La vraie histoire d’Adan et de son fruit maudit.
Posté : 21 févr.10, 05:14
Modification : (Dans le texte qui suis le fruit était une "pomme", maintenant, c'est juste un fruit. suite à un commentaire, j'ai fait remplacé le mot "pomme" par le mot "fruit".)
Et Dieu Créa Adan ...
Dieu :
Voilà, Adan, Je t’ai créé et je t’ai installé au paradis. Profites-en et amuses-toi autant que tu peux. L’éternité est tienne. Et surtout, si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n’hésites pas.
Adan :
Merci, Dieu. Merci infiniment. C’est très gentil. Mais, qu’est je peux faire en échange ?
Dieu :
Rien. Contente-toi de t’amuser, et d’en profiter. Et si tu veux, tu peux me remercier.
(Quelques jours plus tard …)
Adan :
Dieu … Ce paradis est magnifiquement beau, mais, il me semble que tu as créé en moi une envie que je ne parviens pas à y satisfaire.
Dieu :
C’est quoi cet envie ?
Adan :
Toi, t’es tout seul là haut ? Où y a-t-il d’autres Dieux en ta compagnie ?
Dieu :
Je suis le seul et unique Dieu.
Adam :
Depuis quand ?
Dieu :
Depuis l’éternité.
Adan :
Et ça ne t’as jamais dérangé ?
D :
Je suis Dieu. Je ne peux pas être dérangé.
A :
Alors pour pourquoi tu as créé en moi cette incapacité à supporter la solitude ?
D :
C’est que j’avais prévu que tu ne sois pas seul dans cet immense paradis. J’avais prévu de te créer une campagne.
A :
Ah ! Pourquoi ne pas l’avoir fait depuis de début ? S'il te plait, Dieu, je veux cette campagne aussi tôt que possible.
(Et c’était aussitôt dit, aussitôt fait)
D :
Voilà, Adan, ta compagne s’appelle Eve.
A :
Qu’est qu’elle est belle ! Merci Dieu, Merci infiniment. Maintenant, je ne te demanderais plus jamais rien. C’est promis.
D :
Oh ! Pas si vite. Il y a un petit détail sur le quel je dois attirer votre attention.
A :
Lequel ?
D :
Il y a un arbre que vous ne devez absolument jamais approcher. Son fruit vous est formellement interdit.
A :
Il y était avant ou vous venez de le créer ?
D :
Ca n’a aucune importance. Le plus important c’est qu’il est là maintenant. Et vous ne devez absolument pas cueillir son fruit, le croquer, encore moins.
A :
Bon, où il est, cet arbre interdit ?
D :
Là-bas.
A :
Mais, il est comme tous les autres, et son fruit ressemble à tous les autres ! Pourquoi est-il interdit ?
D :
Contentez-vous de ne pas l’approcher et tout ira bien.
A :
Pa de problème.
(200 ans plus tard.)
A :
Dieu …
D :
Qu’est qu’il y a ?
A :
Désolé de devoir vous déranger, mais, …
D :
C’est cet arbre interdit ? Il vous dérange … c’est ça ?
A :
Exactement. A chaque fois qu’on déguste un fruit, on se demande si le goût de celui de cet arbre ne serait pas meilleur. A chaque fois qu’on s’offre un moment de détente sous un arbre, on se demande si l’arbre interdit ne nous procurerait pas un plus grand bien-être. On n’arrête de se demander ce qui se passerait si on venait un jour à violer cet interdit sacré. Nous sommes de plus en plus obsédés pas cet arbre maudit que tu nous as imposé dans ce paradis.
D :
Je sais …
A :
Évidemment que tu sais, mais nous, nous ne savons pas quand tu as l’intention de nous en débarrasser ou de lever cet interdit qu’il y a autour.
D :
L’arbre restera, et l’interdit restera, … autan qu’il le faudra.
A :
Alors, voulez-vous placer un petit grillage infranchissable, ou creuser un fossé dissuasif autour ? C’est que … ça commence à nous empoisonner très sérieusement notre vie. Je dirais même que cet arbre est en train de transformer ce paradis, que vous nous avez offert, en un réel enfer.
D :
Il ne faut pas exagérer tout de même. Vous avez un immense paradis à votre disposition. Et rien qu’un banal petit interdit, ne devrait pas en faire un enfer.
