draw a écrit :C'est pourtant claire, le fait tu expres abdel ?
après que le sacrificateur eut frapper Jésus, il lui demande pourquoi le frappe t'il ? qu'a t'il dit de mal ?
tu remarquera qu'il ne se defends pas, le sacrificateur aurait pu continuer a le frapper qu'il ne se serait toujours pas défendu, il lui demande simplement "pourquoi me frappe tu ?" c'est tout.
C'est trop dur pour ton petit cerveau de comprendre la légitimité de demander pourquoi est t'il frappé injustement ?
Et si on remet les choses dans son contexte, là on est pendant le procès de Jésus, si tu lis la suite, juste après je te rappelle qu'il se fait torturer, flageler et fini crusifié, et n'a pas levé le petit doigt. Comme quoi il tend bien l'autre joue.
Je pense surtout que peut-être d'après ce que comprend Abdel, "
tendre l'autre joue" signifie le faire physiquement. C'est-à-dire se laisser tabasser si quelqu'un nous agresse. A-t'il saisit le sens spirituel des paroles de Jésus ?
Voyons le verset dans son contexte :
Matthieu 5.38
Vous avez entendu qu’il a été dit : Œil pour œil, dent pour dent. Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre.
Si quelqu’un veut te traîner en justice, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
Voyez-vous ce que Jésus veut nous enseigner par ces exemples? Le thème commun qui lie tous ces exemples ensemble concerne l’action de donner à son prochain. À votre agresseur, vous donnez votre autre joue. À celui qui veut vous faire un procès, vous lui donnez votre manteau. Au soldat qui vous oblige de transporter son fardeau, vous lui donnez un mille de plus que ce qu’il demande. Au mendiant qui vous sollicite, vous lui donnez ce qu’il lui manque
Nous voyons ici le frappant contraste entre la mentalité charnelle et la mentalité spirituelle. L’homme charnel est esclave du péché et obéit à son influence. Le péché, par son caractère égoïste, incite constamment celui qu’il contrôle à accumuler des richesses, à prendre ce qui est à la portée de sa main. Mais l’homme spirituel réagit de façon contraire. Il cherche à donner plutôt qu’à prendre
Si Jésus voulait seulement nous enseigner qu’il ne faut pas se venger, alors il aurait été plus simple de dire,
‘Si quelqu’un te frappe sur la joue, ne le frappe pas. Ne riposte pas.’ Mais ce n’est pas exactement ce que Jésus a dit. Certes, il nous demande de ne pas répliquer, mais il nous demande aussi de faire quelque chose.
Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui l’autre. Voilà qui est plus exigeant que de se contenir et de ne rien faire. Il y a une signification spirituelle à l’action de présenter l’autre joue.
Lorsque Jésus nous demande de tendre l’autre joue, s’agit-il d’un commandement qu’il faut suivre à la lettre? Il faut prendre garde à ne pas les interpréter de façon trop littérale. Jésus ne nous demande pas ne mettre notre vie en danger. Il ne demande pas non plus que nous nous laissions exploiter. Personne n’a à être la proie d’un profiteur. Nous devons faire preuve de jugement. Quelques versets plus tôt dans le même Sermon sur la Montagne, Jésus dit,
Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi (Matthieu 5.29). Devons-nous suivre au pied de la lettre cette ordonnance du Christ? Pas du tout! Là n’est pas la question. Cette drastique déclaration a pour but de nous faire prendre conscience de l’extrême gravité du problème du péché.
l’homme spirituel est disposé à accepter la critique, les insultes, les menaces, voire même les blessures physiques, avec un cœur indulgent si cela peut donner l’occasion à certains de faire connaissance avec Dieu. Par une telle attitude, il surmonte le mal par la puissance réparatrice de l’amour.