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Une Bible applaudie par la critique
Posté : 28 févr.10, 22:00
par medico
Une Bible applaudie par la critique
“ UN NOUVEAU monument de la littérature vient d’être publié : la Bible de Makarios. ” C’est sur ces mots que s’ouvrait l’article de la Komsomolskaya Pravda qui annonçait la parution de la Bible de Makarios.
Après avoir fait remarquer que la première Bible en russe était apparue seulement “ il y a 120 ans ”, ce journal émettait un regret : “ Pendant de longues années, l’Église s’est opposée à la traduction des livres sacrés dans un langage compréhensible. Après avoir écarté plusieurs traductions, en 1876 l’Église a finalement donné son aval à un texte qui fut appelé la traduction synodale. Son usage ne fut toutefois pas autorisé dans les églises. À ce jour, la seule Bible qui y soit en honneur est le texte slavon. ”
Le journal St. Petersburg Echo a également souligné l’intérêt de la publication de la Bible de Makarios : “ Les spécialistes faisant autorité à l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, à l’Université Herzen et au Musée national d’histoire des religions font l’éloge de cette nouvelle édition de la Bible. ” Faisant remarquer que Makarios et Pavsky avaient traduit la Bible en russe dans la première moitié du siècle passé, le journal ajoutait : “ En Russie on ne pouvait jusque-là lire la Bible qu’en slavon, une langue que ne comprenaient que les membres du clergé. ”
La publication de la Bible de Makarios par les Témoins de Jéhovah fut annoncée au début de 1997 lors d’une conférence de presse tenue à Saint-Pétersbourg. Le quotidien local Nevskoye Vremya fit ce commentaire : “ Les spécialistes [...] insistent pour dire que cette édition devrait être considérée comme un événement d’une portée considérable sur la vie culturelle de la Russie et de Saint-Pétersbourg. On peut apprécier diversement l’activité de cette organisation religieuse, toujours est-il que la publication de cette traduction de la Bible restée inconnue est indiscutablement d’un grand intérêt. ”
Tous les humains attachés à Dieu se réjouissent certainement lorsque sa Parole écrite devient disponible dans une langue lue et comprise par l’ensemble de la population. Tous ceux qui aiment la Bible, où qu’ils vivent, sont heureux d’apprendre qu’une nouvelle traduction a été mise à la disposition des millions de personnes qui parlent russe dans le monde.
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 01 mars10, 00:07
par savoisien
medico a écrit :Une Bible applaudie par la critique
“ UN NOUVEAU monument de la littérature vient d’être publié : la Bible de Makarios. ” C’est sur ces mots que s’ouvrait l’article de la Komsomolskaya Pravda qui annonçait la parution de la Bible de Makarios.
Après avoir fait remarquer que la première Bible en russe était apparue seulement “ il y a 120 ans ”, ce journal émettait un regret : “ Pendant de longues années, l’Église s’est opposée à la traduction des livres sacrés dans un langage compréhensible. Après avoir écarté plusieurs traductions, en 1876 l’Église a finalement donné son aval à un texte qui fut appelé la traduction synodale. Son usage ne fut toutefois pas autorisé dans les églises. À ce jour, la seule Bible qui y soit en honneur est le texte slavon. ”
Le journal St. Petersburg Echo a également souligné l’intérêt de la publication de la Bible de Makarios : “ Les spécialistes faisant autorité à l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, à l’Université Herzen et au Musée national d’histoire des religions font l’éloge de cette nouvelle édition de la Bible. ” Faisant remarquer que Makarios et Pavsky avaient traduit la Bible en russe dans la première moitié du siècle passé, le journal ajoutait : “ En Russie on ne pouvait jusque-là lire la Bible qu’en slavon, une langue que ne comprenaient que les membres du clergé. ”
La publication de la Bible de Makarios par les Témoins de Jéhovah fut annoncée au début de 1997 lors d’une conférence de presse tenue à Saint-Pétersbourg. Le quotidien local Nevskoye Vremya fit ce commentaire : “ Les spécialistes [...] insistent pour dire que cette édition devrait être considérée comme un événement d’une portée considérable sur la vie culturelle de la Russie et de Saint-Pétersbourg. On peut apprécier diversement l’activité de cette organisation religieuse, toujours est-il que la publication de cette traduction de la Bible restée inconnue est indiscutablement d’un grand intérêt. ”
Tous les humains attachés à Dieu se réjouissent certainement lorsque sa Parole écrite devient disponible dans une langue lue et comprise par l’ensemble de la population. Tous ceux qui aiment la Bible, où qu’ils vivent, sont heureux d’apprendre qu’une nouvelle traduction a été mise à la disposition des millions de personnes qui parlent russe dans le monde.
