année contre les mariages forçés et l'excision
Posté : 29 avr.09, 07:13
« 2009 est dédiée au combat contre
certaines pratiques coutumières »,
lance Valérie Létard. La secrétaire d’Etat à la Solidarité exposait, hier, les nouveaux outils de lutte contre les mariages forcés et les mutilations sexuelles.
Insistant sur deux messages essentiels
– «Il n’y a pas de mariage lorsqu’il n’y a pasde consentement » et
« Les mutilations sexuelles féminines sont punies par la loi »
–, 100 000 brochures comportant conseils et contacts utiles seront distribuées aux associations actives dans ces combats, tandis que des affiches seront placardées dans les lieux publics.
Grâce à cette campagne de communication,Valérie Létard « souhaite inviter les femmes à briser, enfin, la loi du silence ».« Ce sont des archaïsmes qui doivent être combattus », a renchéri Gaye Petek,
directrice de l’association Elele, qui aide les immigrés venus de Turquie.
Pratiques d’un « autre âge »
Selon le Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles (Gams), 70 000 adolescentes de 10 à 18 ans vivant en France sont menacées d’être unies contre leur gré à un homme par les liens du mariage.
Concernant les excisions, on estime qu’en France, entre 55 000 et
65 000 femmes et fillettes sont mutilées ou menacées de l’être. La secrétaire d’Etat a d’ailleurs insisté sur le caractère intolérable de ces violences : « Ni la tradition ni la coutume ne justifient une telle remise en cause des droits fondamentaux. » Mais Valérie Létard a aussi tenu
à préciser que « cette démarche citoyenne » ne visait pas à « stigmatiser
une catégorie sociale, ethnique ou religieuse
». Ces pratiques d’un « autre âge » ne sont pas justifiées par la religion,[l'excision] a ajouté Khady Koïta, présidente du Réseau européen pour la prévention des pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants. Isabelle Gillette-Faye, directrice du Gams, a, pour sa part, salué « la première campagnenationale contre le mariage
forcé
certaines pratiques coutumières »,
lance Valérie Létard. La secrétaire d’Etat à la Solidarité exposait, hier, les nouveaux outils de lutte contre les mariages forcés et les mutilations sexuelles.
Insistant sur deux messages essentiels
– «Il n’y a pas de mariage lorsqu’il n’y a pasde consentement » et
« Les mutilations sexuelles féminines sont punies par la loi »
–, 100 000 brochures comportant conseils et contacts utiles seront distribuées aux associations actives dans ces combats, tandis que des affiches seront placardées dans les lieux publics.
Grâce à cette campagne de communication,Valérie Létard « souhaite inviter les femmes à briser, enfin, la loi du silence ».« Ce sont des archaïsmes qui doivent être combattus », a renchéri Gaye Petek,
directrice de l’association Elele, qui aide les immigrés venus de Turquie.
Pratiques d’un « autre âge »
Selon le Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles (Gams), 70 000 adolescentes de 10 à 18 ans vivant en France sont menacées d’être unies contre leur gré à un homme par les liens du mariage.
Concernant les excisions, on estime qu’en France, entre 55 000 et
65 000 femmes et fillettes sont mutilées ou menacées de l’être. La secrétaire d’Etat a d’ailleurs insisté sur le caractère intolérable de ces violences : « Ni la tradition ni la coutume ne justifient une telle remise en cause des droits fondamentaux. » Mais Valérie Létard a aussi tenu
à préciser que « cette démarche citoyenne » ne visait pas à « stigmatiser
une catégorie sociale, ethnique ou religieuse
». Ces pratiques d’un « autre âge » ne sont pas justifiées par la religion,[l'excision] a ajouté Khady Koïta, présidente du Réseau européen pour la prévention des pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants. Isabelle Gillette-Faye, directrice du Gams, a, pour sa part, salué « la première campagnenationale contre le mariage
forcé