Les ajouts dans la Bible
Posté : 03 avr.09, 09:58
Il n'est pas inutile de vérifier si la Bible que nous possédons n'a pas été victime de quelques ajouts. C'est pourquoi, nous vous proposons la lecture de ces commentaires concis de la Bible :
Bible Annotée sur Nombres 16.1 :
Révolte de Koré, Dathan et Abiram contre Moïse et Aaron
Ce chapitre contient le récit d'une double révolte contre Moïse et contre Aaron: celle du Lévite Koré contre le sacerdoce d'Aaron et des Aaronides en vertu du sceau de consécration imprimé à tous les Israélites, et celle de Dathan et Abiram contre la souveraineté de Moïse, lui qui avait privé le peuple de tous les avantages de sa situation en Egypte pour le livrer à l'existence affreuse à laquelle il est condamné dans le désert. Cet événement, avec celui qui en résulte (chapitre 17), est le seul de toute cette période dont le souvenir nous ait été conservé. Il prouve que l'esprit de révolte n'avait point été extirpé du peuple par le châtiment dont il avait été frappé. Aucun indice ne nous permet d'en préciser la date et te théâtre. D'après notre récit ces deux révoltes et le double châtiment auquel elles ont abouti ne formeraient qu'un événement unique. Mais la critique pense discerner ici deux faits absolument distincts, empruntés à des documents différents et que le rédacteur du Pentateuque aurait rapprochés et réunis en un seul et même récit. On attribue le rapport sur la révolte de Koré au document élohiste, et celui sur la révolte de Dathan et Abiram au document jéhoviste dans lequel seraient déjà combinés deux rapports distincts. On allègue d'abord les inconséquences, les obscurités, les solutions de continuité de notre récit, qui trahissent un travail de combinaison artificiel; puis le passage #De 11:6, où il n'est, parlé que de la révolte de Dathan et d'Abiram, comme si l'auteur de ce livre n'avait connu que celle-là et n'avait eu en mains par conséquent que le document jéhoviste. Cependant nous nous demandons quel intérêt aurait pu pousser le dernier rédacteur à réunir et à combiner péniblement deux faits qu'il trouvait racontés séparément dans ses notices. Et si l'on va au fond des deux révoltes, on comprend aisément que, quoique différentes dans leur objet, elles avaient cependant des principes communs qui avaient pu engager les mécontents à se coaliser pour frapper un coup décisif. Pour se révolter efficacement contre le sacerdoce d'Aaron, n'était il pas indispensable de renverser l'autorité de Moïse qui l'avait établi? Et pour exécuter ce dernier projet ne fallait il pas en finir en même temps avec la médiation entre le peuple et Dieu dont Aaron avait été investi? On en voulait, les uns pour une raison, les autres pour une autre, à ces deux frères qui avaient concentré entre leurs mains tout le pouvoir politique et religieux de la nation. Aussi dans le récit suivant remarquons nous que Moïse, pour lutter contre les émeutiers, cherche à séparer leurs causes et à prendre à part successivement chaque groupe de factieux. Nous verrons si nous pouvons nous rendre compte de la suite du récit à ce point de vue qui a certainement été celui du rédacteur dans l'usage qu'il a fait de ses documents, documents dont, il faut bien nous le rappeler, nous ne possédons point la teneur complète. Quant à la citation du Deutéronome, il est impossible d'en rien conclure. L'allusion qui y est faite à notre récit se trouve dans un discours de Moïse au peuple, dans lequel il lui rappelle les hauts faits de Dieu envers lui, soit pour le secourir, soit pour le punir. Or la révolte de Koré, dirigée contre le sacerdoce d'Aaron, était surtout partie du corps des Lévites, quoique le peuple y eût acquiescé, et le feu qui consuma dans le sanctuaire même les deux cent cinquante conjurés qui s'étaient joints à Koré, n'avait point fait sur le peuple une impression aussi terrifiante et ineffaçable que celle qu'avait laissée cette catastrophe de la terre s'ouvrant sous ses yeux pour engloutir vivants ceux qui s'étaient faits les organes du mécontentement du peuple entier. Toute conséquence critique tirée de ce fait serait donc précaire. Ce qui le prouve bien, c'est que dans le passage #Ps 106:17, où sont nommés Dathan et Abiram et où les versets 16 et 18 ne permettent pas de douter que l'auteur ne connaisse aussi le cas de Koré, Koré lui-même n'est pas plus nommé que dans le Deutéronome. Du reste, en #No 26:9-11, nous trouvons, dans un morceau élohiste, un passage où Dathan et Abiram sont nommés à côté de Koré, ce qui suppose que le document élohiste racontait aussi la révolte de Koré à côté de celle de Dathan et d'Abiram. Ajoutons cependant que ce morceau présente quelques caractères qui paraissent indiquer une annotation insérée postérieurement dans le document statistique dont il fait partie; voir à ce passage.
