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Bénit soi les chômeurs

Posté : 31 mai04, 10:53
par Nickie
Ce bref texte écrit par une ancienne missionnaire, qui a son retour de mission se retrouva en chômage, est une réflexion spirituelle sur son propre vécu face à elle-même, face à un système laic d'assistance publique, et face au Seigneur.


Je m'indentie à Adrienne qui sait relater cette expérience si éloquemment.



Bénit soi les sans-emploi
Donc, ceci est une bénédiction? Nous sommes bénit en étant dépendent, sans emploi, sans ressources, sans statuts socio-économiques?

Par Adrienne Thompson
Traduction pourtant si imparfaite par: cocotte


Une traduction imparfaite et non autorisée d'une réimpression de du numéro de juin/juillet 2000 du Reality magazine, un bi-mensuel Chrétien de Nouvelle Zélande, dont la permission fut donné à l'époque. "Reality" est disponnible par souscription du www.reality.org.



En novembre 1999, après deux décinies de travail missionnaire au Bangladesh, l'auteur et sa famille sont retournés en Nouvelle Zélande.

Il y a de celà six mois (mon époux et moi-même) avont terminé notre ancien job. Ce fut une finition hautement lustrée avec une multiplicité de soirées d'adieux, des larmes, des prières, et des panégyriques. Pour nous, une bonne fin à vingt années à l'embauche de la même organisation. Nous avons quitté avec un semtiment d'avoir été aimé, estimé, et apprécié. Six mois passés sur le chemin du chômage, ces sentiments se sont érodés prèsque jusqu'au gravois.

Nous étions toujours occuper. Des collègues qui nous consultaient, nous sollicitaient pour des conceils. Nous planifions et agissions sur ces plans. Nous pensions à l'avance vers des larges stratégies futuristiques, tout en transigeant avec des tâches quotiennes minimes et une variété de crises pas-si-mineures que ça. Nous inter-agissions toujours avec des gens, nous étions toujours mis aux défi, et nous étions toujours appeler à nous surpasser.
Nos collègues étaient aussi nos amis, nos employés étaient aussi nos frères et soeurs, les membres à l'église, nous chez-nous était aussi notre lieu de travail, notre hôspitalité était aussi notre emploi. Nous étions utiles, nous étions épuisés, nous étions stressés, nous étions satisfait, nous étions à l'emploi.

Maintenant, nous nous débrouillons avec nos routines afin de remplire nos journées avec ce qui nous semble être une occupation artificielle. Nous faisons ce que nous sommes supposés de faire.

Nous avons été aux agences de chômages. Nous scrutons le papier et l'Internet pour des opportunitées d'emploi. Nous téléphonons pour des descriptions d'emplois, nous les étudions, choisissons ceux qui sont des possibilités. Nous remplissons les formulaires de demandes d'emploi, sculptons nos CV d'après la portée de la job, exécutons la lettre de présentation pour qu'elle aille avec le CV, les postons avec une prière et espérons avec de l'espoire et de l'anxiété.

Parfois, il n'y a pas dutout de réponses. Parfois, un regrèt poli que la position a été comblé. Trois fois, un interview, et ensuite, l'attente avec un espoire haussé, et la déception qui s'ensuit.

