Veloth a écrit :
Est-ce que cela signifie « garder ses convictions quelles que soient les oppositions qui s'y puissent faire » ? En ce cas, on n'a finalement que la religion de ses parents (c'est d'ailleurs assez proche de la réalité ; ça ne te frappe pas que les enfants de musulmans soient pour la plupart musulmans, et que les enfants de chrétiens soient pour la plupart chrétiens ?).
Celui qui nait de nouveau en Dieu par le lavage du bathême de l'eau et la foi au sacrifice de Jésus sur la croix pour la rémission des péchés est libéré de toute ses convictions de sa vie jusqu'alors; il devient comme un petit enfant, propre à recevoir une nouvelle instruction en Vérité par le Saint Esprit de Dieu, il n'a donc plus de conviction mais il croît en Dieu en recevant une nouvelle instruction en Vérité. S'entêter en "ses convictions" n'est pas être en Dieu; celui qui s'entête en "ses convictions", est comme un idolâtre de lui-même; il conteste contre toute sagesse et intelligence sortie de Dieu, sa confiance n'est pas en Dieu mais en lui-même.
Tout enfant, comme tu le dis, reçoit instruction de ses parents jusqu'à un certain âge; ensuite, il fait ses propres choix; c'est donc erroné de dire que quelqu'un est ceci ou cela par l'instruction de ses parents. Cela est bien connue.
Veloth a écrit :Tu parles d'infidélité, mais d'infidélité à quoi ? Il y a selon moi une contradiction, ou du moins un paradoxe. Soit Dieu se révèle sans doute possible aux hommes, et dans ce cas-là il est difficile de concevoir qu'il existe tant de courants religieux ; soit il ne donne que des indices, qui se transforment en certitudes bien divergentes selon la personnalité de chacun.
Tes deux proposition ne suffisent pas.
Bien sûr, il est question d'une infidélité à un engagement; sans engagement il ne peut y avoir infidélité.
La possibilité de Dieu, pour l'homme, le laisse perplexe quand à prendre un engagement avec Dieu; le fait qu'il croit que Dieu est possible, le fait s'engager dans toutes sortes de sectes (philosophie, ésotérisme, génialogie ... etc) qui ne le conduise jamais vers Dieu.
Celui qui veut chercher Dieu, trouve beaucoup d'indices pour lui laissé croire que cela ne peut venir que de Dieu, s'enorgueillisant de ses découvertes, croyant que c'est par lui-même et ses efforts que cela lui est acquis, il se fait un dieu selon ce qu'il croit qu'il devrait être; c'est la multitude des religions, c'est pourquoi elles sont appelées des prostitués. Elles professent de servir Dieu alors qu'elles ne servent qu'elles-même et leurs convictions
Les religieux, ceux dont tu ne propose pas l'option, ceux qui naissent de nouveau en Dieu; ceux qui cherche à se faire expliquer l'oeuvre de Dieu par L'Éternel Dieu, ils ne se confient pas aux hommes pour comprendre ce qu'ils peuvent recevoir de Dieu. Ils n'ont pas de conviction en eux-même; ils espèrent en Dieu que L'Éternel les guides afin qu'ils lui soient agréable.
Veloth a écrit :Pourquoi avoir laissé Satan tenter (avec brio) de séduire les croyants ? Tu dis, si j'ai bien compris, que c'est pour distinguer fidèles et infidèles ; mais Dieu, omniscient, a-t-il besoin de Satan pour ce faire ? J'avoue avoir du mal à comprendre ton point de vue.
Tu y vas un peu fort là! Il n'y a rien de brillant dans le fait de séduire des croyants. Séduire des fidèles, il n'y a aucune réussite à constater. Au commencement, l'opposant devait veiller à assurer la fidélité volontaire de l'homme à l'égard de la parole de Dieu. Un jour, il outrepassa ce qui lui était permis et il s'éleva dans son coeur pour se croire supérieur à L'Éternel Dieu, et, il pécha, ce fût sa chute.
Tu as du mal à comprendre? Eh bien, voici une parabole de porté humaine : un homme ayant trois milles arpents de terre à entretenir et à cultiver; ferait-il tout lui-même? Ou enverrait-il des seviteurs pour veiller à ce que ses esclaves fassent les travaux en conformité avec ses instructions?
Je sais, c'est 2015, bientôt; mais dans le Royaume de Dieu, il y a des esclaves, des serviteurs et des fils; chacun étant bien traité selon son rang.
Les fils étant les serviteurs des esclaves; comme le "fils bien aimé" est venue pour servir et non pour être servit. Il dit aussi : "... quiconque voudra être le premier parmis vous, sera le serviteur de tous ..." Mais quand ceux qui sont servit sont des ingras et qu'ils méprisent le service; alors là, y'en a marre, c'est la révolte de Dieu, comme il le dit à Israël.
JP