Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 20 août09, 01:23
Bonjour Wooden_Ali,
Merci pour vos interventions,
<<<. Penser que les mutations sont en quelque mesure que ce soit influencée par l'environnement n'est pas dans la Théorie de l'évolution
Pardonnez-moi si je me suis mal exprimée mais j’ai conscience de n’avoir jamais voulu dire ceci.
Si les mutations n’existaient pas, alors l’adaptation à l’environnement serait le fruit d’une seule vie et ne seraient pas héréditaires.
Mais les mutations génétiques existent.
Et ce sont les mutations qui assurent l’adaptation au milieu.
Les mutations sont aléatoires mais leurs conséquences ne le sont pas.
Le fait qu’une mutation ouvre une lignée pérenne est le fruit de l’interaction avec le milieu.
Le milieu n’influence pas les mutations, au grand dam de Lamarck, mais la sélection naturelle parmi tous les mutants est influencée par le milieu.
Voilà pourquoi ce ne sont pas les individus qui évoluent mais les lignées et les espèces.
Voilà pourquoi ce sont toujours et uniquement les mutations qui ont assuré l’adaptation.
<<<< Les vulgarisateurs scientifiques parlent ainsi souvent de la "stratégie" du liseron>>>>
Eh bien ! Je ne vois pas où mes formulations sont plus maladroites.
On connaît à peu près le point de départ : le monde inanimé.
On connaît bien le point de NOTRE arrivée.
Et l’on s’interroge sur l’itinéraire, sur le moteur et sur le carburant.
Le carburant serait les mutations,
Le moteur serait la sélection naturelle,
Et il ne reste qu’à trouver l’itinéraire suivi par ce sourd-aveugle, sans conscience et sans but.
Ce n’est pas de ma faute si cette question est si difficile que les vulgarisateurs ne peuvent s’empêcher de paraîtres finalistes.
Mais on perçoit bien leur idée : les fleurs ont développé d’innombrables adaptations pour optimiser la pollinisation. (Cela ne nous dit pas comment elles ont inventé les insectes, mais peu importe), telle ou telle forme spécifique d’adaptation propre à une fleur comme le liseron ressemble à un choix de la part du liseron, il aurait pu faire autrement mais c’est comme ça qu’il fait. Ce n’est pas finaliste, c’est anthropomorphique.
Ce n'est pas mieux, je ne souscris pas à ce genre de métaphore.
À vous lire si vous le désirez
Merci pour vos interventions,
<<<. Penser que les mutations sont en quelque mesure que ce soit influencée par l'environnement n'est pas dans la Théorie de l'évolution
Pardonnez-moi si je me suis mal exprimée mais j’ai conscience de n’avoir jamais voulu dire ceci.
Si les mutations n’existaient pas, alors l’adaptation à l’environnement serait le fruit d’une seule vie et ne seraient pas héréditaires.
Mais les mutations génétiques existent.
Et ce sont les mutations qui assurent l’adaptation au milieu.
Les mutations sont aléatoires mais leurs conséquences ne le sont pas.
Le fait qu’une mutation ouvre une lignée pérenne est le fruit de l’interaction avec le milieu.
Le milieu n’influence pas les mutations, au grand dam de Lamarck, mais la sélection naturelle parmi tous les mutants est influencée par le milieu.
Voilà pourquoi ce ne sont pas les individus qui évoluent mais les lignées et les espèces.
Voilà pourquoi ce sont toujours et uniquement les mutations qui ont assuré l’adaptation.
<<<< Les vulgarisateurs scientifiques parlent ainsi souvent de la "stratégie" du liseron>>>>
Eh bien ! Je ne vois pas où mes formulations sont plus maladroites.
On connaît à peu près le point de départ : le monde inanimé.
On connaît bien le point de NOTRE arrivée.
Et l’on s’interroge sur l’itinéraire, sur le moteur et sur le carburant.
Le carburant serait les mutations,
Le moteur serait la sélection naturelle,
Et il ne reste qu’à trouver l’itinéraire suivi par ce sourd-aveugle, sans conscience et sans but.
Ce n’est pas de ma faute si cette question est si difficile que les vulgarisateurs ne peuvent s’empêcher de paraîtres finalistes.
Mais on perçoit bien leur idée : les fleurs ont développé d’innombrables adaptations pour optimiser la pollinisation. (Cela ne nous dit pas comment elles ont inventé les insectes, mais peu importe), telle ou telle forme spécifique d’adaptation propre à une fleur comme le liseron ressemble à un choix de la part du liseron, il aurait pu faire autrement mais c’est comme ça qu’il fait. Ce n’est pas finaliste, c’est anthropomorphique.
Ce n'est pas mieux, je ne souscris pas à ce genre de métaphore.
À vous lire si vous le désirez