La vie intelligente?
Posté : 02 mars04, 09:54
Texte d'après: Gilles Bernier.
Selon la position évolutionniste (Terre non créée), ilf audrait des millions d'années pour penser produire une planète comme la Terre. Le problème: Ces mêmes mulliards d'années ne permettent pas la stabilité éncessair à la vie complexe et rendent très improbable la thèse du développement naturel de plusieurs planètes abritant une vie intelligente.
. Quelques citations:
""'Univers est naturellement hostile à la vie. Ce qui s'est passé ici en quatre milliards d'années est vraiment exeptionnel. Comment se fait-il que la terre soit restée si stable si longtemps? Il y a quesque chose d'oncroyable et de mystérieux là-dedans.." (Donald Brownlee, co-auteur de Rare Earth - Why Complex Life Is Uncommon in the Universe, Actu, p. 25).
"On découvre aujourd'hui en combinant microphysique et astrophysique, à cause de certains tournants hautement improbables dans l'histoire de l'univers depuis le bigbang, que l'évolution cosmologique pouvait être "orientée" en fonction de la naissance de la vie et de l'apparition de l'homme sur terre. Comme l'écrit Steven Weinberg, prix Nobel de physique (...): "Il est difficile de ne pas croire que d'une certaine façon nous fûmes conçus dès le commencement." " (Reli, p.383).
"Il y a eu en août 1996, l'annonce de la découverte d'une météorite martienne contenant un supposé fossile de bactérie. tm-tam médiatique, de la Maison-Blanche, démenti discret quelques mois plus tard" (Actua, p. 28).
Paul Cook, un auteur de science-fiction: "Je crois, écrit-il, que Rare Earth va envoyer au chômage un tas d'écrivains de science-fiction. Toute une partie de la science-fiction, y compris ce que j'ai écris moi-même, a désormais l'air complètement imbécile!" (cité dans Actua, p. 30).
L'ILLUSION
Annonce de la découverte de glace par ci, d'une étoile comme le Soleil par là ou d'atomes essentiels ailleurs dans une galaxie et le public finit par croire que la vie est commune dans l'Univers. Les scientifiques créationnistes (Univers créée; oui,il y a même des scientifiques chrétiens qui font des recherches sur l'ADN!) ne se laissent pas impressionner par de telles annonces. Mais lorsque des scientifiques contemporains non créationnistes découvrent ce qui rejoint (milliards d'années ne moins) la foi des croyants, celà mérite qu'on s'y arrête un peu.
donald Brownlee et Peter Ward sont les auteurs d'un livre qualifié d'événement: Rare Earth - Why Complex Life Is Uncommon in the Universe (Une Terre rare: pourquoi la vie complexe est exceptionnelle dans l'Univers), paru en 2000 aux Éditions Copernicus.
Brownlee est un astronome spécialisé dans l'étude du système solaire et des poussières de comètes et mtorites. Ward est géologue et paléontologue. Ils ont participé à plusieurs articles et entrevues, dont un article publié dans le magazin, Scientific American avec un confrère, Guillermo Gonzalez. Tous trois sont membres du programme d'astrobiologie de l'University of Washington, lequel a reçu récemment un prix de reconnaissance de la NASA.
Selon la position évolutionniste (Terre non créée), il aurait fallu des milliards d'années pour produire une planète comme la Terre. Le problème? (car il y en a un gros): ces mêmes milliards d'années ne permettent pas la stabilité nécessaire et rendent peu probable la thèse du développement naturel de plusieurs planètes comme la nôtre, abritant une vie complexe ou intelligente.
Ces arguments méritent qu'on s'y attardent. En effet, loin de favoriser le développement de la vie, l'Univers se révèle en réalité hostile à son apparition et à sa conservation
Selon la conception de ces trois chercheurs américains, il y a en effet une énorme différence entre un microbe potentiel et la vie constituée en écosystème.
De plus, la présence de certains atomes au bon endroit et en interaction ne suffit pas pour étiquetter une planète du qualificatif "habitable". Encore faut-il qu'elle soit protégée des radiations et des impacts d'astéroides et comètes (SciAm, p. 65). Et ce ne sont que deux parmi de nombreux exemples que nous résumerons ici.
DES FACTEURS MULTIPLES EN COORDINATION
Voici une série de conditions essentielles pour une seconde "Terre". Et si l'une de ces conditions fait défaut, tout l'édifice s'écroule pour ce qui est de la vie animale comme nous la connaissons.
Existence d'un écosystème
Avant d'aller plus loin, il faut souligner un fait important. Si microbes il y a, ils doivent pouvoir parvenir à fabriquer de la biomasse à partir de l'énergie chimique jusqu'au développement d'un écosystème. Ce n'est pas le cas avec des microbes isolés vivant dans les glaces.
En effet, la vie mocrobienne isolée n'est pas significative selon Christopher McKay du Centre Ames des la NASA (QSc, p. 14-15). D'où le recours aux milliards d'années additionnelles ajoutés hypothétiquement pour le développement "naturel" de la Terre.
