Avortement
Posté : 15 oct.03, 17:14
AVORTEMENT
Expulsion d'un embryon ou d'un foetus avant qu'il ne soit viable. Dans le langage courant, on distingue souvent un avortement d'une fausse couche. On définit le premier comme l'évacuation volontaire et provoquée de l'utérus d'une femme enceinte, alors qu'on considère le deuxième comme une interruption accidentelle et inévitable de la grossesse. La Bible ne fait pas de distinction entre l'avortement et la fausse couche ; elle utilise ces termes dans un sens plus large et interchangeable. L'hébreu shakhal, qui signifie ' avorter ' (Ex 23:26 ; Ho 9:14), est aussi rendu par ' priver ' (Dt 32:25), ' priver d'enfants ' (Lv 26:22) et ' se révéler stérile '. (Ml 3:11.) Le mot hébreu yôtsé´th, traduit par " avortement " en Psaume 144:14, vient d'une racine signifiant " sortir ". (Voir Gn 27:30.) Les expressions " foetus avorté " et " un enfant né avant terme " (Ps 58:8 ; Ec 6:3) rendent le terme hébreu néphèl, qui dérive de la racine naphal, laquelle veut dire " tomber ". - Voir Is 26:18.
Un avortement inévitable ou fausse couche peut être dû à un accident, à une maladie infectieuse, à des tensions mentales ou physiques, ou bien à une faiblesse organique générale chez la mère. Les eaux proches de Jéricho étaient mortelles : elles causaient des fausses couches jusqu'à ce qu'Élisha, prophète de Jéhovah, les guérisse. - 2R 2:19-22.
Provoquer délibérément un avortement par des moyens artificiels, par l'usage de médicaments ou par une opération médicale dans le seul but d'éviter la naissance d'un enfant indésirable est un acte hautement criminel au regard de Dieu. La vie étant un précieux don de Dieu, elle est sacrée. Du reste, la loi que Dieu donna à Moïse ne protégeait pas seulement la vie d'un enfant à naître contre l'avortement criminel ; si, au cours d'une rixe entre hommes, une femme enceinte ou son enfant était victime d'un accident mortel, ' alors on devait donner âme pour âme '. (Ex 21:22-25.) Il va de soi qu'avant d'appliquer cette peine des juges examinaient les circonstances de l'accident et le degré d'intention du coupable (voir Nb 35:22-24, 31). Mais insistant sur la gravité de toute tentative volontaire de causer du mal, le docteur J. Glenn fait ce commentaire : " L'embryon viable dans l'utérus EST un individu humain ; par conséquent, le détruire est une violation du sixième commandement. " - The Bible and Modern Medicine, 1963, p. 176.
Le bon point de vue, c'est que le fruit de la matrice est une bénédiction de Jéhovah (Lv 26:9 ; Ps 127:3). Quand donc Dieu promit à la nation d'Israël de la faire prospérer, il l'assura que les grossesses parviendraient à terme et que des enfants naîtraient ; il dit : " On ne trouvera dans ton pays ni femme qui avorte ni femme qui soit stérile. " (Ex 23:26). En revanche, comme l'indique la prière du juste, la défaveur de Dieu à l'égard de ses ennemis serait manifeste en ce que leurs femmes auraient des matrices qui avortent et qu'ils deviendraient comme des foetus avortés qui ne voient jamais le soleil. - Ps 58:8 ; Ho 9:14.
Dans sa détresse, Job se disait qu'il aurait été préférable pour lui d'être " un foetus avorté qu'on cache ". " Pourquoi ne suis-je pas mort dès la matrice ? " s'écriait cet homme tourmenté (Jb 3:11-16). Salomon aussi convint qu'un foetus expulsé avant terme vaut mieux qu'une personne qui vit longtemps, mais qui ne parvient jamais à profiter de la vie. - Ec 6:3.
L'avortement infectieux, une maladie caractérisée par la naissance prématurée, peut survenir chez des animaux comme les bovins, les chevaux, les moutons et les chèvres. On connaît aussi l'avortement accidentel dû à une négligence ou à une maladie des animaux domestiques depuis les jours des patriarches Jacob et Job. - Gn 31:38 ; Jb 21:10.