Bible Annotée sur Nombres 26.1 :
Notre chapitre est attribué au document élohiste, sauf les versets 9 à 11 qui sont envisagés par plusieurs comme une annotation d'origine postérieure.
Bible Annotée sur Deutéronome 2.10 :
10 à 12 Cette notice ethnographique interrompt évidemment le discours de Moïse, qui reprend au verset 13. C'est une remarque explicative, d'abord ajoutée en marge, et qui, pour qu'elle ne se perdit pas, a été introduite dans le texte. L'intention du copiste qui l'a formulée a été de faire ressortir l'analogie entre le don d'un territoire que Dieu avait fait aux autres peuples parents des Israélites et membres de la famille d'Abraham, avec celui qu'il a fait aux Israélites eux-mêmes en leur donnant Canaan. Il est à remarquer en effet que tous les membres de la famille d'Abraham ne furent point les habitants primitifs de ces contrées et qu'ils ne les possédèrent que plus tard par une dispensation divine.
Bible Annotée sur Deutéronome 2.12 :
Comme Israël a fait. On voit par ces mots que la notice versets 10 à 12 a été ajoutée après l'établissement du peuple en Canaan.
Bible Annotée sur Deutéronome 2.20 :
20 à 23 Notice interrompant le discours, semblable à celle des versets 10 à 12.
Le nom de zamzummim signifie par onomatopée: les tumultueux. A l'occasion de la destruction de ce peuple par les Ammonites, l'auteur de cette annotation rappelle un fait analogue, qui s'était accompli à la limite sud-ouest du pays de Canaan, au bord de la Méditerranée. Les Avviens, anciens habitants de cette contrée, avaient été dépossédés par le peuple des Caphthoriens ou Philistins; seulement il ne dit pas de ceux-ci: Dieu leur a donné. Les faits relevés dans ces notices historiques (versets 10 à 12 et 20 à 23) devaient frapper les Israélites, en leur montrant que parmi les peuples dont le territoire touchait au leur, il en était quatre, les Philistins, les Edomites, les Ammonites et les Moabites, qui avaient, comme eux, dépossédé des nations de race cananéenne et préludé ainsi à la conquête accomplie par eux.
Bible Annotée sur Deutéronome 3.9 :
Encore une notice archéologique comme celles de #De 2:10-12 et #De 2:20-23, introduites postérieurement.
Bible Annotée sur Deutéronome 3.13 :
Nouvelles annotations postérieures.
Bible Annotée sur Deutéronome 10.6 :
6 et 7 Ces versets sont une de ces notices historiques comme nous en avons déjà vu plusieurs fois. Il est évident qu'ils n'appartiennent point au discours lui-même; mais ils ont trait à un fait relatif au sujet du discours; comparez #De 2:10-12,20-23 3:9.
Bible Annotée sur Deutéronome 10.8 :
Ceci pourrait être la reprise du discours de Moïse (l'Eternel ton Dieu, verset 9). Il mentionnerait ici la charge confiée aux Lévites comme une nouvelle preuve de l'exaucement qui lui fut accordé à Sinaï en faveur du peuple. Mais il est plus simple d'envisager ces deux versets comme une seconde notice historique insérée dans le même but que la précédente. La reprise du discours n'a lieu qu'au verset 40.
