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Principe laïc

Posté : 25 nov.06, 09:46
par incroâillant
la laïcité principe intaurant la séparation des pouvoirs entre l'église et l'état

L'état gére les affaire publiques la religion est du domaine personnel

les chef religieux ont comme tout les chef une soif de pouvoir débordante (croyants mais non moins humains)
leur débordements excessifs au cours des siécles n'est plus à démontrer (sauf pour quelques illuminés qui ne connaissent pas l'histoire)

l'exemple que je prend c'est l'irlande qui n'est pas laîque, en irlande les religieux interdisaient le divorce

cela veux dire deux choses

1 l'irlandais(e)

A) n'a pas le droit d'etre athée et de vivre comme il l'entend (même un couple d'athées ou autre religion devrait rester mariés
b) s'il est catholique , il ne peut que se soumettre au dogme officiel imposé

c'est a se demander si on a le droit d'etre autre chose que catholique et bien dans la ligne

2 cela implique une gracve entorse aux libertées individuelles qui sont principalement basées sur :
la liberté des uns s'arrete la ou commence celle des autres

c'est un principe que les religieux intégristes nient encore de nos jours dans le monde entier


http://www.uhb.fr/Langues/CEI/div95.htm


vous vous immaginez ?
la majorité des 60 % qui impose a 40 % des autre de vivre selon leur dogmes religieux
Mais qui donc aurait l'idées de vouloir faire divorcer ceux qui ne le veulent pas ? :D
le divorce des uns n'affecte pas les autres

c'est ainsi qu'une petite catholique se fait lapider au Soudan il y a quelques années parce qu'elle "fautait" avec son petit copain
la charia est aussi un bel exemple de négation des libertées individuelles (sans parler des monstruausitées diverses)
vous trouvereez milles autre exemple sous toutes les religions


la laîcité ne protége pas seulement les non religieux, elle protége aussi les fidéles, il ne faut pas oublier que se sont eux aussi qui ont payé le prix fort du manque de liberté individuelle

Posté : 25 nov.06, 09:52
par tony
j'aime pas "la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres".
C'est ma liberté de tuer. Tu m'en empêche donc tu vas à l'encontre de ma liberté. Je me doute bien qu'en disant cette phrase tu penses autre chose que ça. Mais en y réfléchissant, je trouve cette phrase stupide.

Posté : 25 nov.06, 10:57
par incroâillant
tony a écrit :j'aime pas "la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres".
C'est ma liberté de tuer. Tu m'en empêche donc tu vas à l'encontre de ma liberté. Je me doute bien qu'en disant cette phrase tu penses autre chose que ça. Mais en y réfléchissant, je trouve cette phrase stupide.
excuses moi je pense que tu n'a pas saisis le sens de ce concept
tu nie la liberté de l'autre en le tuant
tu outrepasse tes droits et enfreins cette regle

Posté : 25 nov.06, 11:01
par tony
incroâillant a écrit : excuses moi je pense que tu n'a pas saisis le sens de ce concept
tu nie la liberté de l'autre en le tuant
tu outrepasse tes droits et enfreins cette regle
exact j'enfreins sa liberté en le tuant, de même que tu enfreins ma liberté en m'empêchant de le tuer.

Posté : 25 nov.06, 11:47
par incroâillant
tony a écrit : exact j'enfreins sa liberté en le tuant, de même que tu enfreins ma liberté en m'empêchant de le tuer.
excuses moi, je te crois capable de comprendre ce concept même si je ne te l'explique pas

et je n'ai pas envie de polémiquer la dessus ce soir
ne prends pas ma non réponse comme un refus d'en discuter, mais par un homage au fait que je te considére comme une personne intelligente et capable de comprendre