Expulsion d'un embryon ou d'un foetus avant qu'il ne soit viable. Dans le langage courant, on distingue souvent un avortement d'une fausse couche. On définit le premier comme l'évacuation volontaire et provoquée de l'utérus d'une femme enceinte, alors qu'on considère le deuxième comme une interruption accidentelle et inévitable de la grossesse. La Bible ne fait pas de distinction entre l'avortement et la fausse couche ; elle utilise ces termes dans un sens plus large et interchangeable. L'hébreu shakhal, qui signifie ' avorter ' (Ex 23:26 ; Ho 9:14), est aussi rendu par ' priver ' (Dt 32:25), ' priver d'enfants ' (Lv 26:22) et ' se révéler stérile '. (Ml 3:11.) Le mot hébreu yôtsé´th, traduit par " avortement " en Psaume 144:14, vient d'une racine signifiant " sortir ". (Voir Gn 27:30.) Les expressions " foetus avorté " et " un enfant né avant terme " (Ps 58:8 ; Ec 6:3) rendent le terme hébreu néphèl, qui dérive de la racine naphal, laquelle veut dire " tomber ". - Voir Is 26:18.
Un avortement inévitable ou fausse couche peut être dû à un accident, à une maladie infectieuse, à des tensions mentales ou physiques, ou bien à une faiblesse organique générale chez la mère. Les eaux proches de Jéricho étaient mortelles : elles causaient des fausses couches jusqu'à ce qu'Élisha, prophète de Jéhovah, les guérisse. - 2R 2:19-22.
Provoquer délibérément un avortement par des moyens artificiels, par l'usage de médicaments ou par une opération médicale dans le seul but d'éviter la naissance d'un enfant indésirable est un acte hautement criminel au regard de Dieu. La vie étant un précieux don de Dieu, elle est sacrée. Du reste, la loi que Dieu donna à Moïse ne protégeait pas seulement la vie d'un enfant à naître contre l'avortement criminel ; si, au cours d'une rixe entre hommes, une femme enceinte ou son enfant était victime d'un accident mortel, ' alors on devait donner âme pour âme '. (Ex 21:22-25.) Il va de soi qu'avant d'appliquer cette peine des juges examinaient les circonstances de l'accident et le degré d'intention du coupable (voir Nb 35:22-24, 31). Mais insistant sur la gravité de toute tentative volontaire de causer du mal, le docteur J. Glenn fait ce commentaire : " L'embryon viable dans l'utérus EST un individu humain ; par conséquent, le détruire est une violation du sixième commandement. " - The Bible and Modern Medicine, 1963, p. 176.
Le bon point de vue, c'est que le fruit de la matrice est une bénédiction de Jéhovah (Lv 26:9 ; Ps 127:3). Quand donc Dieu promit à la nation d'Israël de la faire prospérer, il l'assura que les grossesses parviendraient à terme et que des enfants naîtraient ; il dit : " On ne trouvera dans ton pays ni femme qui avorte ni femme qui soit stérile. " (Ex 23:26). En revanche, comme l'indique la prière du juste, la défaveur de Dieu à l'égard de ses ennemis serait manifeste en ce que leurs femmes auraient des matrices qui avortent et qu'ils deviendraient comme des foetus avortés qui ne voient jamais le soleil. - Ps 58:8 ; Ho 9:14.
Dans sa détresse, Job se disait qu'il aurait été préférable pour lui d'être " un foetus avorté qu'on cache ". " Pourquoi ne suis-je pas mort dès la matrice ? " s'écriait cet homme tourmenté (Jb 3:11-16). Salomon aussi convint qu'un foetus expulsé avant terme vaut mieux qu'une personne qui vit longtemps, mais qui ne parvient jamais à profiter de la vie. - Ec 6:3.
L'avortement infectieux, une maladie caractérisée par la naissance prématurée, peut survenir chez des animaux comme les bovins, les chevaux, les moutons et les chèvres. On connaît aussi l'avortement accidentel dû à une négligence ou à une maladie des animaux domestiques depuis les jours des patriarches Jacob et Job. - Gn 31:38 ; Jb 21:10.