Bible Annotée sur Deutéronome 31.14 :
Certaines particularités de style semblent indiquer que ce morceau n'est pas de la même main que le compte-rendu des discours. C'est une notice qui, ainsi que le récit de la mort de Moïse, a été ajoutée pour former la clôture du livre.
Bible Annotée sur Deutéronome 34.10 :
Dans les discours mêmes nous avons trouvé des passages qui ne peuvent être que des additions archéologiques postérieures. {#De 2:10-12 2:20-23 3:9,11,14} Il n'est donc pas impossible que dans ces mêmes discours soient entrés avec le temps des amplifications édifiantes qui dans ce cas seraient sans doute les parties dans lesquelles on reconnaît de la manière la plus frappante le style des prophètes postérieurs.
Bible Annotée sur Josué 15.32 :
En tout, vingt-neuf villes et leurs villages. Nous en avons trouvé trente-six, sept de plus. Il est possible que Aïn et Rimmon ne comptassent que pour une seule; les six autres ont pu être ajoutées en marge après l'exil par un correcteur, alors qu'elles étaient de nouveau occupées par le peuple. Ce sont Schéma, Molada, Beth-Palet, Hatsar-Schual, Béerséba et Biziothéia (versets 26 et 27).
Bible Annotée sur Josué 19.47 :
Outre ce territoire, qu'ils obtinrent par le sort, les Danites de Tsoréa et d'Esthaol {#Jug 18:2} conquirent après la mort de Josué un district dans la partie la plus septentrionale de Canaan, autour de la ville de Léschem, à laquelle ils donnèrent le nom de Dan: aujourd'hui Tell-el-Kadi, au pied de l'Hermon, un peu au nord-ouest de Banias. Cette notice a été postérieurement ajoutée au document de la répartition.
Bible Annotée sur Juges 18.30 :
Mais nous avons vu que ce récit ne peut avoir été rédigé que dans les premiers temps de l'époque des Rois. On a donc supposé qu'il devait y avoir eu de bonne heure une catastrophe inconnue, dont cette colonie danite avait été la victime. Mais le terme: la captivité du pays, ne peut guère s'appliquer qu'à un événement connu. D'autres explications sont plus improbables encore. Nous pensons que notre verset est une remarque ajoutée, comme annotation et en vue de la lecture publique, après l'exil, ainsi que tant d'autres que nous avons signalées dans le Pentateuque et spécialement dans le Deutéronome. Elle était à l'usage de l'officiant qui faisait la lecture au peuple. Ce qui confirme cette supposition, c'est que le verset suivant renferme une seconde donnée chronologique, d'un contenu tout différent.
Bible Annotée sur 1Samuel 2.10 :
Il donnera puissance à son roi. Par ce roi on doit entendre non tel ou tel roi d'Israël, mais la royauté personnifiée dans tous les individus qui en seront successivement revêtus, et finalement dans celui qui réalisera le jugement universel qui vient d'être annoncé, c'est-à-dire le Messie; comparez #1Sa 2:35. La plupart des interprètes, plaçant la composition de ce cantique dans une époque postérieure à l'établissement de la royauté, rapportent ces derniers mots au roi régnant à ce moment-là dont un chantre israélite aurait célébré une victoire. Mais cette application ne convient pas aux traits tout à fait individuels qui se trouvent dans les versets 1, 3 et 5. Il faudrait plutôt supposer que les derniers mots du cantique ont été ajoutés plus tard, lorsque cette poésie, devenue populaire, était chantée à l'époque des rois.
