La puissance de l'Esprit, pour qui ?
Posté : 16 mars04, 11:33
Bonjour à tous,
Jésus, juste avant son départ vers le Père, a promis d'envoyer le Saint-Esprit (le Consolateur, l'Esprit de vérité, qui convainc de péché, de justice, de jugement). Mais à qui est-il donné ?
Si vous parcourez l'évangile de Jean, vous trouverez quelques graines de l'Esprit en Jn 1:32,33 ; 3:5-8 ; 4:23,24 ; 6:63 ; 7:37,39. Mais c'est dans le chapitre 14, lors du discours d'adieu, que Jésus va commencer à parler plus précisément du rôle du Saint-Esprit.
JN 14
15 Si vous m'aimez, gardez mes commandements.
16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous,
17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.
20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui.
Il est étonnant que Jésus encadre son discours sur l'Esprit par une référence aux commandements. Je crois qu'il veut ainsi affirmer que celui qui refuse de marcher dans l'amour, de se soumettre à toutes les lois de Dieu, ne peut recevoir l'Esprit.
C'est ce qu'il commence à dire à la fin du chapitre 13, à partir du verset 34 lorsqu'il nous invite à l'amour mutuel. Et cet amour là, de qualité Divine, ne peut se limiter à la lettre de la loi, c'est aussi pourquoi Jésus parle d'un commandement nouveau (13:34).
Maintenant, quels commandements dois-je garder ? Je répondrais tous, aussi bien ceux qui concernent ma relation avec Dieu, qu'avec mes semblables. Mais je crois que Dieu tient compte de mon niveau de compréhension de la loi et de mon niveau de fidélité.
Je crois qu'il est possible et même souhaitable qu'un chrétien évolue et progresse dans sa compréhension et son vécu de la loi. C'était l'expérience du peuple de Dieu "Israël" (Deutéronome 4:6 Vous les observerez et vous les mettrez en pratique; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront: Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent!). Cependant ce peuple qui fût sage à certains moments, a souvent perdu de vue les lois Divines, ou les a comprises et vécues de travers (formalisme, légalisme...).
VOULONS-NOUS ETRE REMPLIS DU SAINT-ESPRIT, comme à la pentecôte ? VOULONS-NOUS RECEVOIR UN JOUR LA PLUIE DE L'ARRIERE SAISON, promise avant le retour du Christ ? Alors, marchons dans l'obéissance comme Christ l'a fait ici-bas, en nous soumettant à toutes ses lois. Mais comme nous n'y parviendrons pas par nous-même, il nous faudra rester attacher au Cep, comme le sont les sarments, ce que nous dit Jésus à la suite du texte, en Jean chapitre 15.
Philippe
Jésus, juste avant son départ vers le Père, a promis d'envoyer le Saint-Esprit (le Consolateur, l'Esprit de vérité, qui convainc de péché, de justice, de jugement). Mais à qui est-il donné ?
Si vous parcourez l'évangile de Jean, vous trouverez quelques graines de l'Esprit en Jn 1:32,33 ; 3:5-8 ; 4:23,24 ; 6:63 ; 7:37,39. Mais c'est dans le chapitre 14, lors du discours d'adieu, que Jésus va commencer à parler plus précisément du rôle du Saint-Esprit.
JN 14
15 Si vous m'aimez, gardez mes commandements.
16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous,
17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.
20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui.
Il est étonnant que Jésus encadre son discours sur l'Esprit par une référence aux commandements. Je crois qu'il veut ainsi affirmer que celui qui refuse de marcher dans l'amour, de se soumettre à toutes les lois de Dieu, ne peut recevoir l'Esprit.
C'est ce qu'il commence à dire à la fin du chapitre 13, à partir du verset 34 lorsqu'il nous invite à l'amour mutuel. Et cet amour là, de qualité Divine, ne peut se limiter à la lettre de la loi, c'est aussi pourquoi Jésus parle d'un commandement nouveau (13:34).
Maintenant, quels commandements dois-je garder ? Je répondrais tous, aussi bien ceux qui concernent ma relation avec Dieu, qu'avec mes semblables. Mais je crois que Dieu tient compte de mon niveau de compréhension de la loi et de mon niveau de fidélité.
Je crois qu'il est possible et même souhaitable qu'un chrétien évolue et progresse dans sa compréhension et son vécu de la loi. C'était l'expérience du peuple de Dieu "Israël" (Deutéronome 4:6 Vous les observerez et vous les mettrez en pratique; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront: Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent!). Cependant ce peuple qui fût sage à certains moments, a souvent perdu de vue les lois Divines, ou les a comprises et vécues de travers (formalisme, légalisme...).
VOULONS-NOUS ETRE REMPLIS DU SAINT-ESPRIT, comme à la pentecôte ? VOULONS-NOUS RECEVOIR UN JOUR LA PLUIE DE L'ARRIERE SAISON, promise avant le retour du Christ ? Alors, marchons dans l'obéissance comme Christ l'a fait ici-bas, en nous soumettant à toutes ses lois. Mais comme nous n'y parviendrons pas par nous-même, il nous faudra rester attacher au Cep, comme le sont les sarments, ce que nous dit Jésus à la suite du texte, en Jean chapitre 15.
Philippe