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Religions du monde :: forum religion • Le Livre et les livres
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Le Livre et les livres

Posté : 20 sept.04, 04:42
par pastoral hide & seek
En voila un sujet fort interessant, surtout si vous aimez les livres.

Que votre Livre de référence soit la Torah, la Bible, le Coran, ou autres,
quelles sont vos relations avec la littérature en général ?

Est-ce bien raisonnable d'isoler le Livre des autres livres ?

Autre chose, si vous aimez la littérature et que vous êtes interessé imaginons par la lecture des philosophes Taoistes : lao tseu, tchouang tseu et les autres chinois; comment vivre cette nouvelle expérience, qui s'avère à des années lumières de vos convictions ?

Même si il est évidemment possible de lire de tels livres tout en gardant la foi, est-ce pour vous un acte de trahison?
Considérez vous qu'il s'agisse comme on le ferait pour autre chose : "d'aller voir ailleurs" ?

Y-a-t il une fidélité avec le Livre comme avec Dieu ?

Posté : 20 sept.04, 05:32
par septour
SALUT
LA FOI N'A RIEN A VOIR NI AVEC UN OU DES LIVRES NI MÉME AVEC LA RELIGION.
LA FOI ,CELLE QUI "DEPLACE DES MONTAGNES",S'INSTALLE AU FUR A ET A MESURE QUE LA CONNAISSANCE DE DIEU CROIT,ELLE GRANDIT AVEC L'ABANDON DES PEURS,DES INCERTITUDES.DES CHANGEMENTS PHYSIOLOGIQUES AU NIVEAU DU CERVEAU APPARAISSENT;JE NE POURRAIS PAS LE JURER,MAIS CELUI CI SEMBLE DEVELOPPER DE NOUVELLES CAPACITÉS,COMME SI DES ZONES INACTIVES SE METTAIENT EN MARCHE.
ETRANGE DOMAINE QUE CELUI DE LA FOI.
QUANT A LA LECTURE ,ELLE NE PEUT ETRE QUE BÉNÉFIQUE,PLUS NOS CONNAISSANCES GÉNÉRALES SONT GRANDES PLUS NOTRE CAPACITÉ A COMPRENDRE S'ÉLARGIE,MAIS TJRS REFLECHIR ET ETRE LOGIQUE !! :D SEPTOUR

Posté : 20 sept.04, 10:27
par Mickael Keul
c'est une de mes grandes déceptions ! que ni mon fils, ni mes petits enfants ne lisent - ils ne lisent même pas des bandes dessinées !!
J'ai voulu acheter a ma petite fille "les misérables" en bande dessinées adaptée pour son age - elle m'a dit "ca ne sert a rien, j'ai vu le film avec Depardieu qui souleve une charette !!!! no comment -

Une des choses qui m'écoeure le plus est l'auto dafé de livres comme lors de la nuit des long couteaux car, quelque part ca prouve la faiblesse de celui qui commet cet acte immonde !!

Posté : 20 sept.04, 11:32
par septour
NE T'EN FAIS PAS KEUL ,J'AI AUSSI LE MÉME PB,LES ENFANTS D'AUJOURD'HUI ONT LA TV A LA PLACE DES LIVRES ET C'EST PAS PLUS MAL:ESSAIES DONC DE LES BATTRE SUR LE TERRAIN DE L'INFORMATIQUE!!! :D SEPTOUR

Posté : 20 sept.04, 22:19
par Mickael Keul
j'ai regardé "qui veut gagner des milions, hier soir, un candidat de 22 ans (étudiant à l'univ) ne savait pas ce que signifiait "numismate" ni, encore plus grave qui était Henri Dunant" !!! :cry:

Posté : 24 sept.04, 18:10
par desertdweller
Mickael Keul a écrit :j'ai regardé "qui veut gagner des milions, hier soir, un candidat de 22 ans (étudiant à l'univ) ne savait pas ce que signifiait "numismate" ni, encore plus grave qui était Henri Dunant" !!! :cry:
La culture fait le tri entre ce qui est important pour survivre et ce qui ne l'est pas. Pourquoi est ce important de savoir qui est Henri Dunant ou ce qu'est un numismate. Si je veux savoir : Google "Henri Dunant" et je vais en savoir plus que la majorite des gens et d'ici quelques mois, tu pourras meme interroger verballement ta montre avec un ecran liquide et connectee via un "hot spot" avec l'Internet pour faire cette recherche.
Dans le temps ce genre de connaissances triviales etaient importante parce qu'elle permettait de briller en societe, un peu comme le paon qui montre ses plumes et epatter la femelle.
Plus comme ca maintenant. Les regles sont en train de changer.