Bible Annotée sur 1Rois 13.2 :
Son nom est Josias. Comparez #2Ro 23:15 et suivants. Il ne nous appartient pas de tracer une limite à la révélation divine et de prétendre que Dieu n'a pas pu faire connaître le nom du roi qui devait, trois cents ans plus tard, exécuter cette menace. En soi la menace elle-même n'est pas une prophétie moins étonnante; comparez, pour la révélation d'un nom, #Ac 9:12 10:5-6. Mais nous trouvons dans ce même récit, au verset 32, une expression mise dans la bouche du vieux prophète de Sichem, qui doit appartenir à un temps bien postérieur; c'est celle-ci: les villes de Samarie, qui suppose que Samarie était déjà la capitale du pays et lui avait donné son nom. Or, ce ne fut qu'un demi-siècle plus tard qu'Omri fit de Samarie la capitale du royaume des dix tribus et s'y établit. {#1Ro 16:24} Le récit a donc subi, en se transmettant traditionnellement, l'influence de faits arrivés plus tard. Il peut en avoir été ainsi du nom du roi Josias qui aurait été ajouté en marge, comme annotation explicative, et de là inséré dans le texte, ou ajouté en parenthèse dans le texte même, après que la prophétie avait obtenu son accomplissement.
Bible Annotée sur Néhémie 12.25 :
Dans #1Ch 9:17,24,26, ne sont mentionnés que quatre portiers, et quatre familles lévitiques (Sallum, Akkub, Talmon et Ahiman) sont seules chargées de la garde des portes du temple. Matthania, Bakbukia et Obadia (ou Abdias) sont, #Ne 11:17, comptés parmi les chantres. Peut-être ces trois noms ont-ils été mis quelque autre part en marge et introduits plus tard dans le texte à une mauvaise place.
Bible Annotée sur Néhémie 12.33 :
Azaria: #Ne 10:3; Mésullam: #Ne 10:8; Esdras est probablement une variante du nom d'Azaria qui, de la marge, a pénétré mal à propos dans le texte.
Bible Annotée sur Job 12.9 :
Eternel: Le nom de Jahvéd'Eloah, qui est le nom de Dieu dans toute la partie poétique de notre livre, a paru suspect à plusieurs, qui voient dans nos versets 9 et 10 une adjonction postérieure. Et en effet, le verset 11 se rattache mieux au verset 8 qu'au verset 10.
Bible Annotée sur Psaumes 18.13 :
Au milieu de la grêle et des charbons de feu. Cette ligne, qui reproduit le dernier stiche du verset 13, ne figure ni dans le passage parallèle du chapitre 22 de 2 Samuel, #2Sa 22 ni dans la traduction des Septante; elle est peut-être l'addition d'un copiste.
Bible Annotée sur Nombres 16.1 :
Révolte de Koré, Dathan et Abiram contre Moïse et Aaron
Ce chapitre contient le récit d'une double révolte contre Moïse et contre Aaron: celle du Lévite Koré contre le sacerdoce d'Aaron et des Aaronides en vertu du sceau de consécration imprimé à tous les Israélites, et celle de Dathan et Abiram contre la souveraineté de Moïse, lui qui avait privé le peuple de tous les avantages de sa situation en Egypte pour le livrer à l'existence affreuse à laquelle il est condamné dans le désert. Cet événement, avec celui qui en résulte (chapitre 17), est le seul de toute cette période dont le souvenir nous ait été conservé. Il prouve que l'esprit de révolte n'avait point été extirpé du peuple par le châtiment dont il avait été frappé. Aucun indice ne nous permet d'en préciser la date et te théâtre. D'après notre récit ces deux révoltes et le double châtiment auquel elles ont abouti ne formeraient qu'un événement unique. Mais la critique pense discerner ici deux faits absolument distincts, empruntés à des documents différents et que le rédacteur du Pentateuque aurait rapprochés et réunis en un seul et même récit. On attribue le rapport sur la révolte de Koré au document élohiste, et celui sur la révolte de Dathan et Abiram au document jéhoviste dans lequel seraient déjà combinés deux rapports distincts. On allègue d'abord les inconséquences, les obscurités, les solutions de continuité de notre récit, qui trahissent un travail de combinaison artificiel; puis le passage #De 11:6, où il n'est, parlé que de la révolte de Dathan et d'Abiram, comme si l'auteur de ce livre n'avait connu que celle-là et n'avait eu en mains par conséquent que le document