Je collectionne les citations spirituelles et j'en ai quelques unes en provenance de l'Islam.
Est-il possible que la plupart des citations ci-dessous viennent du soufisme ?
« Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni parsi, ni musulman
Je ne suis ni d’Orient, ni d’Occident.
Ma place est dans ce qui est sans place.
Ma trace est ce qui est sans trace
J’ai écarté la dualité.
J’ai vu que les deux mondes ne font qu’Un.
Je cherche l’Un, je connais l’Un, je vois l’Un, j’invoque l’Un
Il est le principe
Il est la fin
Il est l’extérieur
Il est l’intérieur.
Djalâl ad-Dîn Rûmî
Mon cœur est devenu capable de toutes les formes ; une prairie pour les gazelles, un couvent pour les moines, un temple pour les idoles, la ka’aba du pèlerin, les Tables de la Torah, le Livre du Coran. Je professe la religion de l’Amour et quelque direction que prenne sa monture, l’Amour est ma Religion et ma Foi.
Ibn Arabî
Il n’y a rien de plus superflu que ton moi, car en t’occupant de ton moi, tu t’éloignes de Dieu.
Shaykh Abu Said
Le voile entre Dieu et Sa créature n’est ni le ciel ni la Terre, c’est une illusion de toi-même et c’est ton moi qui constitue ce voile. Enlève ce voile et tu parviendras à Dieu.
Shaykh Abu Said
Nous sommes plus près de lui [l’homme] que sa veine jugulaire.
Coran, 50, 16
Les prières qui atteignent la cour de Dieu viennent de l’âme.
Hakim Sanaï
Du point de vue de la créature, l’univers est multiple, or la création est Une. Au regard de l’essence, l’univers est comme un seul être.
Ibn Arabî
Il n’y a que par le Cœur qu’on peut toucher le ciel
Djalâl ad-Dîn Rûmî
Une conscience se dégagea de cet Absolu, une conscience d’existence. Il n’y avait rien dont l’Absolu pût être conscient, sinon de son existence.
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, p. 21
… la connaissance naturelle est la connaissance de l’Unité, d’Un, de l’Être Unique.
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, p. 24
« … ce n’est pas l’âme qui se réincarne, c’est l’âme qui gagne et perd conscience sur les différents plans. C’est le véhicule de la conscience sur les différents plans qui se réincarne. »
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, p. 127
Avec le temps il en est de même qu’avec la forme du corps : il n’existe pas. Tout ici est un théâtre d’ombres. Dans le dicton : « J’ai dormi dans le minéral, j’ai remué dans le végétal, j’ai rêvé dans l’animal, Je me suis réveillé dans l’homme, - qui est « Je » ? C’est Dieu Qui dit cela.
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, p. 285
Le secret de l’âme est qu’elle n’existe pas. Dieu seul existe.
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, p. 294
La parenté du corps et de l’âme est comme l’attachement d’un homme à son vêtement. C’est le devoir de l’homme de garder son vêtement en bon état, car il en a besoin pour vivre dans le monde. Mais c’est ignorance, grande ignorance en vérité, quand l’homme s’oublie lui-même et pense qu’il est son vêtement !
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme
Dans la manifestation, il y a beaucoup, dans la vérité il y a Un.
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, 121
La dualité est un produit de la manifestation. À l’origine, il y avait seulement Unité, Unicité. Toute dualité, sous quelque forme que ce soit est manifestation.
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, 24
Q. : Y eut-il jamais une période où il n’y avait aucune conscience dans l’Être absolu de Dieu ? Aucune vie nulle part ?
R. : Une conscience silencieuse. Nous ne pouvons appeler une conscience silencieuse absence de conscience. S’il n’y avait eu aucune conscience, il n’y aurait jamais eu de conscience. Ce fut le développement de la conscience de l’Être Unique qui amena la conscience du Soi. Hors de la conscience profonde surgit l’Être Unique et Il vint à la conscience de Soi. Il devint conscient de la conscience.»
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, 24 ??