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AUTHENTICITE DU CORAN

Posté : 21 sept.06, 14:34
par Yahya
Une authenticité indiscutable donne au texte coranique une place à part parmi les livres de la Révélation, place qu'il ne partage ni avec l'Ancien ni avec le Nouveau Testament.
Pour l'Ancien Testament, ce sont la pluralité meme des auteurs pour un meme récit et les révisions des textes effectuées,pour certains livres, à plusieurs époques de l'ère préchrétienne qui sont autant de cause d'inexactitude et de contradiction.Pour les Evangiles, dont prsonne ne peut affirmer qu'ils contiennent la relation toujours fidèle de la Parole de Jesus ou un récit de ses actes rigoureusement conforme à la réalité, et les rédactions successives des textes rendaient compte du manque certain d'authenticité.De plus, leurs auteurs ne sont pas des témoins oculairs.
Il faut souligner également la distinction qui doit etre faite entre le Coran, Livre de la Révélation écrite, et les hadyths,recueils de récits des actes et des paroles de Mahomet.Certains des compagnons du Prophète commencèrent à les rédiger dès la mort de celui-ci:l'erreur humaine pouvant s'y glisser, leur collection dut etre reprise plus tard et soumise à la critique la plus sérieuse, de sorte que, en pratique, c'est à des document très postérieurs à la mort de Mahomet qu'on attache le plus de crédit. Comme les textes des Evangiles ils ont une authenticité variable.Pas plus qu'aucun Evangile ne fut fixé du temps de Jesus(ils furent tous écrits bien après la fin de sa mission terrestre), aucun recueil de hadyths n'eut son texte arreté au temps du Prophète.
Pour le Coran, il en est tout autrement.Le texte fut à la fois récité par coeur, au fur et à mesure de sa Révélation, par le Prophète et les croyant autour de lui et fixé par écrit par les scribes de son entourage. Au départ, il présente par conséquent ces deux élément d'authenticité que ne possèdent pas les Evangiles.Il en sera ainsi jusqu'à la mort du Prophète. La récitation, à une époque où tout le monde n'écrivait pas mais pouvait retenir par coeur, offre, par la pluralité du controle possible au moment de l'établissement définitif du texte, un avantage considérable.
La Révélation coranique a été faite par l'Archange Gabriel à Mahomet. Elle s'étale sur plus de vingt ans de la vie du Prophète.
Ainsi le Coran renseigne lui-meme sur sa mise par écrit du vivant du Prophète. On sait que Mahomet avait autour de lui plusieurs scribes, dont le plus célèbre Zaid ibn Thabit laissa son nom à la postérité.
Toutes les fois qu'un fragment du Coran était révélé, le Prophète appelait un de ses compagnons lettrés, et lui dictait, tout en précisant la place exacte du nouveau fragment dans l'ensemble déjà reçu. Un célèbre récit nous dit que le Prophète récitait chaque année au mois de Ramadan, devant Gabriel, tout le Coran (révélé jusqu'alors)..,que le Ramadan qui précéda sa mort, Gabriel le lui fit réciter trois fois... On sait que dès l'époque du Prophète, les musulmans prirent l'habitude de veiller, le mois de Ramadan en récitant le Coran tout entier.
En meme temps, le Prophète recommenda que les fidèles apprissent par coeur le Coran, ce qu'ils firent pour tout ou partie du texte qui était récité lors des prières. C'est ainsi qu'il y eut des Hafizins qui connaissaient le Coran par coeur et le propogeaient. La double mèthode de conservation du texte par l'écriture et par la mémoire se révéla très précieuse.
Peu de temps après la mort du prophète(632), son successeur Abu Bakr, premier calife de l'Islam, demanda à l'ancien premier scribe de Prophète Zaid Ibn Thabit de préparer une copie, ce qu'il fit. Sur l'initiative de Omar (futur deuxième calife), Zaid consulta toute la documentation qu'il pouvait collecter à Médine: témoignage des Hafizins, copies du Livre faites sur divers objets et appartenant à des particuliers, tout cela pour éviter toute erreur possible de transcription. On obtint ainsi une copie très fidèle du Livre.Le calif Omar, en fit un seul volume qu'il conserva et donna à sa mort à sa fille Hafsa, veuve du Prophète.
Le troisième calife de l'Islam, Othman, qui exerça son califat de 644 à 655, chargea une commission d'exparts de pratiquer la grande recension qui porte son nom. Elle controla l'authenticité du document établi sous Abu Bakr et en possession jusqu'alors de Hafsa.La comission consulta des musulmans qui connaissaient le texte par coeur. La critique de l'authenticité du texte s'opéra d'une manière extremement rigoureuse. La concordance des temoignages fut jugée nécessaire pour retenir le verset qui put preter à discussion.
on pourrait s'interroger sur les motifs qui conduisirent les trois premier califes, Othman en particulier, à opérer des collections et recensions du texte. Ils sont simples: l'expansion de l'Islam fut d'une exttreme rapidité dans les toutes premières decennies qui suivirent la mort du Prophète et cette expansion se fit au milieu de peuples dont beaucoup possédaient des langues qui n'était pas l'arabe. Il fallut prendre des précautions indispensables pour assurer la propagation du texte dans sa pureté originelle.
Othman envoya des examplaires du texte de sa recension dans les centres de l'Empire islamique et c'est ainsi que, de nos jours,il existe des copies que l'on attribute à Othman, à Tachkent et à istanbul.Mis à part quelque éventuelles fautes de copie, les pièces les plus encienne connues de nos jours et retrouvées dans tout le monde islamique sont identiques; il en va de meme pour les pièces en Europe( à la bibliothèque nationale de Paris, il y a des fragments datant, selon les experts, des 8 ème et 9 ème siècle).La miltitude des textes enciens connus concorde à de très minimes variantes près, qui ne changent rien au sens général du texte, si le contexte admet parfois plusieurs possibilités de lecture en relation avec le fait que l'écriture ancienne était plus simple que l'actuelle.