jéhoviste. Cependant nous nous demandons quel intérêt aurait pu pousser le dernier rédacteur à réunir et à combiner péniblement deux faits qu'il trouvait racontés séparément dans ses notices. Et si l'on va au fond des deux révoltes, on comprend aisément que, quoique différentes dans leur objet, elles avaient cependant des principes communs qui avaient pu engager les mécontents à se coaliser pour frapper un coup décisif. Pour se révolter efficacement contre le sacerdoce d'Aaron, n'était il pas indispensable de renverser l'autorité de Moïse qui l'avait établi? Et pour exécuter ce dernier projet ne fallait il pas en finir en même temps avec la médiation entre le peuple et Dieu dont Aaron avait été investi? On en voulait, les uns pour une raison, les autres pour une autre, à ces deux frères qui avaient concentré entre leurs mains tout le pouvoir politique et religieux de la nation. Aussi dans le récit suivant remarquons nous que Moïse, pour lutter contre les émeutiers, cherche à séparer leurs causes et à prendre à part successivement chaque groupe de factieux. Nous verrons si nous pouvons nous rendre compte de la suite du récit à ce point de vue qui a certainement été celui du rédacteur dans l'usage qu'il a fait de ses documents, documents dont, il faut bien nous le rappeler, nous ne possédons point la teneur complète. Quant à la citation du Deutéronome, il est impossible d'en rien conclure. L'allusion qui y est faite à notre récit se trouve dans un discours de Moïse au peuple, dans lequel il lui rappelle les hauts faits de Dieu envers lui, soit pour le secourir, soit pour le punir. Or la révolte de Koré, dirigée contre le sacerdoce d'Aaron, était surtout partie du corps des Lévites, quoique le peuple y eût acquiescé, et le feu qui consuma dans le sanctuaire même les deux cent cinquante conjurés qui s'étaient joints à Koré, n'avait point fait sur le peuple une impression aussi terrifiante et ineffaçable que celle qu'avait laissée cette catastrophe de la terre s'ouvrant sous ses yeux pour engloutir vivants ceux qui s'étaient faits les organes du mécontentement du peuple entier. Toute conséquence critique tirée de ce fait serait donc précaire. Ce qui le prouve bien, c'est que dans le passage #Ps 106:17, où sont nommés Dathan et Abiram et où les versets 16 et 18 ne permettent pas de douter que l'auteur ne connaisse aussi le cas de Koré, Koré lui-même n'est pas plus nommé que dans le Deutéronome. Du reste, en #No 26:9-11, nous trouvons, dans un morceau élohiste, un passage où Dathan et Abiram sont nommés à côté de Koré, ce qui suppose que le document élohiste racontait aussi la révolte de Koré à côté de celle de Dathan et d'Abiram. Ajoutons cependant que ce morceau présente quelques caractères qui paraissent indiquer une annotation insérée postérieurement dans le document statistique dont il fait partie; voir à ce passage.
Bible Annotée sur Nombres 26.1 :
Notre chapitre est attribué au document élohiste, sauf les versets 9 à 11 qui sont envisagés par plusieurs comme une annotation d'origine postérieure.
Bible Annotée sur Deutéronome 2.10 :
10 à 12 Cette notice ethnographique interrompt évidemment le discours de Moïse, qui reprend au verset 13. C'est une remarque explicative, d'abord ajoutée en marge, et qui, pour qu'elle ne se perdit pas, a été introduite dans le texte. L'intention du copiste qui l'a formulée a été de faire ressortir l'analogie entre le don d'un territoire que Dieu avait fait aux autres peuples parents des Israélites et membres de la famille d'Abraham, avec celui qu'il a fait aux Israélites eux-mêmes en leur donnant Canaan. Il est à remarquer en effet que tous les membres de la famille d'Abraham ne furent point les habitants primitifs de ces contrées et qu'ils ne les possédèrent que plus tard par une dispensation divine.
Bible Annotée sur Deutéronome 2.12 :
Comme Israël a fait. On voit par ces mots que la notice versets 10 à 12 a été ajoutée après l'établissement du peuple en Canaan.
Bible Annotée sur Deutéronome 2.20 :
20 à 23 Notice interrompant le discours, semblable à celle des versets 10 à 12.