Nous ne voulions pas le faire, mais à la suite d'un moi infructifiant nous avons décidé qu'il fut de notre intérêt d'appliquer pour les bénéfices que nous pouvions réclâmer. Ce qui nous semblâ comme étant une grosse boulle à envaller. Nous n'avions même pas jamais eu le droit à du support familliale avant aujourd'hui. S'aventurant dans ce monde qu'est le 'WINZ' (Work and Income New Zealand), (L'emploi et le Revenu de la Nouvelle Zélance), et du IRD (Inland Revenue Department), (Le Département Intérieure du Revenue), se fait ressentir tel qu'essayer de se pousser le long de la pente d'une colline recouvert d'ajonc épais. Nous collectons des pamplets et des livrets et des formulaires et essayons des comprendre. Nous repoussons le fait d'appliquer pour ceux-ci puisque nous continuons de penser que la semaine prochaine nous allons avoir une job.
Nous découvrons que différents plans se concèllent l'un et l'autre. Si nous postulons une demande pour le support familliale dont nous devrions recevoir, mais si nous recevons un bénéfice de chômage il semblerait que nous ne le recevons plus, donc nous nous débattons à savoir si ça en vaut la peine d'en faire la demande. Nous avons dû déclârer notre revenu pour 1997-98 afin d'obtenir une alloquation. Mais nous devions déclârer notre revenu pour 98-99 pour obtenir des cartes communautaires. La gratuité que nous avons reçu de notre ancien employeur veut dire que nous avions beaucoup trop d'argent au cours des vingt-six mois passés pour recevoir le bénéfice de chômage pour les prochaines dix semaines.

Ainsi que la confusion et la frustration, nous avons ressenti de la culpabilité et de l'embarras à devoir demander pour quelque ce soit.

Nous voulions de l'aide, donc nous avons été au bureau du IRD. C'est de valeur, nous dirent-ils, nous ne parlons pas avec des client en face à face. S'il vous plait téléphonez le numéro. Signalez, demeurez en attente, pressez sur ce numéro digital si vous voulez être servi, enfin de compte, parvenez à parler avec une voie sans visage et répondez à nos questions.

Nous emportons un formulaire aux bureaux de WINZ. La femme large et bien préparée qui est assise au bureau est amicale et d'une aide, mais elle d'une présence quelque peu menaçante--telle un principal d'école sévère. Elle vérifie notre formulaire et dit que nous l'avons remplit correctement mais que nous ne pouvons pas seulement le luir remettre en main propre. De s'il vous plait le mettre dans une enveloppe et de le poster pour leur retourner.

Nous nous sentons confus, fâchés, et hors de contrôle. Nous ressentons comme si le système nous hais personellement. Nous regardons les autres autour de nous dans l'office. Une femme Nigérienne bandagée de la tête aux pieds dans une robe flottante, un homme avec une jambe dans le plâtre. Des gens épuisés, du monde ordinaires, des gens qui sont sans emploi. Comme nous. Nous ne voulons pas être compter ici.

Nous sommes assignés à un travailleur de cas, jeune homme joyeux et amical qui est positif et encourageant. "Vous êtes emplyable eminament. Je vais vous donner un rendez-vous pour vous rencontrer encore d'ici un moi mais je ne m'attend pas de vous revoir ici." Reconnaissant à contre coeur pour son encouragement, je ressent un ressentiment irrationnel à voir son air joyeux.

Nous essayons de garder une perspective des sur les choses en comptant nos bénédictions. Nous avons une place pour vivre, nous nous avons l'un et l'autre, nous avons des amis, nous avons de la famille. Les gens nous écrivent ou bien nous téléphonent avec des messages d'encouragements. C'est bien de ressentir qu'ils nous aiment. Mais ce qui est tenace dans notre fort intérieure est le sentiment que nous ne voulons pas seulement de l'amour, nous ne voulons pas seulement du support, nous voulons être entrain de faire quelque chose. Nous avons débuté avec une grande foi dans nos dons et dans nos habilités. Chaque nouveau rejet cré une autre fente dans notre confiance en soi. Peut-être sommes-nous pas compétant, après tout. Il se pourrait bien que toutes ces gens qui nous refusent sont parfaitement correctes à conclure que nous ne valons pas la peine d'être engager. En comptant nos bénédictions, j'y suis retourné aux béatitudes. Je les ai appris dans mon enfance dans un beau livre de prière pour les enfants. Pour moi, les mots sont associés avec l'image d'hommes barbus en robes longues assis
sur une coline paisible et verte entrain d'écouter une gentil discours d'un Jésus à la chevelure dorée. La manière dont je suis entrain de les apprendre maintenant l'image la plus appropriée serait un torrent montagneux violent se fracassant en tombant dans un ravin abrupte. Mon kayak fragile passe à toute allure autour d'énormes falaises, chacune d'elle portant le label suivant: bénit ..., bénit ..., bénit.