Posté : 21 sept.06, 16:01
par diogene
Je vais me permettre ici de tempérer un peu votre belle envolée lyrique cher ami... enfin... si vous me le permettez...

Tout d'abord une question d'ordre purement historique...

1- Mahomet a t'il dit que l'Evangile et la Thora sont dignes de confiance?

Aujourd'hui tous les musulmans ou presque nous disent que ces livres sont falsifiés, et qu'ils ne sont pas la parole de dieu... et vous en donnez l'exemple dans ce texte que vous nous mettez ici.
Pourtant, cela semble bien contredire le coran qui dit que ces livres sont l'authentique parole de dieu du temps même de Mahomet...

""Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) CHEZ EUX DANS la Thora et L'EVANGILE""". Sourate 7:157

""Et l'image que l'on donne d'eux dans l'EVANGILE est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs. [Dieu] par eux [les croyants] remplit de dépit les mécréants. Dieu promet à ceux d'entre eux qui croient et font de bonnes oeuvres, un pardon et une énorme récompense"". Sourate 48:29

""" ceux qui suivent l'évangile doivent juger en accord avec ce que dieu à révélé dedans . Ceux qui ne jugent pas par les lois de dieu sont des faiseurs de mal."" Sourate 5:47


Nos versions actuelles de ces livres sont retranscrits sur des manuscrits antérieurs à Mohammed de plusieurs siècles... ce sont donc de ces évangiles dont parle mahomet... ils sont donc la parole de dieu???

Dans les hadiths, Al Bukhari affirme implicitement que le terme "l'Evangile" au singulier (Injil en arabe) se rapporte aux évangiles ou au Nouveau Testament.

""Aisha a rapporté :

... Waraqa était le fils de son oncle paternel, c.-à-d., le frère de son père, qui pendant la période Pré-Islamique est devenu un chrétien et avait l'habitude d'écrire l'écriture Arabe et avait l'habitude d'écrire LES EVANGILES en Arabe autant qu'Allah l'a souhaité pour écrire...""
Sahih Al-Bukhari, Volume 9, livre 87, Numero 111

""Aisha a rapporté :

Le Prophète retourna vers Khadija tandis que son coeur battait rapidement. Elle l'a emmené chez Waraqa bin Naufal qui était un converti chrétien et qui avait l'habitude de lire LES EVANGILES en Arabe...""
Sahih Al-Bukhari, Volume 4, livre 55, Numero 605

2- comment peut on lorsque l'on est musulman, dire et écrire le contraire de ce que le prophête a révélé???

Afin que vous ne pensiez pas que j'ai un parti pris, je me dois de vous signaler que je ne suis pas chrétien et que je n'étudie ces livres qu'à titre d'information et de culture...

En attendant votre réponse, je vous prie cher Monsieur de croire en mon profond respect.

Diogene

Posté : 21 sept.06, 21:42
par Jupiterus
Nous croyons à:
l'Evangile DONNE à Jésus
la Torah DONNE à Moïse
les originaux bien entendu (=première edition :) )

1) Les traductions, les traductions des traductions, les interprétations, les auteurs ..... ont tellement remaniés ces livres qu'on ne peux plus dire que ces livres sont les paroles de Dieu.

2) A côté de ces livres canoniques DECIDES par l'Eglise, d'autres existent et ont été DECIDE par l'Eglise d'être des falcifications... et DECIDE d'être apocryphes... ont-ils vraiment raison... sur quoi se basent-ils...

3) A l'époque du Prophète, les Chrétiens avaient sans doute en leur possession des écrits (dits apocryphes par l'Eglise)....

Toujours est-il que cette multitude d'EDITIONS est une preuve de DENATURATION.

authenticité du coran

Posté : 21 sept.06, 21:52
par Sarah
Cette authenticité est nul, parce quand on récite pas coeur, on peut sauter des mots et des phrases.

En plus la coran a été recopier des milliers de fois donc des fautes de frappes et des manquement de mots est normal après avoir recopier ces versets.

Posté : 21 sept.06, 22:12
par Mickael_Keul
puis Uthman est passé par là

voilà 2 ans maintenant que traine sur différents forums le défi suivant
prouvez moi que le coran est l'exacte transcription des "révélations" faites a Mohamed

jamais encore je n'ai eu de réponse sensée :wink: [/quote]

Posté : 21 sept.06, 22:39
par patlek
Il est interressant de savoir que parmi les scribes de mohamed, au moins un a apostasié; pour la raison suivante: il a constaé qu' il pouvait modifié le coran, en suggérant a mohamed d' ecrire de tel manière plutot que d' une autre.

Comme prophete, mohamed n' a jamais ete trés crédible, cette absence de crédibilité est meme inscrite dans le coran.
Par ailleurs a la mecque il n' a pas eut beaucoup de succés, a ce point qu' il devrat quitter a mecque pour medine (yatrib), et a medine, jamais les juifs, qui connaissait la bible ne le reconnaitront comme prophete, a ce point meme extreme, qu' ils préfereront pour une part, se faire expuser et dépouiller, et pour une autre part, se faire massacrer plutot que de meme faire semblant de se convertir.
Mohamed devrat son succés uniquement par le recours a la force et a la violence. C' est dire son peu de crédibilité.

Quand aux références du coran, elle sortent en grande partie de la bible.
(Les évangiles sont ignorées, le peu ou il y ait fait référence sont des apocryphe, et c' est trés mince (les oiseaux d' argile)

Mais sinon, mohamed repompe dans la bible et le judaisme quaziment tout. Et il réécrit allègrement les passages retenus au gré de son inspiration, et de sa conception de son "dieu".
Son idée de "dieu", est une idée d' un dieu violent et surtout fachiste.

