[Taoisme] Et le Tao
Posté : 17 juin03, 05:16
TAOÏSME, subst. masc.
Philosophie religieuse chinoise réputée fondée par Lao-Tseu au VIe s. avant J.-C., qui est à la fois une religion organisée, une mystique solitaire et un ensemble de pratiques occultes. Sur les images inspirées par la formule de l'unité des trois religions ou enseignements philosophiques (en chinois, un même mot, Kiao, a les deux acceptions), Bouddha occupe le centre, Lao-Tseu qui passe pour le fondateur du taoïsme à sa gauche (côté honorable en Chine) et Confucius à sa droite (place inférieure) (Philos., Relig., 1957, p. 54-3). L'existence de contacts indirects entre le taoïsme chinois et l'alchimie européenne ne peut, assurément, être prouvée; elle n'aurait pourtant rien d'impossible (CARON, HUTIN, Alchimistes, 1959, p. 110).
Prononc. et Orth.: []. Ac. 1935: taoïsme (id. ds Lar. Lang. fr.). ROB. 1985: taôisme, taoïsme. Étymol. et Hist. 1886 (A. B., Rev. crit., no du 25 oct., p. 315 cité par WAHLUND ds Studier i modern språkvetenskap, t. 1, 1898, p. 32). Dér. de tao*; suff. -isme*. Bbg. QUEM. DDL t. 12.
Philosophie religieuse chinoise réputée fondée par Lao-Tseu au VIe s. avant J.-C., qui est à la fois une religion organisée, une mystique solitaire et un ensemble de pratiques occultes. Sur les images inspirées par la formule de l'unité des trois religions ou enseignements philosophiques (en chinois, un même mot, Kiao, a les deux acceptions), Bouddha occupe le centre, Lao-Tseu qui passe pour le fondateur du taoïsme à sa gauche (côté honorable en Chine) et Confucius à sa droite (place inférieure) (Philos., Relig., 1957, p. 54-3). L'existence de contacts indirects entre le taoïsme chinois et l'alchimie européenne ne peut, assurément, être prouvée; elle n'aurait pourtant rien d'impossible (CARON, HUTIN, Alchimistes, 1959, p. 110).
Prononc. et Orth.: []. Ac. 1935: taoïsme (id. ds Lar. Lang. fr.). ROB. 1985: taôisme, taoïsme. Étymol. et Hist. 1886 (A. B., Rev. crit., no du 25 oct., p. 315 cité par WAHLUND ds Studier i modern språkvetenskap, t. 1, 1898, p. 32). Dér. de tao*; suff. -isme*. Bbg. QUEM. DDL t. 12.