une très bonne chose pour les assoiffés de vérité
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 01 mars10, 00:44
par Alisdair
Cela risque de chambouler pas mal de choses au pays de la vieille Orthodoxie. Assistera-t-on aux mêmes bouleversement qu'en Occident il y a 500 ans ? C'est-à-dire une appropriation de la Bible par le croyant et une querelle théologie façon Réforme protestante ?
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 01 mars10, 00:51
par medico
Alisdair a écrit :Cela risque de chambouler pas mal de choses au pays de la vieille Orthodoxie. Assistera-t-on aux mêmes bouleversement qu'en Occident il y a 500 ans ? C'est-à-dire une appropriation de la Bible par le croyant et une querelle théologie façon Réforme protestante ?
l'église russe est trés puissante en RUSSIE et ele a tout fait pour que la bible reste en slavon langue qui n'est plus usité sauf par la lithurgie oxthodoxe.
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 01 mars10, 01:01
par Alisdair
Oui cela me rappelle un air de déjà-vu.

Comment faisait les baptistes et TJ (plus grosses minorités religieuses russes) pour apporter la parole ? Introduisaient-elles des bibles clandestinement ? Dans d'autres langues ou alors dans des traductions russes amateures ?
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 01 mars10, 01:09
par medico
Alisdair a écrit :Oui cela me rappelle un air de déjà-vu.

Comment faisait les baptistes et TJ (plus grosses minorités religieuses russes) pour apporter la parole ? Introduisaient-elles des bibles clandestinement ? Dans d'autres langues ou alors dans des traductions russes amateures ?
il faudait leur demandé !
EN 1993, un chercheur a trouvé dans la Bibliothèque nationale de Russie à Saint-Pétersbourg une pile de revues jaunies par le temps, la collection Revue orthodoxe. Les numéros des années 1860 à 1867 recelaient un trésor qui était resté caché au public pendant plus d’un siècle. Il s’agissait de l’ensemble des Écritures hébraïques, ou “ Ancien Testament ”, traduites en russe !
Les auteurs de cette traduction étaient Mikhail Iakovlevich Glukharev, appelé archimandrite Makarios, et Gerasim Petrovich Pavsky. Tous deux étaient des membres éminents de l’Église orthodoxe russe doublés de linguistes émérites. Lorsque ces hommes entreprirent leurs travaux au début du siècle dernier, la Bible n’avait pas encore été traduite en russe dans son intégralité.
On disposait, il est vrai, de la Bible en slavon, ancêtre de la langue russe actuelle. Au milieu du XIXe siècle, cependant, cette langue était tombée en désuétude, et seul le clergé continuait de l’employer lors des offices. Une situation comparable s’était d’ailleurs produite en Occident, où l’Église catholique avait essayé de circonscrire la Bible au latin, autre langue morte.
Makarios et Pavsky cherchèrent à rendre la Bible accessible au peuple. La découverte de leurs travaux longtemps oubliés a dès lors permis d’exhumer une pièce importante de l’héritage littéraire et religieux de la Russie.
Mais qui étaient au juste Makarios et Pavsky ? Et pourquoi leur initiative de traduction de la Bible dans la langue du peuple a-t-elle suscité tant de résistance ?