Ce que mohamed retiendrat surtout , c' est le dieu violent et destructeur de la bible, le dieu de mohamed est le dieu qui fait peur, le dieu dominateur et violent.

Posté : 22 sept.06, 04:38
par diogene
hé oui... la coran... la bible... la torah... même combat...

allez aux feu tout ça.. et qu'on ne ressorte plus ces tissus d'aneries nauséabondes...

et le coran... nanani nanana...
et la bible patati patata...

bouh... :shock: ils nous gonflent un peu avec leurs bouquins

Posté : 22 sept.06, 07:59
par gaetan8888
Hello

Le coran

Les éléments les plus anciens que nous possédions sur la vie de Muhammad ont été écrits par Ibn Ishaq seulement en 750 ... mais son travail a été perdu, et n’est disponible que par morceaux dans une recension plus tardive de Ibn Hisham qui est mort en 834, soit deux cents ans après la mort du Prophète.
On dit qu’il y a six recueils corrects et authentiques de traditions Hadith sur la vie du Prophète ... mais ils ne datent que de deux à trois siècles aprés sa mort (leurs auteurs sont morts entre 870 et 915). Et un critique du dixième siècle a souligné la faiblesse de deux cents traditions incorporées dans les recueils de Muslim et Bukhari, qui pourtant passent pour sérieux
Dans son étude classique, "On the Development of Hadith", Goldziher a démontré qu’un vaste nombre de traditions Hadith, acceptés même dans les recueils musulmans les plus rigoureusement critiques, étaient des faux complets de la fin du 8ème et du 9ème siècle et, en conséquence, que les chaînes de transmission (isnads) qui les étayaient étaient totalement fictives.


Même le texte du Coran doit être considéré comme suspect.
Quand les premières citations du Coran apparaissent sur des pièces de monnaie et des inscriptions, vers la fin du septième siècle, elles montrent des divergences par rapport au texte canonique. Celles-ci sont insignifiantes du point de vue du contenu, mais le fait qu’elles apparaissent dans des contextes aussi formels que ceux-là ne colle pas avec la notion selon laquelle le texte avait déjà été fixé.

Il faut dire que le Coran écrit actuel n'est pas l'oeuvre de Muhammad ; il a été compilé après sa mort selon le gré de divers personnages. En conséquence, il a existé plusieurs Corans dont le contenu et l'organisation des versets étaient totalement différents. Celui qui est considéré comme LE Coran est celui d'Uthman (644-656), un calife despotique qui a détruit toutes les sources antérieures (Umar et Abû Bakr avaient aussi fait disparaitre de nombreuses versions auparavant).
Alors que les Musulmans modernes peuvent être liés par une position intenablement conservatrice, les érudits musulmans des premières années étaient bien plus flexibles, réalisant que des parties du Coran étaient perdues, perverties, et qu’il y avait plusieurs milliers de variantes qui rendaient impossible le fait de parler du Coran unique.
Et ils savaient que les Corans compilés par les secrétaires particuliers du Prophète étaient différents de celui d'Othman.

Dans les premiers siècles de l'Islam, beaucoup d'ouvrages furent écrits, qui relevaient des différences entre les Corans existants ; et bien qu'Othman affirmait et inscrivait une seule version, il fallut des années pour que les savants islamiques reconnaissent ce livre, et le propagent dans le monde islamique.
Voici les noms des sept livres importants et notables qui furent écrits par les savants, à propos des différences entre les Corans :

- Le "livre de la différence des livres" (les Corans de Médine, de Koufféh et de Bassora ) écrit par Kassâeï.
- Le "livre de la différence des livres", écrit par Khalaf.
- Le "livre de la différence des habitants de Koufféh, de Bassora, et de Damas en matière des livres", écrit par Farrâ.
- Le "livre de la différence de Mossahéf", écrit par Ibn Davoud Sédjestani.
- Le "livre de Madaéni sur la différence des livres", écrit par Madaéni.
- Le "livre de la différence des livres de Damas, Hédjaz et l'Irak", écrit par Ibn Amér Yahsébi
- Le "livre de Mossahéf", écrit par Mohammad Ibn Abd al Rahaman Isphahanï.

Quelles étaient les différences de Corans entre les secrétaires du Prophète et celui d'Othman ?

-Le Coran d'Imam Ali :
il fut ordonné en fonction des dates des révélations et contient un relevé des versets abrogatifs et abrogés (les versets qui se contredisent).

-Le Coran d'Abd Allah Ibn Massoud :
Fazl Ibn Châsan disait que le nombre et l'ordre des sourates différaient considérablement de ceux du Coran d'Othman, car dans le coran d'Ibn Massoud, il n' y a que cent dix sourates.
Les noms de beaucoup de sourates étaient plus longs que ceux du Coran d'Othman.
Il n'y avait deux sourates nommées "Sadjdéh" (prosternation).
Il y avait quelques sourates supplémentaires, comme "Havâmime" ou "Mossabahât" dans le coran et qu'on ne trouve pas ailleurs.
Certains versets différaient, surtout dans la sourate "Va al Assre" qui disait ceci :
"J'en jure par l'heure de l'après-midi, l'homme travaille à sa perte. Tu en excepteras ceux qui croient et pratiquent les bonnes oeuvres, qui recommandent aux autres la vérité et la patience !"

