Benoît XVI a écrit :Cérémonie de bienvenue à Tel-Aviv
(...) C’est mon espérance la plus chère que tous les pèlerins qui se rendent sur les lieux saints puissent y avoir accès
librement et sans restriction, qu’ils puissent prendre part aux célébrations religieuses et qu’ils puissent soutenir le digne entretien des lieux de culte qui se trouvent sur les sites sacrés (...) Bien que le nom de Jérusalem signifie «ville de la paix», il est trop évident que, depuis des décennies, la paix a tragiquement fait défaut aux habitants de cette Terre Sainte. Les yeux du monde sont tournés vers les peuples de cette région alors qu’ils s’efforcent de trouver une solution
juste et durable aux conflits qui ont causé tant de souffrances. Les espoirs d’innombrables hommes, femmes et enfants de connaître un avenir plus stable et plus sûr dépend de l’issue des négociations pour la paix entre Israéliens et Palestiniens. Avec les hommes de bonne volonté, où qu’ils soient, je plaide pour qu’avec tous les responsables soient explorées toutes les possibilités afin d’aboutir à une solution
juste aux difficultés persistantes, de telle sorte que les deux peuples puissent
vivre en paix dans leur propre pays, à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues (...)
http://www.vatican.va/holy_father/bened ... iv_fr.html
Visite de courtoisie au président israelien :
Le pèlerinage que j’accomplis aux Lieux Saints, est une démarche de prière pour le don précieux de l’unité et de la paix pour le Moyen-Orient et pour toute l’humanité. Oui, je prie chaque jour pour que la paix,
née de la justice, revienne en Terre Sainte et dans toute la région, apportant la sécurité et une espérance renouvelée pour tous. La paix est avant tout un don divin. Car la paix est la promesse du Tout-Puissant à l’humanité et elle est porteuse d’unité (...) La Sainte Ecriture nous offre aussi une manière de comprendre la sécurité. Selon l’usage juif, la sécurité –
batah– naît de la confiance, elle ne fait pas seulement référence à l’absence de menace, mais aussi au sentiment de quiétude et de confiance. Dans le Livre du prophète Isaïe nous lisons ce qui a trait à une période de bénédiction divine :
«Une fois encore, se répand sur nous l’Esprit d’en haut… Dans le désert s’établira le droit et la justice habitera le verger. Le fruit de la justice sera la paix, et l’effet de la justice repos et sécurité à jamais» (Is XXXII, 15-17). La sécurité,
le droit, la justice et la paix ! Dans le dessein de Dieu sur le monde, tout cela est inséparable. Loin d’être le simple fruit des efforts de l’homme, ce sont des valeurs qui jaillissent de la relation fondamentale de Dieu avec l’homme et qui demeurent comme un patrimoine commun dans le cœur de chaque personne. Il n’y a qu’une manière de protéger et de promouvoir ces valeurs : les mettre en pratique ! En vivre ! Aucune personne, famille, communauté ou nation n’est exemptée du devoir de vivre selon la justice et de travailler à la paix. Il va de soi que l’on attend des dirigeants civils et politiques qu’ils assurent une sécurité
juste et convenable aux personnes qu’ils ont mission de servir (...) la question de la sécurité durable repose sur la confiance, elle s’alimente
aux sources de la justice et de la probité, et elle est scellée par la conversion des cœurs qui nous pousse à regarder l’autre dans les yeux et à reconnaître le «Toi» comme mon égal, mon frère, ma sœur (...)
http://www.vatican.va/holy_father/bened ... le_fr.html