cordialement

Posté : 25 nov.06, 12:12
par tony
je vais prendre un autre exemple:
soit un culte qui veut que tous les dimanches on tabasse qqun dans la rue, au hasard.
Un état qui interdirait ce culte irait à l'encontre de la liberté de ces croyants d'exercer ce culte, mais de l'autoriser irait à l'encontre de toi, moi, n'importe qui, qui n'a pas envie de se faire tabasser comme ça.
Si on suivait uniquement ce principe de "la liberté s'arrête où commence celle des autres" on serait dans l'impasse. Ce principe ne sert à rien à mon sens.
Je suis contre ce culte de tabassage des gens au hasard tous les dimanches car il vaut mieux une société où on peut marcher dans la rue sans ce faire agresser par des tarés, quitte à enfreindre la liberté d'un groupe de personne. Ce n'est même pas "la liberté du plus grand nombre prime sur celle des individus". Si la quasi totalité des gens pratiquaient ce culte, il faudrait quand même l'interdire car je ne trouve pas ça bien de se faire agresser pour un simple culte. Il est moins grave de priver qqun de son culte que de permettre la bastonnade à tout va.
Voilà pourquoi je n'aime pas ce principe de liberté qui s'arrêterait où commence celle d'autrui. Toutes les libertés d'action ne se valent pas. Certaines sont plus importante comme la liberté de vivre.

Posté : 27 nov.06, 10:07
par Petrus
"la liberté s'arrête où commence celle des autres"
Cette phrase de grande sagesse signifie simplement que la plus grande liberté souhaitable n'est pas la liberté totale, mais le juste compromis entre les individus. Le compromis qui assure un maximum de liberté à chacun, faute de donner toute la liberté.
C'est un peu l'antithése de "il est interdit d'interdire", phrase qui elle refléte une stupidité crasse.
La société, la vie ensemble, impose des devoirs et des entraves. Evidemment, c'est trés artificiel, et chacun de nous est en réalité libre, capable, de tuer son prochain.

Posté : 27 nov.06, 20:54
par privighost
On a tous une definition de la "liberté" qui est differente.
On pourrais ouvrir un debat la-dessus ^^

Pour l'Irlande, j'ai vu ceci sur un autre forum
http://www.islamla.com/islamla_post_t_1652.html

Posté : 29 nov.06, 03:33
par incroâillant
tony

tu est pour la liberté sans limites

selon le principe :
la liberté des uns s'arrete là ou commence celle des autres
ta limite c'est le droit des autres

un peu comme le droit des autre est limité par ta propre liberté

cavana disait pour rire que la liberté c'est d'aller aussi loin que la chaîne te le permet :D

Posté : 06 déc.06, 04:54
par Laïka
Je pense que ce qu'il veut dire est que si "l'autre" ne profite pas de "sa" liberté, alors elle commence plus loin par-rapport à moi, donc j'ai le droit d'empiéter sur son côté.

Exemple: les athées qui sont discriminés car ils n'ont pas de religion, donc aucune liberté de religion à exercer.

Moi je dis que ta liberté commence où la mienne commence, et elle finit là ou la mienne finit.

Posté : 09 déc.06, 11:09
par tony
tony

tu est pour la liberté sans limites
non pas du tout
le juste compromis entre les individus.
petrus a compris ce que j'ai voulu dire. Parler de liberté qui s'arrête où commence celle des autres, je trouve cela stupide pour exprimer l'idée du compromis.
je vais te répéter ce que j'ai dit
Si on suivait uniquement ce principe de "la liberté s'arrête où commence celle des autres" on serait dans l'impasse. Ce principe ne sert à rien à mon sens.
Je suis contre ce culte de tabassage des gens au hasard tous les dimanches car il vaut mieux une société où on peut marcher dans la rue sans ce faire agresser par des tarés, quitte à enfreindre la liberté d'un groupe de personne. Ce n'est même pas "la liberté du plus grand nombre prime sur celle des individus". Si la quasi totalité des gens pratiquaient ce culte, il faudrait quand même l'interdire car je ne trouve pas ça bien de se faire agresser pour un simple culte. Il est moins grave de priver qqun de son culte que de permettre la bastonnade à tout va.
Yes?