A :
C’est vraiment curieux. Quand tu nous as dit que cet arbre était interdit, nous étions loin d’imaginer que ça allait nous obséder à ce point. Maintenant, si tu ne veux ni nous en débarrasser, ni construire une barrière autour, veux tu au moins faire en sorte qu’il n’ait pas de fruit ou que ses fruits soient pourris moches et répugnants ?
D :
Non. C’est à vous de vous abstenir de cet interdit dont je vous ai mis en garde. Ou vous aurez affaire à moi.
A :
Mais pourquoi ?
D :
Il n’y a pas de pourquoi. C’est comme ça et c’est tout.
A :
Ok, je veux négocier.
D :
Tu veux quoi ?
A :
Dites nous au moins ce qu’on risque à violer cet interdit.
D :
Pas question.
A :
Bon, Nous avons décidé moi et Eve d’entrer dans une grève ouverte de la faim jusqu’à ce que tu te décides à trouver une solution au sujet cet arbre sacré de l’enfer.
D :
Merde … Ok, je vais tout vous dire. Si l’un de vous croque dans ce fruit, vous allez tous les deux être chassés de ce paradis.
A :
« … ce paradis !? » Je dirais plutôt « … cet enfer ». Et c’est pour aller où ?
D :
Vous serez condamné à toute une vie sur terre.
A :
Une vie ? Sur terre ? Voulez-vous nous expliquer un peu plus ?
D :
Une vie … c’est quelque dizaine d’années, une centaine tout au plus. La terre c’est un monde semblable à celui-là. Mais beaucoup moins agréable. Les richesses y seront moindres et il va falloir travailler et lutter dur pour y gagner votre nourriture. Il va vous falloir également me prier et m’implorer le plus possible. Il va vous falloir faire face à beaucoup plus d’interdits comme il va vous falloir vous y soumettre à un tas d’obligations.
A :
Et après cette vie ?
D :
Si, durant votre vie sur terre, vous avez fait ce que je vous ai demandé de faire, et vous avez évité ce que je vous ai interdit, vous allez retournez dans ce paradis. Et cet arbre n’y sera plus.
A :
Sinon ?
D :
Sinon c’est dans un réel enfer que vous allez vous retrouver. Du feu et de la souffrance comme vous n’en aurez jamais goûté. Et Ce sera pour l’éternité.
A :
Vous êtes sûr que cet arbre ne sera plus là quand on sera de retour ? Il suffirait qu’on applique tes consignes durant pas plus d’une centaine d’années sur terre, et on sera débarrassé de ce maudit arbre pour de bon.
D :
Exactement.
A :
C’est trop facile. Il y a sûrement un piège là-dedans !
D :
C’est trop facile pour vous, Adan et Eve. Mais ça le sera beaucoup moins pour votre descendance. Eux, ils auront de très fortes chances de se retrouver en enfer.
A :
Notre descendance ?
D :
Vos enfants et petits enfants et tous ceux qui viendrons après vous.
A :
Mais eux ils n’auront pas croqué dans votre maudit fruit. Pourquoi vont-ils subir cette vie sur terre.
D :
Ils la subirons par votre faute.
A :
Par notre faute ? Nous qui aurions fait la faute aurons une épreuve facile et retournerons au paradis et eux qui n’aurons rien fait, risqueront d’aller dans un horrible enfer pour l’éternité. Tu n’es pas sérieux ? Ne serais tu pas en train de te moquer de nous ?
D :
Essayer de croquer dans ce fruit et vous verrez.
A :
Non. Désolé, mais, maintenant qu’on sait ce qu’il ya derrière ce fruit à la con, il ne nous intéresse plus. Tu peux l’enlever ou le laisser, on s’en fout. Tu peux être tranquille, on n’y touchera jamais.
D :
Tan mieux.
A :
Maintenant qu’on sait qu’on va rester dans ce paradis, quand est-ce qu’on va avoir cette descendance dont tu as parlé ?
D :
Tan que cet arbre prohibé est là, il n’y aura aucune descendance. Il n’y aura que vous deux dans ce paradis, et ce sera pour l’éternité.
(Un beau jour, 2000 ans plus tard, Adan et Eve rongés jusqu’à l’os par la solitude et la monotonie de leur monde « paradisiaque » devenu insupportable et totalement consumés par une horrible envie d’avoir une descendance, décidèrent de cueillir cet horrible fruit ensemble de le croquer ensemble, pour notre plus grand bonheur.
Merci Adan, Merci Eve.
