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Avant l’époque islamique le judaïsme avait été réduit à un amalgame de rituels et de sacrements ternes et sans vie, dénués de toute signification. De plus, en tant que religion soutenant la division raciale, il n’avait jamais eu aucun message à transmettre aux autres nations ou destiné au bien-être de l’humanité en général.
La Gemara babylonienne(si populaire au cours du sixième siècle qu’elle était souvent préférée à la Torah par les juifs orthodoxes) illustre de façon typique le caractère rudimentaire de la compréhension intellectuelle et religieuse des juifs du sixième siècle, et cela en raison des commentaires facétieux et imprudents sur Dieu, ainsi que des nombreuses croyances et idées totalement absurdes et scandaleuses que l’on y retrouve, ce qui dénote non seulement un manque de sensibilité, mais aussi un manque de consistance avec la croyance monothéique juive.
Dès ses débuts, la chrétienté était livrée à la ferveur de ses évangélistes trop zélés, à l’interprétation arbitraire de ses principes par des pères de l’Église ignorants, et à l’iconolâtrie des païens convertis à la chrétienté. La doctrine de la trinité, qui s’est accaparée la première du dogme chrétien dès la fin du quatrième siècle a été décrite ainsi dans la New Catholic Encyclopedia :
Il est difficile, dans la seconde moitié du 20e siècle, de présenter un exposé clair, objectif et honnête de la révélation, de l’évolution doctrinale et de la conception théologique du mystère de la trinité. Le débat trinitaire, tel que conçu par les catholiques romains ou par d’autres dénominations, n’est pas aussi homogène qu’on le croit. Deux choses se sont produites. Une entente entre les exégètes et les théologiens bibliques, incluant un nombre croissant de catholiques romains, selon laquelle nul ne doit discuter de la trinité telle que présentée dans le Nouveau Testament sans être réellement qualifié.
Et une entente parallèle entre les historiens du dogme trinitaire et les théologiens méthodiques selon laquelle lorsque quelqu’un parle de trinitarisme non-qualifié, il fait alors référence à la période comprise entre les origines de la chrétienté jusqu’au dernier quart du 4ème siècle. Car ce n’est qu’à ce moment-là que ce qui pourrait être appelé le dogme trinitaire définitif « un Dieu en trois personnes » a été profondément assimilé à la vie chrétienne et au mode de pensée chrétien.
Retraçant les origines des coutumes, rites, festivals et offices religieux païens chez les idolâtres convertis au christianisme, un autre historien de l’Église chrétienne nous fait un compte rendu explicite démontrant à quel point les premiers chrétiens s’efforçaient d’imiter les nations païennes. Le révérend James Houston Baxter, professeur d’histoire ecclésiastique à l’Université de St. Andrews, écrit, dans son ouvrage intitulé The History of Christianity in the Light of Modern Knowledge (L’histoire de la chrétienté à la lumière des connaissances modernes) :
Si le paganisme a disparu, c’est moins par anéantissement que par absorption. Presque tout ce qui était païen a survécu en étant transmis au christianisme, qui lui a donné une appellation chrétienne. Privés de leurs faux dieux et héros, les hommes ont facilement et plus ou moins consciemment revêtu des attributs de ces dieux et héros un martyr local, en plus de donner son nom à une de leurs statues, reportant sur lui le culte et la mythologie associés aux déités païennes.
Avant même la fin du siècle, le culte du martyr était devenu universel et ce fut le premier pas vers l ‘imposition d’un être humain déifié comme intérmédiaire entre Dieu et l’homme qui, d’une part, était une conséquence de l’arianisme et qui, d’autre part, allait être à l’origine de nombreuses pratiques et de la foi typiques de l’époque médiévale. Plusieurs festivals païens furent adoptés et renommés ; dès l’an 400, le jour de Noël, qui était en fait l’ancien festival du soleil, était devenu le jour de naissance de Jésus.
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