Bénit sont les pauvres en esprit. Ou bien, comme le sous-entend le message, "Vous êtes bénit lorsque vous vous êtes rendu au bout de votre corde." Donc, c'est celà la bénédiction? Nous sommes bénit en étant dépendant, sans emploi, sans de ressources? Nous sommes bénit en étant pauvre en reconnaissance et en status socio-économique? Je cherche pour la bénédiction ici où je suis et je retrouve ceci: que nous sommes entrain de faire l'expérience les soins paternels du Père. Nous avons eu assez d'argent pour vivre dessus, même sans un salaire. Nous avons ouvert en nous-mêmes une petite fenêtre sur l'exprérience des gens vraiment pauvre dans le monde.

La rencontre avec la perte -- la perte d'amis, de travail, de revenu, de chez-soi, de valeur-de-soi -- est une blessure profonde. Je ne peut aucunement y reconnaître du charme ni une bénédiction en celà. Mais Jésus a dit: Heureux sont les affligés, car ils seront consolés!.

Dans le futur, nous ressentirerons que Dieu fut notre companion sur ce chemin qui nous apporte les ennuis? En ce moment précis je ne peut le dire. Les peines sont maintenant, le réconfort demeure à conjuguer dans le futur.

Et bénit sont les debonnaires. En mâchant et en ruminant sur ce que celà pourrait bien signifier d'être debonnaire, je me demande bien si cette bénédiction pourrait possiblement être la nôtre. Il me semblerait que cette expérience de chômage pourrait nous offrire une leçon avancée en debonnarisme si nous opterions pour nous enroller dans cette classe-ci.

Pouvons nous mettre notre confiance dans l'évaluation que Dieu a de nous, au lieu d'être saper par des employeurs qui nous rejètent? Pouvons-nous accepter des cadeaux avec gratitude et avec simplicité au lieu de se faire du soucis parce que nous ne sommes pas dans une position de rendre la pareille? Pouvons nous demeureer nous-mêmes sans s'excuser? Ne pas exploiter les bonnes intentions des gens, ni en être gêner de leur pitié?

Avoir faim et soif pour de la justice en place du chômage me semblerait être un cri voulant Dieu plus que ces bons cadeaux. Nous prions quotidiennement pour un job, pas pour n'importe lequel job mais celui qui est le "bon" job. Nous nous assurons nous-mêmes et chacun de nous que quelque va survenir bientôt, celà est sûrement l'intention de Dieu que nous ayons un emploi et un ministère. Quand j'ai de bonnes journées, je croi en celà. Quand j'ai de mauvaises journées, je renforce ma foi brisée avec l'attelle de cette béatitude particulière: Dieu en premier de tout et Dieu en dernier de tout, qu'il nous accorde notre prière ou pas.
Les transactions de pitiés sont une leçon plus facile. Nous avons donné et pris de la piété au fil des ans, ceci est une terre familière. Pas tant la pureté de coeur. Celà n'est donc pas étaonnant que ne vois pas Dieu souvent.

Je n'ai jamais vécu les béatitudes auparavant comme je suis entrain de le vivre présentement, ou essayer. Je ne sais toujours pas ce qu'elles signifient, mais je m'efforce de diriger mon expérience du chômage par ce mots appics, rocailleux et difficiles.

Jésus n'a jamais dit "Bénit sont ceux qui sont en chômage." Et s'il l'aurait dit, je ne pense pas qu'il aurrait ajouté "car ils obtiendront un job." Mais il aurait probablement promis une perspective transformée de façon radicale sur ce que celà signifie d'être bénit.