le scandale des cliniques anti-gays en equateur !!!
Posté : 27 juil.13, 23:18
Ces établissements ont été longtemps tolérés en Equateur. Mais le témoignage d'une jeune équatorienne illustre aujourd'hui le scandale : Denisse Freire, 25 ans, a été violée et torturée pendant des années dans une clinique proposant de "guérir" les homosexuels.
"Ils me torturaient avec des électrochocs, m'empêchaient de me baigner pendant trois jours, me donnaient à peine à manger, me frappaient beaucoup, me pendaient par les pieds, confie-t-elle dans un entretien à l'AFP. Ils me disaient que c'était pour mon bien".
La jeune femme a été internée à l'âge de 15 ans par sa mère dans un centre évangélique de désintoxication à la périphérie du port de Guayaquil (ouest du pays). Ce calvaire elle l'a partagé avec quatre autres "patients" dans cet établissement, qui utilisait comme une façade le centre d'attention aux toxicomanes.
"Ma mère m'a découvert dans ma chambre avec une copine du collège et elle m'a internée parce que j'étais lesbienne. On devait soi-disant me soigner", raconte Denisse. Après deux mois de cet effroyable traitement, qui comprenait des sévices sexuels, Denisse a réussi à prendre la fuite, mais a dans un premier temps gardé le silence.
"Je n'ai rien dit, car ma mère était la responsable. Elle m'a dit qu'elle voulait juste me faire changer et pas que je subisse tout ça", explique-t-elle.
Le cas de Denisse n'est pas nouveau. Les autorités équatoriennes reconnaissent qu'il s'agit d'un problème de grande ampleur, impliquant parfois des fonctionnaires. "Ce ne sont pas des cas isolés, nous sommes en présence d'une mafia, d'un réseau qui opère au niveau national", a dénoncé la ministre de la Santé, Carina Vance, elle-même ouvertement lesbienne et militante pour les droits de la communauté homosexuelle, lors d'une réunion avec les correspondants de la presse étrangère.
Dans ce pays andin de 15,8 millions d'habitants, il existe environ 200 centres de désintoxication pour drogués et alcooliques, dont à peine plus de la moitié, 120, disposent d'une licence, tous les autres étant illégaux, selon Carina Vance. L'an dernier, deux personnes sont mortes dans ce type de cliniques clandestines
"Ils me torturaient avec des électrochocs, m'empêchaient de me baigner pendant trois jours, me donnaient à peine à manger, me frappaient beaucoup, me pendaient par les pieds, confie-t-elle dans un entretien à l'AFP. Ils me disaient que c'était pour mon bien".
La jeune femme a été internée à l'âge de 15 ans par sa mère dans un centre évangélique de désintoxication à la périphérie du port de Guayaquil (ouest du pays). Ce calvaire elle l'a partagé avec quatre autres "patients" dans cet établissement, qui utilisait comme une façade le centre d'attention aux toxicomanes.
"Ma mère m'a découvert dans ma chambre avec une copine du collège et elle m'a internée parce que j'étais lesbienne. On devait soi-disant me soigner", raconte Denisse. Après deux mois de cet effroyable traitement, qui comprenait des sévices sexuels, Denisse a réussi à prendre la fuite, mais a dans un premier temps gardé le silence.
"Je n'ai rien dit, car ma mère était la responsable. Elle m'a dit qu'elle voulait juste me faire changer et pas que je subisse tout ça", explique-t-elle.
Le cas de Denisse n'est pas nouveau. Les autorités équatoriennes reconnaissent qu'il s'agit d'un problème de grande ampleur, impliquant parfois des fonctionnaires. "Ce ne sont pas des cas isolés, nous sommes en présence d'une mafia, d'un réseau qui opère au niveau national", a dénoncé la ministre de la Santé, Carina Vance, elle-même ouvertement lesbienne et militante pour les droits de la communauté homosexuelle, lors d'une réunion avec les correspondants de la presse étrangère.
Dans ce pays andin de 15,8 millions d'habitants, il existe environ 200 centres de désintoxication pour drogués et alcooliques, dont à peine plus de la moitié, 120, disposent d'une licence, tous les autres étant illégaux, selon Carina Vance. L'an dernier, deux personnes sont mortes dans ce type de cliniques clandestines