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 02 mars10, 01:25
par medico
L’œuvre de Pavsky
Dans l’intervalle, Gerasim Pavsky, professeur d’hébreu, avait entrepris la traduction des Écritures hébraïques en russe. En 1821, il avait achevé la version des Psaumes. Le tsar l’approuva rapidement et en janvier 1822 le livre des Psaumes était publié. Le public lui réserva un accueil enthousiaste, et l’ouvrage fut réédité 12 fois ; en tout 100 000 exemplaires furent produits !
Par la qualité de son travail, Pavsky s’attira le respect de nombreux linguistes et théologiens. On trace de lui le portrait d’un homme droit et honnête qui était au-dessus des intrigues. Malgré les soupçons d’ingérence étrangère qu’éveillait la Société biblique russe et l’opposition que l’Église vouait à cette société, le professeur Pavsky continua de traduire en russe des versets de la Bible lors de ses cours. Ses élèves admiratifs notaient ses traductions et purent par la suite compiler son œuvre. En 1839, ils eurent la hardiesse d’en imprimer eux-mêmes 150 exemplaires sur la presse de l’université, sans l’autorisation des censeurs.
La traduction de Pavsky fut très appréciée de ses lecteurs, et la demande devint toujours plus forte. Mais en 1841 une plainte anonyme adressée au synode dénonça le “ danger ” que représentait cette traduction, prétendant qu’elle s’écartait du dogme orthodoxe. Deux ans plus tard, le synode décrétait : “ Confisquez toutes les copies existantes, manuscrites ou lithographiées, de l’Ancien Testament traduit par G. Pavsky, et détruisez-les. ”
Une traduction qui rend gloire au nom de Dieu
Pavsky avait toutefois ravivé l’intérêt pour la traduction de la Bible. Il avait aussi créé sur un point capital un précédent qui influença ses successeurs : l’utilisation du nom de Dieu.
Le chercheur russe Korsunsky écrivit : ‘ Le nom personnel de Dieu, le plus saint de ses noms, se composait des quatre lettres hébraïques יהוה et se prononce aujourd’hui Jéhovah. ’ Dans des copies anciennes de la Bible, ce nom distinctif de Dieu figure des milliers de fois dans les Écritures hébraïques. Les Juifs estimèrent cependant à tort que le nom divin était trop sacré pour qu’on puisse l’écrire ou le prononcer. Sur ce point précis, Korsunsky fait la remarque suivante : ‘ À l’oral ou à l’écrit, on lui substituait habituellement le terme Adonaï, mot généralement traduit par “ Seigneur ”. ’
C’est donc à l’évidence par crainte superstitieuse, et non par crainte de Dieu, que l’on cessa d’employer le nom divin. La Bible ne déconseille nulle part d’employer le nom de Dieu. Dieu lui-même avait dit à Moïse : “ Voici ce que tu diras aux fils d’Israël : ‘ Jéhovah le Dieu de vos ancêtres [...] m’a envoyé vers vous. ’ C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération. ” (Exode 3:15). On trouve souvent dans les Écritures cette invitation à l’adresse des adorateurs de Dieu : “ Rendez grâces à Jéhovah. Invoquez son nom. ” (Isaïe 12:4). Il n’empêche que la plupart des traducteurs de la Bible ont choisi de respecter la tradition juive et ont mis de côté le nom divin.
Pavsky, pour sa part, n’a pas suivi ces traditions. Ne serait-ce que dans sa traduction des Psaumes, le nom Jéhovah figure plus de 35 fois. Son courage allait profondément influencer un de ses contemporains.
L’archimandrite Makarios
Ce contemporain de Pavsky était l’archimandrite Makarios, un missionnaire russe orthodoxe remarquablement doué pour les langues. À l’âge de sept ans il savait traduire de petits textes du russe en latin. À 20 ans il connaissait l’hébreu, l’allemand et le français. Mais son humilité et un sens aigu de ses responsabilités envers Dieu le préservèrent des pièges de la présomption. Il recherchait sans cesse les conseils d’autres linguistes et exégètes.
