SEXE ET CHRISTIANISME
Posté : 24 août04, 01:25
Sexe et Christianisme
Si Adam et Ève n'avaient pas commis le péché de désobéissance en mangeant le fruit qui leur avait été interdit par Dieu, les êtres humains procréeraient, selon le Christianisme, dans une " sainte joie " qui, en impliquant seulement l'esprit, permettrait à l'homme d'utiliser les organes reproducteurs sans réaliser le péché mortel de la concupiscence qui est intrinsèque dans le plaisir sexuel.
Comme preuve démontrant que céder aux tentations de la chair est cause de réprobation et de condamnation de la part de Dieu, les défenseurs de la morale chrétienne nous disent qu'Adam et Ève, pris par la honte tout de suite après avoir accompli l'acte, cachèrent leurs attributs génitaux avec une feuille de vigne. La conséquence de ce premier coït effectué par Adam et Ève en suivant la tentation du serpent fut le heurt entre le " bien ", qui imposait à l'homme de procréer en excluant toute recherche du plaisir, et le " mal " qui le poussait au contraire à jouir le plus possible des plaisirs de la chair.
L'Église, dès les débuts de sa fondation, a toujours été contraire à tout rapport sexuel. Elle ne concéda à ses adeptes le permis de s'épouser que lorsque, à la suite de la non-réalisation d'une prophétie qui annonçait comme imminente la fin du monde, elle fut obligée de reconnaître que l'interdiction de toute forme d'accouplement aurait amené l'extinction de l'espèce humaine.
Ainsi obligée de reconnaître le caractère indispensable de la fécondation, l'Église qui s'était adjugé le rôle d'authorité morale, autorisa les mariages à la condition que les époux se conforment de la manière la plus scrupuleuse aux lois de sa morale.
Une fois établies les règles de ce qui était licite et de ce qui ne l'était pas, l'Église s'assura de leur observation en imposant à ses adeptes de les déclarer à des contrôleurs qui , en qualité de confesseurs, décidaient au nom de Dieu quelle était la punition à donner sous forme de pénitences. Celles-ci variaient selon la gravité des péchés qui pouvaient être véniels ou mortels.
Que la confession ait été l'arme parmi les plus efficaces du Christianisme pour construire son propre impérialisme, cela nous est confirmé par le fait que l'Église, en l'imposant aux rois et aux empereurs chrétiens, pouvait contrôler par le moyen de leur confesseur personnel toutes les décisions d'État.
Si Adam et Ève n'avaient pas commis le péché de désobéissance en mangeant le fruit qui leur avait été interdit par Dieu, les êtres humains procréeraient, selon le Christianisme, dans une " sainte joie " qui, en impliquant seulement l'esprit, permettrait à l'homme d'utiliser les organes reproducteurs sans réaliser le péché mortel de la concupiscence qui est intrinsèque dans le plaisir sexuel.
Comme preuve démontrant que céder aux tentations de la chair est cause de réprobation et de condamnation de la part de Dieu, les défenseurs de la morale chrétienne nous disent qu'Adam et Ève, pris par la honte tout de suite après avoir accompli l'acte, cachèrent leurs attributs génitaux avec une feuille de vigne. La conséquence de ce premier coït effectué par Adam et Ève en suivant la tentation du serpent fut le heurt entre le " bien ", qui imposait à l'homme de procréer en excluant toute recherche du plaisir, et le " mal " qui le poussait au contraire à jouir le plus possible des plaisirs de la chair.
L'Église, dès les débuts de sa fondation, a toujours été contraire à tout rapport sexuel. Elle ne concéda à ses adeptes le permis de s'épouser que lorsque, à la suite de la non-réalisation d'une prophétie qui annonçait comme imminente la fin du monde, elle fut obligée de reconnaître que l'interdiction de toute forme d'accouplement aurait amené l'extinction de l'espèce humaine.
Ainsi obligée de reconnaître le caractère indispensable de la fécondation, l'Église qui s'était adjugé le rôle d'authorité morale, autorisa les mariages à la condition que les époux se conforment de la manière la plus scrupuleuse aux lois de sa morale.
Une fois établies les règles de ce qui était licite et de ce qui ne l'était pas, l'Église s'assura de leur observation en imposant à ses adeptes de les déclarer à des contrôleurs qui , en qualité de confesseurs, décidaient au nom de Dieu quelle était la punition à donner sous forme de pénitences. Celles-ci variaient selon la gravité des péchés qui pouvaient être véniels ou mortels.
Que la confession ait été l'arme parmi les plus efficaces du Christianisme pour construire son propre impérialisme, cela nous est confirmé par le fait que l'Église, en l'imposant aux rois et aux empereurs chrétiens, pouvait contrôler par le moyen de leur confesseur personnel toutes les décisions d'État.