Dieu, si tu existes vraiment et que ça t’arrange de nous foutre en enfer pour l’éternité, soit disons par leur faute, vas-y, ne te gênes pas. On n’en a plus rien à cirer)
Modération :
Si ce dernier paragraphe te parait inutile et insolant, tu peux le supprimer.
Et Dieu Créa Adan ...
Dieu :
Voilà, Adan, Je t’ai créé et je t’ai installé au paradis. Profites-en et amuses-toi autant que tu peux. L’éternité est tienne. Et surtout, si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n’hésites pas.
Adan :
Merci, Dieu. Merci infiniment. C’est très gentil. Mais, qu’est je peux faire en échange ?
Dieu :
Rien. Contente-toi de t’amuser, et d’en profiter. Et si tu veux, tu peux me remercier.
(Quelques jours plus tard …)
Adan :
Dieu … Ce paradis est magnifiquement beau, mais, il me semble que tu as créé en moi une envie que je ne parviens pas à y satisfaire.
Dieu :
C’est quoi cet envie ?
Adan :
Toi, t’es tout seul là haut ? Où y a-t-il d’autres Dieux en ta compagnie ?
Dieu :
Je suis le seul et unique Dieu.
Adam :
Depuis quand ?
Dieu :
Depuis l’éternité.
Adan :
Et ça ne t’as jamais dérangé ?
D :
Je suis Dieu. Je ne peux pas être dérangé.
A :
Alors pour pourquoi tu as créé en moi cette incapacité à supporter la solitude ?
D :
C’est que j’avais prévu que tu ne sois pas seul dans cet immense paradis. J’avais prévu de te créer une campagne.
A :
Ah ! Pourquoi ne pas l’avoir fait depuis de début ? S'il te plait, Dieu, je veux cette campagne aussi tôt que possible.
(Et c’était aussitôt dit, aussitôt fait)
D :
Voilà, Adan, ta compagne s’appelle Eve.
A :
Qu’est qu’elle est belle ! Merci Dieu, Merci infiniment. Maintenant, je ne te demanderais plus jamais rien. C’est promis.
D :
Oh ! Pas si vite. Il y a un petit détail sur le quel je dois attirer votre attention.
A :
Lequel ?
D :
Il y a un arbre que vous ne devez absolument jamais approcher. Son fruit vous est formellement interdit.
A :
Il y était avant ou vous venez de le créer ?
D :
Ca n’a aucune importance. Le plus important c’est qu’il est là maintenant. Et vous ne devez absolument pas cueillir son fruit, le croquer, encore moins.
A :
Bon, où il est, cet arbre interdit ?
D :
Là-bas.
A :
Mais, il est comme tous les autres, et son fruit ressemble à tous les autres ! Pourquoi est-il interdit ?
D :
Contentez-vous de ne pas l’approcher et tout ira bien.
A :
Pa de problème.
(200 ans plus tard.)
A :
Dieu …
D :
Qu’est qu’il y a ?
A :
Désolé de devoir vous déranger, mais, …
D :
C’est cet arbre interdit ? Il vous dérange … c’est ça ?
A :
Exactement. A chaque fois qu’on déguste un fruit, on se demande si le goût de celui de cet arbre ne serait pas meilleur. A chaque fois qu’on s’offre un moment de détente sous un arbre, on se demande si l’arbre interdit ne nous procurerait pas un plus grand bien-être. On n’arrête de se demander ce qui se passerait si on venait un jour à violer cet interdit sacré. Nous sommes de plus en plus obsédés pas cet arbre maudit que tu nous as imposé dans ce paradis.
D :
Je sais …
A :
Évidemment que tu sais, mais nous, nous ne savons pas quand tu as l’intention de nous en débarrasser ou de lever cet interdit qu’il y a autour.
D :
L’arbre restera, et l’interdit restera, … autan qu’il le faudra.
A :
Alors, voulez-vous placer un petit grillage infranchissable, ou creuser un fossé dissuasif autour ? C’est que … ça commence à nous empoisonner très sérieusement notre vie. Je dirais même que cet arbre est en train de transformer ce paradis, que vous nous avez offert, en un réel enfer.
D :
Il ne faut pas exagérer tout de même. Vous avez un immense paradis à votre disposition. Et rien qu’un banal petit interdit, ne devrait pas en faire un enfer.
A :
C’est vraiment curieux. Quand tu nous as dit que cet arbre était interdit, nous étions loin d’imaginer que ça allait nous obséder à ce point. Maintenant, si tu ne veux ni nous en débarrasser, ni construire une barrière autour, veux tu au moins faire en sorte qu’il n’ait pas de fruit ou que ses fruits soient pourris moches et répugnants ?
