principe de réalité, le court-termisme à la vision stratégique…
Quelle irresponsabilité invoquer pour le premier couple ?
... et pour nous ?
Comme vous le savez probablement, je ne suis pas du genre à coller des sentiments humains à des marionnettes. Mais on peut leur faire dire à peu près n’importe quoi... Donc l’on peut s’amuser...
Nos deux protagonistes n’ont pas eu le choix de la liberté. Ils auraient donc été créés libres. Les accuser ensuite d’avoir fait le mauvais choix - alors qu’on était omniscient - relève du cadeau empoisonné...
La perspective du péché et la responsabilité héritée pour expliquer ce monde (le mal, les sueurs, etc.) se voient mises à mal par la contradiction biblique...
C’est pourquoi je ne crois en rien de tout cela... Je croirais plutôt que la vraie liberté n’a pas grand-chose à voir avec le choix, mais qu’elle relève d’une nécessité intrinsèque où l’on fait simplement ce que l’on a à faire. Si, comme on le lit, la loi est inscrite au fond du coeur, à quel moment avons-nous encore besoin de la loi extérieure?
Les interférences étant multiples, comment en juger? D’autant plus que, peu importe la religion, chacun se donne raison...Si, pourquoi ?
Mais Il ne parle qu’à nos cœurs.
Un retour du Christ ne servirait-il qu’aux personnes ayant soif de ‘véritable’ vérité, aux personnes ayant déjà fait un certain cheminement?
Le risque est-il trop grand d’y perdre sa chemise identificatrice? Etc.
Un chemin assez solitaire qui ne souffre pas de compromis...La vérité historique comme toute vérité nous aide sur le chemin de la liberté, mais c’est quand même à nous de marcher dans la bonne direction.
Je dirais aussi que c’est nous-mêmes qui nous attendons compte tenu de ce que nous avons à être...Selon moi : Il Se veut Père et nous attend.
Pouvez-vous développer (avec exemples)?Le théorème selon lequel « les découvertes scientifiques sont neutres, c’est l’usage qu’on en fait qui leur donne un sens » heurte mon matérialisme marxiste et n’a jamais été démontré.
Ce qui conforte l’idée qu’un texte est dit sacré par la force d’une croyance et non ‘en soi’... En d’autres mots cela relativise la teneur de ce sacré...Bien sûr, il y a des tas de livres saints qui ont un contenu juridique daté et même considérablement dépassé.
J’ignore ce qu’il adviendrait si on se référait toujours au Code d'Hammurabi.
Encore une fois, qui est prêt à remettre en question ce qui le définit?
Je n’en suis pas si sûr vu qu’une quantité d’intelligence dont je ne peux mesurer l’ampleur est réservée au pouvoir, aux profits plutôt qu’à une vision commune axée sur le bien-être de l’humanité.L’humanité est en passe de dominer les éléments et la biologie au point de pouvoir envisager de marginaliser les catastrophes naturelles de toute nature, petites ou grandes.
Mon petit côté utopique?
Comme je l’exprimais, la balle est dans le camp des hommes, mais combien y a-t-il de camps?Et pour les maux causés par les humains à la Création tout entière, faut-il que D.ieu, béni soit-Il, soit plus éloquent qu’Il ne l’est déjà ?
Ou faut-il qu’Il intervienne avec Ses miracles et Ses anges à l’épée flamboyante ?
Quoi qu’il en soit, je suis plein d’espérance en même temps que je suis homme de peu de foi...
Mais au fond, je croirais plutôt à l'innocence originelle et donc que chacun fait ce qu'il fait compte tenu d'un tas de facteurs... La rédemption en ce sens n'a aucun sens vu que tous sont sauvés au nom de la demande de pardon de Christ, etc.