Par pitié!
Il faut vous faire un dessin pour dire que la vierge Marie fut vénérée par des chrétiens? Toute représentation de statuette est idôlaterie et association!
En islam, il est interdit de représenter quelconque forme de Dieu ou du messager! sinon c'est de la mécréance pur et dur puisque les gens vont réoublier le message pour se prosterner devant les statues..Sinon vous auriez vu tous les musulmans avec des représentations alors que non! non! non!
On ne donne pas de forme au Seigneur, ce serait le limiter à une race (votre jésus est blanc aux yeux bleues, chose qui a causé de la discrimination entre les noirs qui n'étaient pas les bienvenues dans l'église) à un sexe (Dieu est homme, et la femme n'est qu'une femme), à une créature faible qui va aux toilettes, qui tombe malade, qui se laisse crucifié selon vous, pour soit disant ramasser vos péchés...sachant très bien que chaque âme répondra de ses actes et on ne vous fera pas endossé les péchés des autres, ce serait de l'injustice!
Pour ce qui est du culte marial: voilààààààààààààààà:
III - Résurgence aux XIe et XIIe siècles
Beaucoup de statues païennes de type noir disparaissent au Ve siècle pour réapparaître vers le XIe siècle sous une forme chrétienne.
Le culte marial
Dans les tous débuts du christianisme, il n'est guère question de la Vierge Marie. Dans le Nouveau Testament, son rôle est très secondaire : elle n'est que la mère biologique de Jésus. Paul, quant à lui, ne fait aucune allusion à Marie, ni à Marie-Madeleine, d'ailleurs. Pour Paul, en effet, la nouvelle Eve, c'est l'Eglise, Epouse du Nouvel Adam : le Christ. La dévotion mariale n'apparaît, en fait, timidement, qu'à partir du IIe siècle, mais les allusions à son sujet restent encore très discrètes. On ne trouve aucune mention de la Vierge dans la Didachè, dans les textes de Clément de Rome, de saint Hermas, de saint Polycarpe, de Tatien et seulement quelques-unes dans saint Ignace, Aristide, saint Justin le Martyr et saint Irénée.(21) C'est dans la lutte contre le gnosticisme et le docétisme, puis l'arianisme, que la dévotion mariale prend une importance croissante.(22) Pour les gnostiques, Marie de Magdala a un rôle bien plus grand que la mère de Jésus. Les docétistes, quant à eux, ne reconnaissent pas la nature humaine du Christ. Enfin, pour Arius, le Christ n'est pas de même substance que le Père, il lui est inférieur, et donc Marie n'est pas la mère du Verbe, mais simplement la mère biologique de l'homme Jésus. Alors que la divinité et l'humanité du Christ sont contestées par différents courants religieux dans l'Eglise primitive, Marie devient un personnage de premier plan dans la doctrine de l'Incarnation adoptée par l'Eglise de Rome et qui deviendra l'orthodoxie. Pour contrecarrer attaques et controverses, la Vierge est déclarée « Mère de Dieu » (Theotokos) au concile d'Ephèse en 431.
Le culte mariale se développe plus tôt en Orient qu'en Occident.(23) Ephèse, par son histoire et sa dévotion à Artémis et à la Magna Mater, est un terrain propice à la création d'un culte à la nouvelle déesse-Mère. Les premières églises consacrées à la Vierge datent de la fin du IVe siècle et du début du Ve . L'iconographie la représente fréquemment « assise sur un trône à la façon et sous les traits d'Isis et d'Horus, portant la couronne murale de Cybèle, ayant sur les seins un masque de Gorgone, telle Athéna, et une représentation de l'enfant Jésus sur la poitrine.»(24)
« Les premières fêtes qui, au IVe siècle, furent consacrées à la Vierge, celle de l'Annonciation et de la Présentation, étaient surtout des fêtes du Christ. Ce fut seulement au siècle suivant que la Nativité et l'Assomption [15 août] furent célébrées en Orient, et elles ne furent observées en Occident qu'au VIIe siècle (...) »(25)
Saint Bernard
Au XII e siècle, Bernard de Clairvaux donne au culte marial une dimension jamais atteinte. La Vierge, qu'il nomme Notre Dame, devient la figure de proue de la chrétienté franque. Pour lui, le terme « Notre-Dame » désigne bien plus que la Mère du Christ : Elle est l'épouse du Verbe. Il sera d'ailleurs accusé de manquer de respect au dogme de l'Immaculée conception.
On a voulu voir dans les Vierges romanes de majesté et les Vierges noires des XIe et XIIe siècles de simples images de la présentation de l'enfant Jésus aux mages. Cette explication est un peu simpliste.
Lorsqu'on observe ces statues, on remarque que l'enfant est souvent mis en valeur, ne serait-ce que par sa taille, sa prestance, sa stature hiératique et grave. Contrairement aux représentations plus tardives de la Vierge, il ne s'agit pas d'un nouveau né, ni d'un tout petit enfant. La Mère présente en réalité un jeune homme, ou un homme âgé, ou sans âge, mais de la taille d'un enfant, un adulte miniature en quelque sorte. Il ne peut donc s'agir de la présentation de l'enfant Jésus aux rois mages mais de l'Homme-Dieu qui est retourné dans le ventre de sa Mère pour ressusciter dans les bras de l'Epouse. (Nous y reviendrons plus bas).
Il est intéressant de noter que les premières Vierges noires chrétiennes apparaissent en même temps que le culte de Marie-Madeleine à Vézelay, c'est-à-dire au XIe siècle et sont, à notre avis, indissociables.
http://viergesnoires.marie-madeleine.com/page_3.htm