Fornication
Posté : 16 oct.03, 01:31
5A " Fornication " - toutes les relations sexuelles illégitimes
Mt 5:32 - Gr. : porne a (pornéïa) ; lat. : fornicatio
Le mot grec pornéïa a un sens très large. M. Carrez en donne la définition suivante : " Fornication, prostitution, relations illégitimes. " (Dictionnaire grec-français du Nouveau Testament, Paris 1971, p. 203, sous pornéïa ; voir aussi Bauer, p. 693).
À propos des paroles de Jésus en Mt 5:32 et 19:9, un dictionnaire (TDNT, vol. VI, p. 592) dit ceci : " porne«a [pornéïa] vise les relations extraconjugales. " Les Écritures emploient donc le terme pornéïa quand il s'agit de personnes mariées. Mais le même dictionnaire (p. 594), à propos d'Ép 5:3, 5, dit que Paul " sait que tous n'ont pas le don de continence, 1 C. 1Co 7:7. Pour se protéger du fléau de la fornication, le [célibataire] qui n'a pas [de continence] devrait suivre la voie divinement prescrite, la voie honorable du mariage, 1Co 7:2 ". Ainsi, les Écritures emploient également le terme pornéïa quand il s'agit de personnes non mariées qui ont des relations et pratiques sexuelles illégitimes. - Voir 1Co 6:9.
Dans son ouvrage Saint Paul's Epistle to the Ephesians (London 1906, p. 76), B. Westcott, coéditeur du texte grec de Westcott et Hort, explique dans une note sur Ép 5:3 les différents sens de pornéïa. Nous le citons : " C'est un terme général employé pour désigner toutes les relations illégitimes : 1°) l'adultère : Hosh. ii. 2, 4 (LXX.) ; Matt. v. 32 ; xix. 9 ; 2°) le mariage illégitime : I Cor. v. 1 ; 3°) la fornication, au sens ordinaire du terme comme ici [Ép 5:3]. " Par " sens ordinaire ", il faut évidemment entendre le sens moderne, restreint, le terme s'appliquant uniquement aux personnes non mariées.
Outre le sens propre du terme, en certains endroits des Écritures grecques chrétiennes pornéïa a une signification symbolique. Sur ce point, voici ce que dit ZorellGr (col. 1106, sous pornéïa) : " Abandon de la vraie foi, soit total, soit partiel, défection à l'égard du vrai Dieu Jahvé pour suivre des dieux étrangers [2R 9:22 ; Jr 3:2, 9 ; Ho 6:10, etc. ; car on considérait l'union de Dieu avec son peuple comme une sorte de mariage spirituel] : Ré 14:8 ; 17:2, 4 ; 18:3 ; 19:2. " (Crochets et italique sont de l'auteur ; 4R dans LXX correspond à 2R dans M).
Dans le texte grec, pornéïa figure aux 25 endroits suivants : Mt 5:32 ; 15:19 ; 19:9 ; Mc 7:21 ; Jn 8:41 ; Ac 15:20, 29 ; 21:25 ; 1Co 5:1, 1 ; 6:13, 18 ; 7:2 ; 2Co 12:21 ; Ga 5:19 ; Ép 5:3 ; Col 3:5 ; 1Th 4:3 ; Ré 2:21 ; 9:21 ; 14:8 ; 17:2, 4 ; 18:3 ; 19:2.
Le verbe apparenté porneuo, traduit dans MN par " pratiquer la fornication " ou " commettre la fornication ", se rencontre aux huit endroits que voici : 1Co 6:18 ; 10:8, 8 ; Ré 2:14, 20 ; 17:2 ; 18:3, 9.
Le verbe apparenté ékporneuô, rendu dans MN par " commettre la fornication avec excès ", n'apparaît qu'une seule fois, en Jude 7. - Cf. Jg 2:17, note.
Le nom apparenté pornê, traduit dans MN par " prostituée ", se trouve aux 12 endroits que voici : Mt 21:31, 32 ; Lc 15:30 ; 1Co 6:15, 16 ; Hé 11:31 ; Jc 2:25 ; Ré 17:1, 5, 15, 16 ; 19:2.
Le nom apparenté pornos, rendu dans MN par " fornicateur ", figure aux dix endroits que voici : 1Co 5:9, 10, 11 ; 6:9 ; Ép 5:5 ; 1Tm 1:10 ; Hé 12:16 ; 13:4 ; Ré 21:8 ; 22:15. Selon LSJ, p. 1450, ce mot signifie " mignon, sodomite, fornicateur, idolâtre ". M. Carrez a : " Celui qui se prostitue. " Et P. Chantraine met : " De rnh est tiré le masc. rnoV ' prostitué ' (...) ' qui fornique '. " (Dictionnaire étymologique de la langue grecque, Paris 1984, p. 888).