-Le Coran d'Abi Ibn Kab :
L'ordre des sourates était différent. Selon Fazl Ibn Ghasan le livre commencait par "Fatéhat al Kétab" (l'ouverture du livre), "Bagharéh" (la vache), "Néssâ" (les femmes), "Allé Omran" (la famille Omran), "Anâm" (les bienfaits), "Eerâf" (le purgatoire), "Maédéh" (la table), "Anfâl" (les surestimations), "Davoud" (David), "Tahâr" (les propres), "Insân" (l'homme), "Nabi Aliéh al Salam" (le missionnaire auquel salut), "Hai Ahl al Kétab" (les gens du livre)... ( Selon Al Féhreste -La liste d'Ibn Nadime Page 46). La sourates "Younesse" (Jonas) était absente. Les sourates n'atteignaient pas les 116 et un bon nombre n'existaient pas du tout dans le Coran d'Othman; comme les sourates "Davoud" (David), "Tahâr" (les propres), "Nabi Aliéh al Salâm", etc...

Ainsi comme l'affirmera l'Imam Ja'far qui ne mâchait pas ses mots, "le véritable Coran n'existe pas !"

Selon As-Suyuti (mort en 1505) Ibn ’Umar al Khattab aurait dit :"Que personne d’entre vous ne dise qu’il a acquis le Coran entier, car qu’en sait-il ? Beaucoup du Coran a été perdu ! Alors qu’il dise : J’ai acquis ce qui était disponible. " (As-Suyuti, Itqan, partie 3, page 72).
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Cela indique bien que le Coran ne nous a pas été retransmi dans son intégralité.

L’Imâm Al-Bukhârî et Ibn Jarîr disent que, selon Ubayy Ibn Ka`b et Anas b. Malik, ces paroles ont été révélées dans la Sourate 102 "At-Takâthur" (La course aux richesses) : "le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a dit : 'Si le fils d’Adam avait deux vallées de richesses, il souhaiterait que lui en fût échue une troisième. Rien ne peut remplir le ventre du fils d'Adam sauf la terre (= la mort), mais Dieu revient vers celui qui revient à Lui' ...".
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Pourtant on ne retrouve plus ce passage dans la sourate 102 (qui ne contient que 8 versets) du coran actuel. Il a donc été enlevé.

On rapporte qu'un homme récitait le Coran en compagnie de l'Imam Ja'far. Le narrateur dit qu'il entendit certains versets, durant la récitation, qui ne correspondaient pas à des versets reconnus. L'Imam Ja'far dit à la personne qui récitait : "Ne récite pas de cette manière. Récite comme les gens jusqu'à ce que le Mahdi (le Messie) arrive. Quand le Mahdi arrivera, il récitera le véritable Coran et le Coran compilé par Ali, sera de nouveau ramené !" (Usul Kafi: 2.622)
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Cela indique bien que les versions du Coran postérieures à celles d'Ali sont considérées comme défectueuses.

Selon Jabir, l'Imam Baqir aurait dit : "Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur. Les seules personnes à avoir entièrement compilé et appris par cœur le véritable Coran étaient Ali ibn Abi Talib et les Imams qui lui ont succédé !" (Usul Kafi: 1:228 )
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Les Chiites le confirment : "Celui qui a compilé le Coran véritable c'était Ali ibn alit tabib !" (A noter qu'ils estiment aussi que les versets relatifs à Ali ont été supprimés par Uthman, le calife imposteur anti-Chiites)

Selon As-Suyuti, Aïsha, l’épouse favorite du Prophète, aurait dit : "Du temps du Prophète, la sourate des Parties faisait deux cents versets à la lecture. Quand Uthman édita les copies du Coran, seuls les versets actuels furent enregistrés !" (73).
Selon As-Suyuti aussi, Uba Ibn Ka’b, l’un des grands compagnons de Muhammad, aurait demandé à l’un des Musulmans, "Combien y a-t-il de versets dans la sourate des Parties ?" Le Musulman dit : "Soixante-treize versets." Uba Ibn Ka’b lui raconta : "Autrefois il était pratiquement égal à la sourate de la Vache (environ 286 versets) et comprenait le verset de la lapidation". L’homme demanda : "Qu’est-ce que le verset de la lapidation ?" Uba Ibn Ka’b dit : "Si un vieil homme ou une vieille femme commettait l’adultère, lapidez-les à mort."
Au sujet de ce verset disparu, Ibn Majah a rapporté les paroles de Aisha qui disait : "Le verset relatif à la lapidation et à l'allaitement (9, 8a) est venu et sa feuille se trouvait sous mon lit : aussi, quand l'envoyé de Dieu mourut, et que nous fûmes occupés par les détails entourant sa mort, un animal domestique entra et dévora la feuille."
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Les textes historiques confirment effectivement que les anciens musulmans lapidaient les personnes adultères, suivant en cela ce qui était écrit dans un verset dont on n'a plus retrouvé la trace depuis.

Au sujet du verset 6 de la sourate 33 "Les confédérés" ("...Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères."), Uthman dit que le texte d'Ubai b. Ka'b comportait : "Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes ; et il est un père pour eux et ses épouses sont leurs mères."
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Voila encore une sourate qui a été modifiée.

Au sujet du verset 49 de la sourate 12 "Joseph" ("...Puis, viendra après cela une année où les gens auront beaucoup de pluies et presseront le raisin et les olives..."), l'Imam Ja'far raconta qu'un homme demanda comment il devait lire ce verset. Ali répondit que ce verset avait initialement été révélé comme suit : "Puis une année viendra ou les gens recevront une aide généreuse et ou il pleuvra abondamment" (Commentaire d'Al-Qummi: 192)
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Ce commentaire indique que le Coran a été modifié pour rendre service aux fantaisies des Califes amateurs de vin. Le mot Yâ'siroun ayant été transformé en Yâsiroun.
A noter que les Kharijites trouvaient que la sourate "Joseph" racontait une histoire trop offensante et érotique pour vraiment appartenir au Coran authentique. (Pourtant cette sourate s'inspirait d'un passage de l'Ancien testament).