Une étoile seule
Si l'on cherche une planète qui puisse être favorable à l'apparition de la vie connue, il faut préalablement identifier une étoile seule, de masse appropriée et située dans la bonne partie de sa galaxie englobante.
Or, la majorité des étoiles comparables au Soleil sont en groupe de deux ou troix. Donald Brownlee affirme que contrairement à la croyance répandue et enseignée depuis des décennies, notre Soleil n'est pas représentatif des autres étoiles.
Une étoile avec une densité comprise entre une limite minimale et maximale
En effet, selon Brownlee, le Soleil n'est pas du tout représentatif de l'ensemble des étoiles. Par exemple, 95% des étoiles de notre galxie sont moins massives (Il existe un débat sur ce chiffre, comme quoi la Science n'est pas infaillible). Une étoile moins massive signifie moins d'émission d'énergie, donc une zone habitable plus près de l'étoile, voire trop près et ne permettant pas les milliards d'annéees de relative stabilité nécessaire (à une évolution sans Dieu).
De plus, les planètes situées trop près de leur étoile ont une rotation synchrone, présentant toujours la même face à leur "soleil". C'est ce qui est connu et observé à ce jour. Ceci implique un côté de chaleur infernale et un côté exposé au froid intersidéral.
Quand aux étoiles plus massives, elles ne vivraient pas assez longtemps pour le dévelppement d'une vie intelligente, Car on parlerait en ce cas que d'un "soleil" d'une durée de vie comptée en dizaines de millions d'années seulement, ce qui serait nettement insuffisant. En plus, les étoiles moins massives émettent davantage de rayons UV. "Ces rayons brisent la plupart des molécules biologiques et à fortes doses, endommagent l'atmosphère nécessaire à la vie" (QSc, p. 17).
Cette étoile située dans une zone précie de sa galaxie
De plus, l'étoile en question (et donc la planète cible) devrait se situer dans une zone précise de sa galaxie.
C'est le concept de GHZ (galactic habitable zone) traduit par "zone habitable galactique" (ZHG). Voir à ce sujet l'article Refuges for Life in a Hostile Universe, publié dans le magazine Scientific American (ScAm, p. 62).
Une planète trop à l'intérieur de sa galzie sera exposée à de fortes doses de particules de radiations qui pourraient en balayer la couche d'ozone.
Il faut aussi souligner que l'intérieur des galaxies est plus sujet aux instabilités orbitales alors que la stabilité est si nécessaires à un très lent développement de vie (c'est le cas si on exclut une intervention divine externe).
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Selon la position évolutionniste (Terre non créée), ilf audrait des millions d'années pour penser produire une planète comme la Terre. Le problème: Ces mêmes mulliards d'années ne permettent pas la stabilité éncessair à la vie complexe et rendent très improbable la thèse du développement naturel de plusieurs planètes abritant une vie intelligente.
. Quelques citations:
""'Univers est naturellement hostile à la vie. Ce qui s'est passé ici en quatre milliards d'années est vraiment exeptionnel. Comment se fait-il que la terre soit restée si stable si longtemps? Il y a quesque chose d'oncroyable et de mystérieux là-dedans.." (Donald Brownlee, co-auteur de Rare Earth - Why Complex Life Is Uncommon in the Universe, Actu, p. 25).
"On découvre aujourd'hui en combinant microphysique et astrophysique, à cause de certains tournants hautement improbables dans l'histoire de l'univers depuis le bigbang, que l'évolution cosmologique pouvait être "orientée" en fonction de la naissance de la vie et de l'apparition de l'homme sur terre. Comme l'écrit Steven Weinberg, prix Nobel de physique (...): "Il est difficile de ne pas croire que d'une certaine façon nous fûmes conçus dès le commencement." " (Reli, p.383).
"Il y a eu en août 1996, l'annonce de la découverte d'une météorite martienne contenant un supposé fossile de bactérie. tm-tam médiatique, de la Maison-Blanche, démenti discret quelques mois plus tard" (Actua, p. 28).
Paul Cook, un auteur de science-fiction: "Je crois, écrit-il, que Rare Earth va envoyer au chômage un tas d'écrivains de science-fiction. Toute une partie de la science-fiction, y compris ce que j'ai écris moi-même, a désormais l'air complètement imbécile!" (cité dans Actua, p. 30).
L'ILLUSION
Annonce de la découverte de glace par ci, d'une étoile comme le Soleil par là ou d'atomes essentiels ailleurs dans une galaxie et le public finit par croire que la vie est commune dans l'Univers. Les scientifiques créationnistes (Univers créée; oui,il y a même des scientifiques chrétiens qui font des recherches sur l'ADN!) ne se laissent pas impressionner par de telles annonces. Mais lorsque des scientifiques contemporains non créationnistes découvrent ce qui rejoint (milliards d'années ne moins) la foi des croyants, celà mérite qu'on s'y arrête un peu.
donald Brownlee et Peter Ward sont les auteurs d'un livre qualifié d'événement: Rare Earth - Why Complex Life Is Uncommon in the Universe (Une Terre rare: pourquoi la vie complexe est exceptionnelle dans l'Univers), paru en 2000 aux Éditions Copernicus.