Rapports sexuels illicites en dehors des liens du mariage biblique.
Le verbe hébreu zanah et ses dérivés emportent l'idée de prostitution, de relations immorales ou de fornication (Gn 38:24 ; Ex 34:16 ; Ho 1:2 ; Lv 19:29). Le terme grec rendu par " fornication " est pornéïa. Voici ce que B. Westcott dit à propos de la signification de pornéïa, dans son ouvrage Saint Paul's Epistle to the Ephesians (1906, p. 76) : " C'est un terme général employé pour désigner toutes les relations illégitimes : 1°) l'adultère : Hosh. ii. 2, 4 (LXX.) ; Matt. v. :32 ; xix.9 ; 2°) le mariage illégitime : I Cor. v. :1 ; 3°) la fornication, au sens ordinaire du terme comme ici [Ép 5:3]. " M. Carrez en donne la définition suivante : " Fornication, prostitution, relations illégitimes. " (Dictionnaire grec-français du Nouveau Testament, Paris, 1971, p. 203, sous pornéïa ; voir aussi A Greek-English Lexicon of the New Testament, par W. Bauer, F. Gingrich, F. Danker, 1979, p. 693). Pornéïa sous-entend l'utilisation scandaleusement immorale des organes génitaux d'au moins un humain ; elle implique la présence de deux ou davantage (que ce soit un autre humain consentant ou une bête), du même sexe ou de l'autre (Jude 7). L'acte illégitime d'un violeur est de la fornication, mais bien sûr ne fait pas de celui ou de celle qui est agressé aussi un fornicateur.
Lorsque Dieu procéda au premier mariage humain, il déclara : " C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et devra s'attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair. " (Gn 2:24). Il établit ainsi pour l'homme et la femme la norme de la monogamie, ce qui proscrivait les partenaires multiples. D'autre part, il n'était pas prévu que l'homme et la femme divorcent et se remarient. - Voir DIVORCE.
Dans la société patriarcale, les fidèles serviteurs de Dieu haïssaient la fornication, qu'elle fût commise par des personnes célibataires, fiancées ou mariées, et ils la considéraient comme un péché contre Dieu. - Gn 34:1, 2, 6, 7, 31 ; 38:24-26 ; 39:7-9.
Mt 5:32 - Gr. : porne a (pornéïa) ; lat. : fornicatio
Le mot grec pornéïa a un sens très large. M. Carrez en donne la définition suivante : " Fornication, prostitution, relations illégitimes. " (Dictionnaire grec-français du Nouveau Testament, Paris 1971, p. 203, sous pornéïa ; voir aussi Bauer, p. 693).
À propos des paroles de Jésus en Mt 5:32 et 19:9, un dictionnaire (TDNT, vol. VI, p. 592) dit ceci : " porne«a [pornéïa] vise les relations extraconjugales. " Les Écritures emploient donc le terme pornéïa quand il s'agit de personnes mariées. Mais le même dictionnaire (p. 594), à propos d'Ép 5:3, 5, dit que Paul " sait que tous n'ont pas le don de continence, 1 C. 1Co 7:7. Pour se protéger du fléau de la fornication, le [célibataire] qui n'a pas [de continence] devrait suivre la voie divinement prescrite, la voie honorable du mariage, 1Co 7:2 ". Ainsi, les Écritures emploient également le terme pornéïa quand il s'agit de personnes non mariées qui ont des relations et pratiques sexuelles illégitimes. - Voir 1Co 6:9.
Dans son ouvrage Saint Paul's Epistle to the Ephesians (London 1906, p. 76), B. Westcott, coéditeur du texte grec de Westcott et Hort, explique dans une note sur Ép 5:3 les différents sens de pornéïa. Nous le citons : " C'est un terme général employé pour désigner toutes les relations illégitimes : 1°) l'adultère : Hosh. ii. 2, 4 (LXX.) ; Matt. v. 32 ; xix. 9 ; 2°) le mariage illégitime : I Cor. v. 1 ; 3°) la fornication, au sens ordinaire du terme comme ici [Ép 5:3]. " Par " sens ordinaire ", il faut évidemment entendre le sens moderne, restreint, le terme s'appliquant uniquement aux personnes non mariées.