Le nom de zamzummim signifie par onomatopée: les tumultueux. A l'occasion de la destruction de ce peuple par les Ammonites, l'auteur de cette annotation rappelle un fait analogue, qui s'était accompli à la limite sud-ouest du pays de Canaan, au bord de la Méditerranée. Les Avviens, anciens habitants de cette contrée, avaient été dépossédés par le peuple des Caphthoriens ou Philistins; seulement il ne dit pas de ceux-ci: Dieu leur a donné. Les faits relevés dans ces notices historiques (versets 10 à 12 et 20 à 23) devaient frapper les Israélites, en leur montrant que parmi les peuples dont le territoire touchait au leur, il en était quatre, les Philistins, les Edomites, les Ammonites et les Moabites, qui avaient, comme eux, dépossédé des nations de race cananéenne et préludé ainsi à la conquête accomplie par eux.
Bible Annotée sur Deutéronome 3.9 :
Encore une notice archéologique comme celles de #De 2:10-12 et #De 2:20-23, introduites postérieurement.
Bible Annotée sur Deutéronome 3.13 :
Nouvelles annotations postérieures.
Bible Annotée sur Deutéronome 10.6 :
6 et 7 Ces versets sont une de ces notices historiques comme nous en avons déjà vu plusieurs fois. Il est évident qu'ils n'appartiennent point au discours lui-même; mais ils ont trait à un fait relatif au sujet du discours; comparez #De 2:10-12,20-23 3:9.
Bible Annotée sur Deutéronome 10.8 :
Ceci pourrait être la reprise du discours de Moïse (l'Eternel ton Dieu, verset 9). Il mentionnerait ici la charge confiée aux Lévites comme une nouvelle preuve de l'exaucement qui lui fut accordé à Sinaï en faveur du peuple. Mais il est plus simple d'envisager ces deux versets comme une seconde notice historique insérée dans le même but que la précédente. La reprise du discours n'a lieu qu'au verset 40.
Bible Annotée sur Deutéronome 31.14 :
Certaines particularités de style semblent indiquer que ce morceau n'est pas de la même main que le compte-rendu des discours. C'est une notice qui, ainsi que le récit de la mort de Moïse, a été ajoutée pour former la clôture du livre.
Bible Annotée sur Deutéronome 34.10 :
Dans les discours mêmes nous avons trouvé des passages qui ne peuvent être que des additions archéologiques postérieures. {#De 2:10-12 2:20-23 3:9,11,14} Il n'est donc pas impossible que dans ces mêmes discours soient entrés avec le temps des amplifications édifiantes qui dans ce cas seraient sans doute les parties dans lesquelles on reconnaît de la manière la plus frappante le style des prophètes postérieurs.
Bible Annotée sur Josué 15.32 :
En tout, vingt-neuf villes et leurs villages. Nous en avons trouvé trente-six, sept de plus. Il est possible que Aïn et Rimmon ne comptassent que pour une seule; les six autres ont pu être ajoutées en marge après l'exil par un correcteur, alors qu'elles étaient de nouveau occupées par le peuple. Ce sont Schéma, Molada, Beth-Palet, Hatsar-Schual, Béerséba et Biziothéia (versets 26 et 27).
Bible Annotée sur Josué 19.47 :
Outre ce territoire, qu'ils obtinrent par le sort, les Danites de Tsoréa et d'Esthaol {#Jug 18:2} conquirent après la mort de Josué un district dans la partie la plus septentrionale de Canaan, autour de la ville de Léschem, à laquelle ils donnèrent le nom de Dan: aujourd'hui Tell-el-Kadi, au pied de l'Hermon, un peu au nord-ouest de Banias. Cette notice a été postérieurement ajoutée au document de la répartition.