Makarios souhaitait réformer l’activité missionnaire en Russie. Il estimait qu’avant de porter le christianisme aux musulmans et aux juifs de Russie, l’Église devait “ éclairer les masses en ouvrant des écoles et en diffusant des bibles en russe ”. En mars 1839, Makarios se rendit à Saint-Pétersbourg dans l’espoir d’obtenir l’autorisation de traduire les Écritures hébraïques en russe.
Makarios avait déjà traduit les livres d’Isaïe et de Job, mais le synode lui refusa la permission espérée. À vrai dire, on conseilla à Makarios de réprimer toute velléité de traduire les Écritures hébraïques en russe. Dans un décret daté du 11 avril 1841, le synode ordonna à Makarios de “ s’acquitter d’une pénitence de trois à six semaines chez un évêque de Tomsk, afin de purifier sa conscience par la prière et les génuflexions ”.
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 25 sept.12, 23:38
par totocapt
Alisdair a écrit :Cela risque de chambouler pas mal de choses au pays de la vieille Orthodoxie. Assistera-t-on aux mêmes bouleversement qu'en Occident il y a 500 ans ? C'est-à-dire une appropriation de la Bible par le croyant et une querelle théologie façon Réforme protestante ?
Oh que non car la Bible n'a pas souffert de l'appropriation ecclésiale par le clergé comme pour le catholicisme, sauf dans les Balkans au 17e siècle, mais c'est l'exception qui confirme la règle... Et l'Orthodoxie a fait l'économie de la Réforme car l'hésychasme a permit d'éviter la crise spirituelle du 14e/15e siècle...
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 26 sept.12, 02:19
par medico
totocapt a écrit :
Oh que non car la Bible n'a pas souffert de l'appropriation ecclésiale par le clergé comme pour le catholicisme, sauf dans les Balkans au 17e siècle, mais c'est l'exception qui confirme la règle... Et l'Orthodoxie a fait l'économie de la Réforme car l'hésychasme a permit d'éviter la crise spirituelle du 14e/15e siècle...
l'églse orthodoxe n'a pas fait beaucoup d'efforts pour mette la bible à la disposition du peuple.su ce point elle n'a rien a envié a l'église catholique.
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 26 sept.12, 02:51
par totocapt
medico a écrit :
l'églse orthodoxe n'a pas fait beaucoup d'efforts pour mette la bible à la disposition du peuple.su ce point elle n'a rien a envié a l'église catholique.
Quand tu connaitras plus l'histoire de l'Eglise Orthodoxe, on en reparlera...
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 26 sept.12, 03:12
par jusmon de M. & K.
totocapt a écrit :
Quand tu connaitras plus l'histoire de l'Eglise Orthodoxe, on en reparlera...
A part enfanter des athées, elle en est où actuellement ?
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 26 sept.12, 03:25
par Pion
jusmon de M. & K. a écrit :
A part enfanter des athées, elle en est où actuellement ?
Est-ce un commentaire dénigrant un reproche, ou simplement un constat? Et si c'est un constat, ou est le problème?
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 26 sept.12, 03:30
par medico
ne devions pas du sujet.une chose est sur la bible de Makarios a été remis au gout du jour grâce aux témoins de Jéhovah.
http://www.euaggelion2414.com/Makarios.htm
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 26 sept.12, 03:49
par totocapt
Pion a écrit : Est-ce un commentaire dénigrant un reproche, ou simplement un constat? Et si c'est un constat, ou est le problème?
En fait de problème il n'y en a pas, l'Orthodoxie de porte beaucoup mieux que les christianismes en Europe, Eurasie et Amérique du Nord, pas de soucis...
Re: Une Bible applaudie par la critique
Posté : 26 sept.12, 03:51
par jusmon de M. & K.
totocapt a écrit :
En fait de problème il n'y en a pas, l'Orthodoxie de porte beaucoup mieux que les christianismes en Europe, Eurasie et Amérique du Nord, pas de soucis...
Ah bon, je ne m'en étais jamais aperçu.