Outre le sens propre du terme, en certains endroits des Écritures grecques chrétiennes pornéïa a une signification symbolique. Sur ce point, voici ce que dit ZorellGr (col. 1106, sous pornéïa) : " Abandon de la vraie foi, soit total, soit partiel, défection à l'égard du vrai Dieu Jahvé pour suivre des dieux étrangers [2R 9:22 ; Jr 3:2, 9 ; Ho 6:10, etc. ; car on considérait l'union de Dieu avec son peuple comme une sorte de mariage spirituel] : Ré 14:8 ; 17:2, 4 ; 18:3 ; 19:2. " (Crochets et italique sont de l'auteur ; 4R dans LXX correspond à 2R dans M).
Dans le texte grec, pornéïa figure aux 25 endroits suivants : Mt 5:32 ; 15:19 ; 19:9 ; Mc 7:21 ; Jn 8:41 ; Ac 15:20, 29 ; 21:25 ; 1Co 5:1, 1 ; 6:13, 18 ; 7:2 ; 2Co 12:21 ; Ga 5:19 ; Ép 5:3 ; Col 3:5 ; 1Th 4:3 ; Ré 2:21 ; 9:21 ; 14:8 ; 17:2, 4 ; 18:3 ; 19:2.
Le verbe apparenté porneuo, traduit dans MN par " pratiquer la fornication " ou " commettre la fornication ", se rencontre aux huit endroits que voici : 1Co 6:18 ; 10:8, 8 ; Ré 2:14, 20 ; 17:2 ; 18:3, 9.
Le verbe apparenté ékporneuô, rendu dans MN par " commettre la fornication avec excès ", n'apparaît qu'une seule fois, en Jude 7. - Cf. Jg 2:17, note.
Le nom apparenté pornê, traduit dans MN par " prostituée ", se trouve aux 12 endroits que voici : Mt 21:31, 32 ; Lc 15:30 ; 1Co 6:15, 16 ; Hé 11:31 ; Jc 2:25 ; Ré 17:1, 5, 15, 16 ; 19:2.
Le nom apparenté pornos, rendu dans MN par " fornicateur ", figure aux dix endroits que voici : 1Co 5:9, 10, 11 ; 6:9 ; Ép 5:5 ; 1Tm 1:10 ; Hé 12:16 ; 13:4 ; Ré 21:8 ; 22:15. Selon LSJ, p. 1450, ce mot signifie " mignon, sodomite, fornicateur, idolâtre ". M. Carrez a : " Celui qui se prostitue. " Et P. Chantraine met : " De rnh est tiré le masc. rnoV ' prostitué ' (...) ' qui fornique '. " (Dictionnaire étymologique de la langue grecque, Paris 1984, p. 888).
Rapports sexuels illicites en dehors des liens du mariage biblique.
Le verbe hébreu zanah et ses dérivés emportent l'idée de prostitution, de relations immorales ou de fornication (Gn 38:24 ; Ex 34:16 ; Ho 1:2 ; Lv 19:29). Le terme grec rendu par " fornication " est pornéïa. Voici ce que B. Westcott dit à propos de la signification de pornéïa, dans son ouvrage Saint Paul's Epistle to the Ephesians (1906, p. 76) : " C'est un terme général employé pour désigner toutes les relations illégitimes : 1°) l'adultère : Hosh. ii. 2, 4 (LXX.) ; Matt. v. :32 ; xix.9 ; 2°) le mariage illégitime : I Cor. v. :1 ; 3°) la fornication, au sens ordinaire du terme comme ici [Ép 5:3]. " M. Carrez en donne la définition suivante : " Fornication, prostitution, relations illégitimes. " (Dictionnaire grec-français du Nouveau Testament, Paris, 1971, p. 203, sous pornéïa ; voir aussi A Greek-English Lexicon of the New Testament, par W. Bauer, F. Gingrich, F. Danker, 1979, p. 693). Pornéïa sous-entend l'utilisation scandaleusement immorale des organes génitaux d'au moins un humain ; elle implique la présence de deux ou davantage (que ce soit un autre humain consentant ou une bête), du même sexe ou de l'autre (Jude 7). L'acte illégitime d'un violeur est de la fornication, mais bien sûr ne fait pas de celui ou de celle qui est agressé aussi un fornicateur.
Lorsque Dieu procéda au premier mariage humain, il déclara : " C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et devra s'attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair. " (Gn 2:24). Il établit ainsi pour l'homme et la femme la norme de la monogamie, ce qui proscrivait les partenaires multiples. D'autre part, il n'était pas prévu que l'homme et la femme divorcent et se remarient. - Voir DIVORCE.
Dans la société patriarcale, les fidèles serviteurs de Dieu haïssaient la fornication, qu'elle fût commise par des personnes célibataires, fiancées ou mariées, et ils la considéraient comme un péché contre Dieu. - Gn 34:1, 2, 6, 7, 31 ; 38:24-26 ; 39:7-9.