Bible Annotée sur Juges 18.30 :
Mais nous avons vu que ce récit ne peut avoir été rédigé que dans les premiers temps de l'époque des Rois. On a donc supposé qu'il devait y avoir eu de bonne heure une catastrophe inconnue, dont cette colonie danite avait été la victime. Mais le terme: la captivité du pays, ne peut guère s'appliquer qu'à un événement connu. D'autres explications sont plus improbables encore. Nous pensons que notre verset est une remarque ajoutée, comme annotation et en vue de la lecture publique, après l'exil, ainsi que tant d'autres que nous avons signalées dans le Pentateuque et spécialement dans le Deutéronome. Elle était à l'usage de l'officiant qui faisait la lecture au peuple. Ce qui confirme cette supposition, c'est que le verset suivant renferme une seconde donnée chronologique, d'un contenu tout différent.
Bible Annotée sur 1Samuel 2.10 :
Il donnera puissance à son roi. Par ce roi on doit entendre non tel ou tel roi d'Israël, mais la royauté personnifiée dans tous les individus qui en seront successivement revêtus, et finalement dans celui qui réalisera le jugement universel qui vient d'être annoncé, c'est-à-dire le Messie; comparez #1Sa 2:35. La plupart des interprètes, plaçant la composition de ce cantique dans une époque postérieure à l'établissement de la royauté, rapportent ces derniers mots au roi régnant à ce moment-là dont un chantre israélite aurait célébré une victoire. Mais cette application ne convient pas aux traits tout à fait individuels qui se trouvent dans les versets 1, 3 et 5. Il faudrait plutôt supposer que les derniers mots du cantique ont été ajoutés plus tard, lorsque cette poésie, devenue populaire, était chantée à l'époque des rois.
Bible Annotée sur 1Rois 13.2 :
Son nom est Josias. Comparez #2Ro 23:15 et suivants. Il ne nous appartient pas de tracer une limite à la révélation divine et de prétendre que Dieu n'a pas pu faire connaître le nom du roi qui devait, trois cents ans plus tard, exécuter cette menace. En soi la menace elle-même n'est pas une prophétie moins étonnante; comparez, pour la révélation d'un nom, #Ac 9:12 10:5-6. Mais nous trouvons dans ce même récit, au verset 32, une expression mise dans la bouche du vieux prophète de Sichem, qui doit appartenir à un temps bien postérieur; c'est celle-ci: les villes de Samarie, qui suppose que Samarie était déjà la capitale du pays et lui avait donné son nom. Or, ce ne fut qu'un demi-siècle plus tard qu'Omri fit de Samarie la capitale du royaume des dix tribus et s'y établit. {#1Ro 16:24} Le récit a donc subi, en se transmettant traditionnellement, l'influence de faits arrivés plus tard. Il peut en avoir été ainsi du nom du roi Josias qui aurait été ajouté en marge, comme annotation explicative, et de là inséré dans le texte, ou ajouté en parenthèse dans le texte même, après que la prophétie avait obtenu son accomplissement.
Bible Annotée sur Néhémie 12.25 :
Dans #1Ch 9:17,24,26, ne sont mentionnés que quatre portiers, et quatre familles lévitiques (Sallum, Akkub, Talmon et Ahiman) sont seules chargées de la garde des portes du temple. Matthania, Bakbukia et Obadia (ou Abdias) sont, #Ne 11:17, comptés parmi les chantres. Peut-être ces trois noms ont-ils été mis quelque autre part en marge et introduits plus tard dans le texte à une mauvaise place.
Bible Annotée sur Néhémie 12.33 :
Azaria: #Ne 10:3; Mésullam: #Ne 10:8; Esdras est probablement une variante du nom d'Azaria qui, de la marge, a pénétré mal à propos dans le texte.
Bible Annotée sur Job 12.9 :
Eternel: Le nom de Jahvéd'Eloah, qui est le nom de Dieu dans toute la partie poétique de notre livre, a paru suspect à plusieurs, qui voient dans nos versets 9 et 10 une adjonction postérieure. Et en effet, le verset 11 se rattache mieux au verset 8 qu'au verset 10.
Bible Annotée sur Psaumes 18.13 :
Au milieu de la grêle et des charbons de feu. Cette ligne, qui reproduit le dernier stiche du verset 13, ne figure ni dans le passage parallèle du chapitre 22 de 2 Samuel, #2Sa 22 ni dans la traduction des Septante; elle est peut-être l'addition d'un copiste.