Au sujet du verset 33 (ou 30) de la sourate 3 "La Famille d'Imran" ("...Certes, Allah a élu entre tous les hommes Adam, Noé, la famille d'Abraham et la famille d'Imran..."), le commentateur chiite Allamah Ali ibn Ibrahim AI-Qummi a dit : "Les mots 'La Famille de Mouhammad' étaient eux aussi révélés avec les mots 'La Famille d'Imraan'. Mais les compagnons du Prophète ont retiré les mots 'La Famille de Mouhammad' du texte original". (Commentaire d'Al-Qummi:308).
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Il est clair que ce commentaire accuse les Compagnons du Prophète d'avoir modifié le Coran.

Au sujet du verset 114 (ou 115) de la sourate 20 "Taha" ("...En effet, Nous avions auparavant fait une recommandation (ou un pacte) à Adam, mais il l'oublia, et Nous n'avons pas trouvé chez lui de résolution ferme..."), Usul Kafi a rapporté que l'Imam Ja'far aurait dit que ce verset avait initialement été révélé avec les mots suivants : "Nous avons parlé à Adam de Mohammed, Ali, Fatima, Hassan, Hussain et des Imams, leurs progénitures, mais Adam a oublié." (Usul Kafi : 1:416)
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On retrouve ici l'écho de la guerre entre les partisans de Ali (proto-Chiites) et les partisans d'Uthman (proto-Sunnites) qui trafiquaient le contenu du Coran et des hadiths pour essayer de difamer leurs adversaires tout en se glorifiant eux-mêmes.

Au sujet du verset 9 (ou 10) de la sourate 47 "Muhammad" ("...C'est parce qu'ils ont de la répulsion pour ce qu'Allah a fait descendre. Il rendra donc vaines leurs oeuvres..."), l'Imam Mohammed Baqir aurait dit que l'ange Jibreel avait transmis initialement le verset comme suit : "C'est parce qu'ils découvrirent ce qu'Allah révéla à propos de Ali." C'est ainsi que les apostats enlevèrent le nom de Ali du Coran. (Commentaire d'Al-Qummi: 1011)
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On retrouve encore ici l'écho des guerres entre partisans de Ali et partisans d'Uthman : Les chiites accusent des sunnites d'avoir effacé les textes louangeant leur chef Ali.

Dans le verset 29 de la sourate "Waqi'ah", il est écrit :"Et les gens de la droite ; Que sont les gens de la droite ? Ils seront parmi des jujubiers sans épines, et parmi des bananiers aux régimes bien fournis." Une personne récita ce verset en présence de Ali. Celui-ci dit que le mot "Talh" n'était pas le bon et que l'on devait lire Tal'a comme dans la sourate Shu'araa. Certains demandèrent pourquoi ils ne changeraient pas le mot pour réécrire le bon. Ali répondit que le temps n'était pas encore venu de le faire car corriger le Coran ne ferait que troubler les gens. Il fut dit la même chose aux Imams, seul le Mahdi (le Messie) aura le droit de réintroduire le Coran tel qu'il était au temps du Prophète. (Commentaire d'Al-Qummi: 1067)
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Ici aussi les Chiites prétendent qu'Ali savait que le Coran avait été corrompu.

Un des scribes suggéra de rajouter deux versets en l'honneur du Prophète à la fin de la sourate 9 "Le repentir". La majorité des scribes fut d'accord avec lui. Ali, quant à lui, trouva la chose scandaleuse. Il ne cessa de leur répéter, avec véhémence, que la parole de Dieu ne devait jamais subir la moindre altération.
De nombreux documents font référence au désaccord d'Ali. Par exemple, Jalaluddin Al-Suyuty, a écrit en 1318 : "On demanda à Ali : 'Pourquoi restes-tu chez toi ?' Il leur répondit : 'On a rajouté quelque chose au Coran et j'ai fait le serment de ne sortir que pour la prière tant que le vrai Coran ne serait pas rétabli !' " (Al Itqaan fee 'ulum al Quran, p.59)
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Justement, ces deux versets (128 et 129, ou 130) de la sourate 9 ont toujours été douteux. Par exemple, on peut lire dans la fameuse Hadith de Bukhary et le fameux Itqaa de Al-Suyuty que "chaque verset du Coran a été vérifié par de nombreux témoins, les versets 128 et 129 de la Sourate 9 mis à part. Seul Khuzeimah Ibn Thaabet Al-Ansaary les avait en sa possession." Lorsque cet étrange fait fut remis en cause par certains, quelqu'un apporta une Hadith disant que "Le témoignage de Khuzeimah vaut le témoignage de deux hommes !!!" "... ce qui n'est autre qu'un argument d'autorité.

Mullah Muhsin Kashani, un savant Chiite du 11ème siècle, fait le commentaire suivant : "Il est clair, d'après toutes les traditions et récits de la famille du Prophète, que le Coran que les musulmans possèdent de nos jours, n'est pas le Coran complet tel qu'il a été révélé à Mohammed. Certains versets contredisent même ce qui a été révélé. Parmi les versets qui ont été modifiés ou qui disparurent figurent ceux où apparaissaient les noms d'Ali, 'la Famille de Mohammed' et à plusieurs reprises certains ou figuraient les noms d'hypocrites. Plus encore, l'ordre des sourates dans le Coran actuel n'est pas celui qu'avait choisit Allah et son Messager". (Tafseer de Saafi : l:32).