Brownlee est un astronome spécialisé dans l'étude du système solaire et des poussières de comètes et mtorites. Ward est géologue et paléontologue. Ils ont participé à plusieurs articles et entrevues, dont un article publié dans le magazin, Scientific American avec un confrère, Guillermo Gonzalez. Tous trois sont membres du programme d'astrobiologie de l'University of Washington, lequel a reçu récemment un prix de reconnaissance de la NASA.
Selon la position évolutionniste (Terre non créée), il aurait fallu des milliards d'années pour produire une planète comme la Terre. Le problème? (car il y en a un gros): ces mêmes milliards d'années ne permettent pas la stabilité nécessaire et rendent peu probable la thèse du développement naturel de plusieurs planètes comme la nôtre, abritant une vie complexe ou intelligente.
Ces arguments méritent qu'on s'y attardent. En effet, loin de favoriser le développement de la vie, l'Univers se révèle en réalité hostile à son apparition et à sa conservation
Selon la conception de ces trois chercheurs américains, il y a en effet une énorme différence entre un microbe potentiel et la vie constituée en écosystème.
De plus, la présence de certains atomes au bon endroit et en interaction ne suffit pas pour étiquetter une planète du qualificatif "habitable". Encore faut-il qu'elle soit protégée des radiations et des impacts d'astéroides et comètes (SciAm, p. 65). Et ce ne sont que deux parmi de nombreux exemples que nous résumerons ici.
DES FACTEURS MULTIPLES EN COORDINATION
Voici une série de conditions essentielles pour une seconde "Terre". Et si l'une de ces conditions fait défaut, tout l'édifice s'écroule pour ce qui est de la vie animale comme nous la connaissons.
Existence d'un écosystème
Avant d'aller plus loin, il faut souligner un fait important. Si microbes il y a, ils doivent pouvoir parvenir à fabriquer de la biomasse à partir de l'énergie chimique jusqu'au développement d'un écosystème. Ce n'est pas le cas avec des microbes isolés vivant dans les glaces.
En effet, la vie mocrobienne isolée n'est pas significative selon Christopher McKay du Centre Ames des la NASA (QSc, p. 14-15). D'où le recours aux milliards d'années additionnelles ajoutés hypothétiquement pour le développement "naturel" de la Terre.
Une étoile seule
Si l'on cherche une planète qui puisse être favorable à l'apparition de la vie connue, il faut préalablement identifier une étoile seule, de masse appropriée et située dans la bonne partie de sa galaxie englobante.
Or, la majorité des étoiles comparables au Soleil sont en groupe de deux ou troix. Donald Brownlee affirme que contrairement à la croyance répandue et enseignée depuis des décennies, notre Soleil n'est pas représentatif des autres étoiles.
Une étoile avec une densité comprise entre une limite minimale et maximale
En effet, selon Brownlee, le Soleil n'est pas du tout représentatif de l'ensemble des étoiles. Par exemple, 95% des étoiles de notre galxie sont moins massives (Il existe un débat sur ce chiffre, comme quoi la Science n'est pas infaillible). Une étoile moins massive signifie moins d'émission d'énergie, donc une zone habitable plus près de l'étoile, voire trop près et ne permettant pas les milliards d'annéees de relative stabilité nécessaire (à une évolution sans Dieu).
De plus, les planètes situées trop près de leur étoile ont une rotation synchrone, présentant toujours la même face à leur "soleil". C'est ce qui est connu et observé à ce jour. Ceci implique un côté de chaleur infernale et un côté exposé au froid intersidéral.
Quand aux étoiles plus massives, elles ne vivraient pas assez longtemps pour le dévelppement d'une vie intelligente, Car on parlerait en ce cas que d'un "soleil" d'une durée de vie comptée en dizaines de millions d'années seulement, ce qui serait nettement insuffisant. En plus, les étoiles moins massives émettent davantage de rayons UV. "Ces rayons brisent la plupart des molécules biologiques et à fortes doses, endommagent l'atmosphère nécessaire à la vie" (QSc, p. 17).
Cette étoile située dans une zone précie de sa galaxie
De plus, l'étoile en question (et donc la planète cible) devrait se situer dans une zone précise de sa galaxie.
C'est le concept de GHZ (galactic habitable zone) traduit par "zone habitable galactique" (ZHG). Voir à ce sujet l'article Refuges for Life in a Hostile Universe, publié dans le magazine Scientific American (ScAm, p. 62).
Une planète trop à l'intérieur de sa galzie sera exposée à de fortes doses de particules de radiations qui pourraient en balayer la couche d'ozone.
Il faut aussi souligner que l'intérieur des galaxies est plus sujet aux instabilités orbitales alors que la stabilité est si nécessaires à un très lent développement de vie (c'est le cas si on exclut une intervention divine externe).
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