D :
Non. C’est à vous de vous abstenir de cet interdit dont je vous ai mis en garde. Ou vous aurez affaire à moi.
A :
Mais pourquoi ?
D :
Il n’y a pas de pourquoi. C’est comme ça et c’est tout.
A :
Ok, je veux négocier.
D :
Tu veux quoi ?
A :
Dites nous au moins ce qu’on risque à violer cet interdit.
D :
Pas question.
A :
Bon, Nous avons décidé moi et Eve d’entrer dans une grève ouverte de la faim jusqu’à ce que tu te décides à trouver une solution au sujet cet arbre sacré de l’enfer.
D :
Merde … Ok, je vais tout vous dire. Si l’un de vous croque dans ce fruit, vous allez tous les deux être chassés de ce paradis.
A :
« … ce paradis !? » Je dirais plutôt « … cet enfer ». Et c’est pour aller où ?
D :
Vous serez condamné à toute une vie sur terre.
A :
Une vie ? Sur terre ? Voulez-vous nous expliquer un peu plus ?
D :
Une vie … c’est quelque dizaine d’années, une centaine tout au plus. La terre c’est un monde semblable à celui-là. Mais beaucoup moins agréable. Les richesses y seront moindres et il va falloir travailler et lutter dur pour y gagner votre nourriture. Il va vous falloir également me prier et m’implorer le plus possible. Il va vous falloir faire face à beaucoup plus d’interdits comme il va vous falloir vous y soumettre à un tas d’obligations.
A :
Et après cette vie ?
D :
Si, durant votre vie sur terre, vous avez fait ce que je vous ai demandé de faire, et vous avez évité ce que je vous ai interdit, vous allez retournez dans ce paradis. Et cet arbre n’y sera plus.
A :
Sinon ?
D :
Sinon c’est dans un réel enfer que vous allez vous retrouver. Du feu et de la souffrance comme vous n’en aurez jamais goûté. Et Ce sera pour l’éternité.
A :
Vous êtes sûr que cet arbre ne sera plus là quand on sera de retour ? Il suffirait qu’on applique tes consignes durant pas plus d’une centaine d’années sur terre, et on sera débarrassé de ce maudit arbre pour de bon.
D :
Exactement.
A :
C’est trop facile. Il y a sûrement un piège là-dedans !
D :
C’est trop facile pour vous, Adan et Eve. Mais ça le sera beaucoup moins pour votre descendance. Eux, ils auront de très fortes chances de se retrouver en enfer.
A :
Notre descendance ?
D :
Vos enfants et petits enfants et tous ceux qui viendrons après vous.
A :
Mais eux ils n’auront pas croqué dans votre maudit fruit. Pourquoi vont-ils subir cette vie sur terre.
D :
Ils la subirons par votre faute.
A :
Par notre faute ? Nous qui aurions fait la faute aurons une épreuve facile et retournerons au paradis et eux qui n’aurons rien fait, risqueront d’aller dans un horrible enfer pour l’éternité. Tu n’es pas sérieux ? Ne serais tu pas en train de te moquer de nous ?
D :
Essayer de croquer dans ce fruit et vous verrez.
A :
Non. Désolé, mais, maintenant qu’on sait ce qu’il ya derrière ce fruit à la con, il ne nous intéresse plus. Tu peux l’enlever ou le laisser, on s’en fout. Tu peux être tranquille, on n’y touchera jamais.
D :
Tan mieux.
A :
Maintenant qu’on sait qu’on va rester dans ce paradis, quand est-ce qu’on va avoir cette descendance dont tu as parlé ?
D :
Tan que cet arbre prohibé est là, il n’y aura aucune descendance. Il n’y aura que vous deux dans ce paradis, et ce sera pour l’éternité.
(Un beau jour, 2000 ans plus tard, Adan et Eve rongés jusqu’à l’os par la solitude et la monotonie de leur monde « paradisiaque » devenu insupportable et totalement consumés par une horrible envie d’avoir une descendance, décidèrent de cueillir cet horrible fruit ensemble de le croquer ensemble, pour notre plus grand bonheur.
Merci Adan, Merci Eve.
Dieu, si tu existes vraiment et que ça t’arrange de nous foutre en enfer pour l’éternité, soit disons par leur faute, vas-y, ne te gênes pas. On n’en a plus rien à cirer)
Modération :
Si ce dernier paragraphe te parait inutile et insolant, tu peux le supprimer.