Abû Mansur Ahmed Tibrisi, un célèbre savant Chiite du 8ème siècle, a écrit: "Enumérer les modifications et les oublis de ce type (dans le Coran d'aujourd'hui) deviendrait vite un travail laborieux et pourrait mettre à jour ce que la Taqiyyah m'oblige à ne pas divulguer (Taqiyyah = pratique Chiite consistant à cacher la vérité pour des raisons religieuses)..." (AI-Ihtijaj de Tibrisi 1:254)

Jabir a rapporté que l'Imam Bar a dit : "Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur ! Le Prophète dit alors : c'est ainsi que le démon m'a envoyé ses deux serviteurs à l'instant Abu Bakr et Umar". (Commentaire de bas de page de la traduction de Maqbool : Sourate "Hajj": 674)

Le Mullah Baqir raconte un récit rapporté par l'Imam Zainul Abideen selon lequel un homme vint voir l'Imam et lui demanda de l'informer à propos d'Abû Bakr et de Umar. L'Imam lui dit qu'ils étaient tous les deux des mécréants. (Haqqul Yaqeen : 551)

-Al haj annouri attabrassi, mort en 1230, rapporte dans son livre "Fassl al khitab fi tahrifi kitabi rabbi al arbabe" que plus de 300 grands savants schiites ont déclaré à l'unanimité que le Saint Coran a été falsifié ou modifié.
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On peut résumer ainsi ce que disent les Chiites à ce sujet :

- Le texte du Coran dont les musulmans disposent n'est pas conforme à ce qui a été Révélé au Prophète Muhammad. Ceux qui ont compilé cette version (c'est-à-dire les Compagnons, parmi lesquels Abu Bakr, Umar et Uthmân) ont falsifié ce Texte révélé afin de servir leurs intérêts.

- Des passages et même des sourates entières du Coran contenant, notamment les vertus de Ali et des gens de la famille du Prophète Mouhammad ont été effacés par les "hypocrites" (c'est-à-dire des Compagnons) anti-chiites. An Noûri At Tabrassi affirme que les savants chiites qui renient la falsification du Coran n'agissent que par "taquiyya" (attitude qui a pour but de dissimuler sa foi réelle).

- Selon les Chiites, le texte révélé n'a été compilé sous sa forme originale et dans son intégralité que par Ali. Des membres d'un cercle très fermé de l'élite chiite prétendent connaitre néanmoins le contenu de cette compilation. Mais il n'ont pas le droit de la dévoiler au grand public (même au sein des chiites): Ce n'est que lorsque celui qu'il considèrent comme étant leur douzième imâm infaillible ("le Mahdi", caché dans une grotte depuis douze siècles) reviendra parmi les hommes, qu'il dévoilera à nouveau en public la véritable et authentique compilation du Qour'aane.

Même par l'analyse du style poétique, on peut déceler des phrases suplémentaires qui ont été ajoutées au Coran car elles rompent le rythme et la versification des sourates.(ex : 20-15, 78-1 à 5, 78-32 à 34, 74-31 et 50-24 à 32).
Ainsi la sourate 42-36 à 38 a été visiblement rajoutée pour justifier le choix d'Uthman comme calife à la place d'Ali. De même, une glose a été ajoutée à la sourate 104 pour traduire faussement hawiya ("sans enfant") par hotama ("feu de l'enfer").

Le chrétien Al-Kindi (à ne pas confondre avec l’Arabe, philosophe musulman) écrivant aux alentours de l’an 830, critiquait le Coran en ces termes :
"Le résultat de tout ceci est patent pour vous qui avez lu les écritures et qui voyez comment, dans votre livre, les histoires sont brouillées ensemble et entremêlées ; une preuve que beaucoup de mains différentes ont été à l’œuvre, et ont causé des divergences, ajoutant ou retranchant tout ce qui leur plaisait ou déplaisait. Et maintenant, voici les conditions d’une révélation envoyée ici-bas depuis le Ciel ?"
A noter, également, que le Coran aurait été mal traduit.
Christoph Luxenberg, éminent professeur de linguistique, a montré que de nombreux passages obscurs du Coran s’éclaircissent si on lit certains mots en syriaque et non en arabe.
Ainsi fait-il disparaître les houris, vierges aux grands yeux de biche du Paradis, toujours consentantes, promises aux croyants.
Selon la nouvelle analyse avancée par Christoph Luxenberg, qui s’appuie sur les Hymnes d’Ephrem le Syrien, le contexte est clair : ce sont de la nourriture et des boissons qui sont offertes, et non des jeunes filles pures.
En syriaque, le mot “hour” est un adjectif féminin pluriel qui signifie blanc, dans lequel le mot “raisin” est implicite.Les éphèbes immortels ou les jeunes filles semblables à des perles décrites par des sourates (exemples : 44-54, 52-20 et 56,22) seraient nés d’une interprétation erronée d’une expression qui signifie en syriaque “des raisins frais”, que les justes auront le plaisir de goûter, par opposition aux breuvages bouillants réservés aux infidèles et aux damnés.
"Nous leur aurons donné pour épouses des Houris aux grands yeux" se transforme alors en : "Nous leur donnerons une vie facile sous de blanches et cristallines grappes de raisin".
En tentant de lire à partir du vocabulaire arabo-syriaque d'autres passages obscurs du Coran, les résultats sont étonnants. Ainsi, dans le verset 24 de la sourate 19 ("Marie"), par exemple, il est question de Marie, qui est accusée de grossesse illégitime et chassée par ses parents. Avant l'accouchement, elle se retire sous un palmier et dit: "Dussé-je être morte plutôt que de vivre à cette heure!" Jésus, qui vient de naître, lui dit : "Ne t'attriste pas, ton Seigneur a mis au-dessous de toi un ruisseau". Pourtant le mot "sariya" ne signifie pas "ruisseau" en arabe. C'est en fait un adjectif araméen qui signifie "légitime". Et "au-dessous de toi", lu à l'araméenne, signifie "accouchement". Cela donne alors : "Ne t'attriste pas, ton Seigneur a rendu ton accouchement légitime". Alors là, ca devient clair : Marie ne souhaitait pas la mort parcequ'elle avait soif mais parcequ'on lui reprochait d'avoir un fils illégitime.
Un autre exemple est celui de la sourate 108 ("Al-Kawthar /L'Abondance") , dont le sens est obscur :
"En vérité, Nous t'avons donné l'ABONDANCE. Prie donc ton Seigneur et SACRIFIE ! En vérité, celui qui te HAIT se trouve DÉSHÉRITÉ".
Tous les chercheurs reconnaissent que cela n'a pas de sens. Mais avec une lecture syro-araméenne, cela donne :
"Nous t'avons donné la PERSÉVÉRANCE. Prie donc ton Seigneur et PERSISTE !
Ton ADVERSAIRE se trouve alors VAINCU".
A l'origine de cette courte sourate, se trouve une liturgie syriaque, réminiscence de la première épître de saint Pierre 5, 8-9.

