L'adultère [Relation du Mariage]

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K-2000

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L'adultère [Relation du Mariage]

Ecrit le 16 oct.03, 01:36

Message par K-2000 »

ADULTÈRE

Dans la Bible, l'adultère désigne généralement un rapport sexuel volontaire d'une personne mariée avec quelqu'un de l'autre sexe qui n'est pas son conjoint ; sous la Loi de Moïse, on entendait par adultère les rapports sexuels entre un homme et une femme mariée ou fiancée. La racine hébraïque qui signifie " commettre l'adultère " est na´aph ; elle correspond au grec moïkheuô. - Éz 16:32, note ; Mt 5:32, note.

Dans certaines sociétés primitives, il est permis d'avoir librement des relations sexuelles avec ceux de la même tribu ; par contre, des rapports sexuels avec quelqu'un qui n'en fait pas partie sont considérés comme un adultère. À propos de l'histoire de l'adultère, un dictionnaire (Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend, 1949, vol. 1, p. 15) déclare : " On le rencontre dans toutes les régions du monde et, bien que de nombreuses cultures le réprouvent, il connaît une popularité considérable dans toutes les cultures et de tout temps. " Les monuments attestent que l'adultère existait dans l'Égypte antique ; la femme de Potiphar, qui proposa à Joseph d'avoir des relations avec elle, était égyptienne (Gn 39:7, 10). Aujourd'hui comme dans le passé, l'adultère est généralement interdit, mais rarement puni.

La loi que Jéhovah donna à Israël mettait ce peuple à part et conférait au mariage et à la vie de famille un niveau moral bien plus élevé que ne le faisaient les nations environnantes. Le septième commandement du Décalogue déclarait en termes directs et non équivoques : " Tu ne dois pas commettre d'adultère. " (Ex 20:14 ; Dt 5:18 ; Lc 18:20). L'adultère, qui empiétait sur les droits d'un autre homme, était interdit, comme l'étaient aussi les autres formes d'inconduite sexuelle. -

Sous la Loi de Moïse, l'adultère entraînait un châtiment très sévère : la mort pour les deux coupables. " Si l'on trouve un homme couché avec une femme possédée par un propriétaire, alors ils devront mourir tous les deux ensemble. " Cette loi s'appliquait même à une femme fiancée, car on considérait qu'elle commettait l'adultère si elle avait des relations avec un homme autre que celui à qui elle était dûment fiancée (Dt 22:22-24). La femme mariée qui était soupçonnée d'adultère devait être mise à l'épreuve. - Nb 5:11-31 ;.

Les chrétiens ne sont pas sous la Loi de Moïse, mais ils doivent eux aussi s'interdire l'adultère. " En effet le code de lois : ' Tu ne dois pas commettre d'adultère ' [...] se résume dans cette parole, à savoir : ' Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. ' " L'hypocrisie n'a pas sa place en la matière (Rm 13:9 ; 2:22). Dans son enseignement des principes bibliques, Jésus éleva davantage encore les critères moraux des chrétiens. Il élargit la notion d'adultère en ne la limitant pas au contact sexuel qu'un homme peut avoir avec une femme autre que la sienne. Il déclara : " Tout homme qui continue à regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle a déjà commis l'adultère avec elle dans son coeur. " Les hommes qui se conduisent ainsi sont de ceux qui " ont les yeux pleins d'adultère ". - Mt 5:27, 28 ; 2P 2:14.

Jésus expliqua également que si un mari ou une femme obtenait de divorcer, sauf pour motif de fornication (gr. : pornéïa), le remariage de l'un ou de l'autre constituerait un adultère. Même un célibataire se rendrait coupable d'adultère s'il se mariait avec une femme qui aurait divorcé dans ces conditions. - Mt 5:32 ; 19:9 ; Mc 10:11, 12 ; Lc 16:18 ; Rm 7:2, 3.

Commettre l'adultère revient à " pécher vraiment contre Dieu ". (Gn 39:9.) Jéhovah jugera les adultères, et aucun de ceux qui persistent dans cette voie ' n'héritera du royaume de Dieu '. (Ml 3:5 ; 1Co 6:9, 10 ; Hé 13:4.) Combien ce proverbe est véridique : " Quiconque commet l'adultère avec une femme manque de coeur ; il supprime son âme, celui qui fait cela. " - Pr 6:32-35.

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