Mais il y a plus grave :
Même Muhammad est suspecté de ne pas avoir transcrit fidèlement la parole de Dieu :

Le Coran passe pour être la parole de Allah (voir les sourates 43-3, 55-77, 85-22). Pourtant des sourates s'adressent à Dieu à la 2ème personne (sourates 1-4 à 6, 113, 114, 27-91, 6-104 à 114); de même, dans les sourates 75-1 et 90-1, Allah jure au nom d'Allah ! Se parle-t-il à lui-même ? (Quand aux sourates 19-64 et 36-164 à 166, il est clair que ce sont des anges qui s'y expriment et non pas Dieu.)
Cela indique donc que certaines sourates ont été acceptées alors qu'elles ne venaient visiblement pas de Dieu.

Selon At Tabari et Ibn Sad, Mahomet aurait accordé quelques concessions pour amadouer les non-musulmans de la Mecque : il aurait ainsi dit qu'on pouvait adorer les "trois filles d'Allah" (des déesses paiennes). Par la suite, il aurait retiré ces paroles de la sourate 53-19 à 23 en disant que c'était le diable qui les lui avait soufflées (ce sont les fameux "versets sataniques").
Cela montre que l'on ne peut pas se fier aveuglément à tout ce qu'a révélé le Prophète.

Le célèbre commentateur Boukhari a rapporté l'anecdote suivante : "Le Prophète, ayant entendu quelqu'un réciter le Coran à la mosquée, dit : 'Dieu fera miséricorde à cet homme, car il m'a rappelé tel et tel verset qui m'ont échappé dans telle et telle sourate'."
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Cela montre que la mémoire de Prophète était faillible. Peut-on alors lui faire confiance pour la retranscription des paroles de Dieu ?

Une autre fois, c'est un compagnon du Prophète, le futur calife Umar, qui se flatte d'avoir été à l'origine d'une révélation : "J'ai dit : 'ô apôtre d'Allah, des gens bien et des gens moins bien fréquentent tes femmes. Si tu leur ordonnais de se voiler ?' Alors, le verset du voile est descendu." et dans les hadiths (Vol. 1:148) recueillies par Boukhari, on lit :"Umar était extrêmement désireux que les versets de Al Hijab (observance du voile par les femmes musulmanes) soient révélés. Accédant à ses désirs, Allah révéla les versets de Al Hijab. "
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Si même le Prophète laisse nimporte qui inventer de nouvelle sourates, alors comment se fier au contenu du Coran ?

Ibn Abi-Sahr (Abd Allah ibn Sad Abi Sahr) était le scribe du Prophète. Il se flattait d'avoir pu noter "miséricordieux" et "absoluteur", là où le prophète lui avait dicté "sage" et "puissant".
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On notera que Ibn Abi-Sahr finira plus tard par apostasier l'islam, estimant qu'un Prophète qui laissait son scribe modifier la parole de Dieu ne pouvait pas être un prophète véridique. Il était également dégoûté par l’opportunisme des révélations divines, qui tombaient toujours à pic pour justifier les actes du Prophète. Il fut plus tard exécuté...


A noter aussi que le Coran contient des mots non-arabes : n'est-ce pas une preuve qu'il a été retouché au contact de populations non-arabes converties à l'islam ?
On trouve, par exmple : "qintâr "(Coran 3/14), d'origine byzantine ; "surâdiq" (75/51), d'origine abyssinienne ; "sundus" (18/31), d'origine persane ; etc. etc... Or le Coran se prétend lui-même être "en arabe pur". La conclusion est donc que ces mots non-arabes ont été rajoutés au texte originel (qui était "en arabe pur") lors de la conquête de territoires perses et byzantins par les Arabes, après la mort du Prophète.

Exemples de termes persans dans le Coran :

Abarigh, Estabragh,Tanour,Djahanam, Dinar, Al Rass,Al Rome, Zandjébil,
Sédjil, Saradégh, Saghar, Salsabil, Sndass, Ghofl, Kafour, Kanz, Kourte,
Madjous, Mardjan, Mask, Maghalid, Mazdjah, Né, Houd, Yagoute, Al Yahoud.

Exemples de termes abyssins / éthiopiens :

- Ela Raéc, Avâh, Avâb, Al Djabt, Horm, Haub, Dôrï, Sïnïn, Shatre,
Tâhâ, Tâghoute, Al Eram, Ghéise, Ghoureh, Kafle, Machcouh, Mansâh, Nachééh,Yassin, Yassdon.

Exemples de termes romains dans le Coran :

Sérâte, Tafagh, Ferdôs, Ghéste, Ghéstass.

Exemples de termes syriens dans le Coran :

Yam, Houn, Ghouyoum, Addan, Toure.

Exemples de termes hébraïques dans le Coran :

Akhlad, Baïre, Raéna, Al Rahmân, Tavâ, Marghoum, Hodnâ, Ghamle.

Exemples de termes nabatéens dans le Coran :

Varz, Varâ, Malakoute, Côfre, Ghat, Mazhan, Sinâé, Sôfréh, Havâriyoun,
Hasbe, Akvab, Asphar, Al, Alîm.

Certains versets du Coran sont même des traductions des Gattas de l'Avesta :

"Lorsqu'au début de l'univers, tu nous as créés, et soufflé de ta nature
pour nous offrir la raison, lorsque tu nous as inspiré de la vie."
(l'Avesta)
= la sourate 15 - le verset 29 du Coran.

"Quelle est la punition de celui qui rend maître le menteur impur?"
(l'Avesta)
= "la Sourate 9 - le Verset 31 du Coran.

"Quel est la sanction dece malveillant qui ne gagne sa vie qu'en blessant les agriculteurs honnêtes et les animaux ?" (l'Avesta)
= la Sourate 9 - le Verset 34 du Coran.


Et une anecdote pour finir :

Jusqu'aux alentours de l'An Mille, les commentaires autour du Coran ont été innombrables, en liaison avec une grande effervescence intellectuelle.
Mais en l'an 1019, le calife abasside de Bagdad, Al Qadir, craignant que la libre discussion ne mène à des divisions, a fait lire au palais et dans les mosquées une épître dite «épître de Qadir» (Risala al-qâdiriya) par laquelle il a interdit toute exégèse nouvelle et fermé la porte à l'effort de recherche personnel des musulmans (l'ijithad).
Cette décision a été d'une importance capitale pour l'islam. Elle a tué l'esprit critique et favorisé l'imitation servile (le taqlid). Toute recherche sur le texte primordial du Coran devenait alors impossible... et toute chance de trouver la vérité aussi.
Mais ...
En 1972, au cours de travaux de restauration, des ouvriers ont trouvé une cachette dans les combles de la grande mosquée Jama'a al-kabir de Sanaa, capitale du Yémen. une sorte de cachette, ce qu'on appelle une "tombe de papiers".
Le dr Gerd-Rüdiger Puin a découvert alors qu'on était en présence de manuscrits arabes du Coran parmi les plus anciens connus. Il obtint le droit d'en tirer des microfilms, malgré les réticences de ses hôtes, car les autorités du Yémen ne souhaitaient pas que le contenu des manuscrits soit révélé au grand public. Le Dr Puin soupçonnait même les Yéménites d'avoir volontairement exposé à la lumière ses microfilms, pour les rendre inutilisables. Cependant les pellicules étaient voilées, mais encore lisibles.
Quelle inavouable vérité renferment donc les manuscrits de Sanaa ? Pour le Dr Puin, ils constituent la preuve que le texte coranique a connu des "évolutions". Bref, qu'il a une histoire. Et cette hypothèse n'est tout simplement pas admissible pour l'islam sunnite.
Gerd Puin a étudié le fac-similé des manuscrits de Sanaa : "Il s'agit d'un Coran de style hedjazien, qui correspond à la graphie en vigueur à la fin du VIIe siècle dans le Hedjaz, la région de La Mecque et de Médine." Le manuscrit daterait de 680 environ.
En comparant les manuscrits il relève une dizaine de variantes par page avec le Coran actuel, mais qui ne sont "pas significatives". La découverte qui l'enthousiasme le plus est un palimpseste : un manuscrit sous l'écriture duquel apparaît nettement un autre texte, effacé par lavage. "Ce texte est également un passage du Coran, écrit dans le même style archaïque. Il est malheureusement impossible de le déchiffrer. Sans doute s'agit-il du plus ancien texte coranique connu.
Pourquoi l'a-t-on 'lavé' ? Peut-être simplement parce que son contenu n'était plus admissible..."



Gaétan

authenticité du coran

Posté : 22 sept.06, 09:04
par Sarah
Gaétan pourrais-tu donner les source STP car cela m'intéresse mais sans les source on ne me croit pas.

dorcas

Re: authenticité du coran

Posté : 23 sept.06, 15:28
par gaetan8888
Sarah a écrit :Gaétan pourrais-tu donner les source STP car cela m'intéresse mais sans les source on ne me croit pas.

dorcas
Hello

Bon nombres viennent des divers textes des Hadith (commentaires du coran).

J'ai pris la majeur parties de cela sur ce fil de discution dans les très bon textes de celui qui a le pseudo Frère Willy, et je résumais quand je pouvait. Voici le lien;
http://www.alslg.org/forum/showthread.p ... 702&page=1

Ca vaut la peine de savegarder sur ton Pc toutes les interventions de Frère Willy car il est très bien documenté.

Gaetan

authenticité du coran

Posté : 23 sept.06, 21:57
par Sarah
Merci Gaetan j'ai ce forum dans mes favori.

Bonne journée

Posté : 24 sept.06, 05:29
par Yahya
gaetan!

pourquoi vous trempez les gens avec ces commentaire de savants chiites,qui ne savent presque rien sur la vérité de la Religion tout comme les crétiens!!!

Posté : 24 sept.06, 05:43
par septour
le coran n'est pas plus exact que la bible ;ils sont tous deux passés par les mémes "itinéraires": période de bouche a oreille,puis écritures diverses et enfin reunion des écritures en un seul livre.
le coran a cependant l'avantage d'étre moins ancien que la bible et a donc eu moins de malchances que cette derniere d'étre "malmené". :D

Posté : 24 sept.06, 06:13
par bsm15
N'importe quoi. Ce qui compte c'est la durée de la période de "fixation", pas l'ancienneté.

Posté : 24 sept.06, 06:16
par Yahya
alors pour sauver sa peau ,il ya beaucoup de chances ds le Coran que ds la bible!