Posté : 25 sept.04, 04:30
par Pasteur Patrick
Tu as dramatiquement raison, Dsertdweller, mais Keul aussi. Laculure nous permet de nous situer et nous donne des points de discussion,voire des valeurs communes entre les hommes.
Tout est en train de changer , et c'est vrai! Mais ce qu'on y remplace est absolumentdangereux. Les jeunes en âge scolaire (primaire et secondaire pour faire court) perdent tout esprit critique àl'heureacteulle. Ety on a démontré que si on leur promet uncadeau en guise de résompense, les jeunes adolescents de 12 à 17 ans, sont capables de répondre àn'importe quelles questions indiscrètes et àla publier au vu et au su de n'importe qui sur Internet. La preuve a été démontrée il y a peu.
De plus, en devenant des quasi experts de l'informatique, ils sont comme hypnotisés et fascinés par cet outil au point que certains jeunes accros sont obligés de suivre des cures de désintoxication d'Internet.
Tout est à ce point en train de changer, que les jeunes n'ont plus aucune autre valueur que celle de l'argent et de ce qu'il peut procurer.
Travaillant en milieu jeune, commeon dit aujourd'hui, jevois parfaitement cette évolution gangrener l'esprit de futurs adultes qui un jour prendront le pouvoir, n'en doutons pas, et qui décideront peutêtre d'éliminer tout ce qui gêne au nom de la rentabilité. On y arrive.. doucement, mais sûrement.
Je ne suis poas un nostalgique du passé et je suis très heureuxde vivre à mon époque, mais j'ai commeun doute sur les nouvelles méthodes pédagogiques concoctées dans des cabinets ministériels par des gens "compétents en matière administrative et légistique, mais certainement pas "devant une classe".
Notre époque devrait permettre la culture accessible pour tous, par tous... et c'est le contraire qu'on voit. De plus en plus d'lillettré sachant lire et écrire, mais pas plus.
Tu sais, lorsqu'ondemande un travail à un jeune du secondaire, il se contente de cliquer et d'imprimer (ils disent "printer" eux!) après une recherche aléatoire. Mais il ne lit souvent que les deux trois premières lignes pour voir si ça parle bien du sujet, ensuite, il imprime et donne le résultat "de son travail" au professeur. Et levoilà étonné, lorsqu'il a un échec. Ce que je dis est réellement vécu tous lesjours en classe.
Cette j'ai renoncé à leur donné lamoindre photocopie, et je me suis résolu à leur dicter les résumés de cours. Curieusement, ils sont subitement "sages" et tranquilles" en classe... Comme quoi, les anciennes méthodes sont encore bonnes sans doute. Enfin, onenreparlera sans doute encore... car sur ce terrain, j'ai beaucoup à endire et je comprends aussi bien DD que Keul. La vérité est, non pas au mlilieu, mais une synthèse des deux, je crois.

J'ai la chance (??) davoir des enfants qui lisent beaucoup et pourtant j'ai aussi la TV. Mais je la regarde peu et les enfants ne m'ont pas souvent vu la regarder. Je regarde les Infos ensuite j'éteins et chacun vaque àses propres occupations dans lamaison. de temps entemps, nous regardons un film ou une série our nous distraire mais c'est vraiment rare. Les enfantsnous ont vuslire beaucoup et puis, chez moi, il y a tellment de bouquins ! Encoreune chose, lorsqu'une demes filles regardaient quelque chose, j'essayais de reager aussi et de m'y intéresser, moi oumafemme, ensuite, quand l'émission était terminée, j'éteignais le poste immédiatement. Autrement dit, je cible ce que je regarde.
Ciao

Posté : 25 sept.04, 05:39
par Saraphoïde
Bonjour, je ne crois pas que la fidélité du livre soit aussi nécéssaire que notre amour du prochain. On peut tout aussi bien être Fidèle, qu'être fidèle à nos propres convictions, le don de certain types d'extremismes.

Que je lise le tao-te-king, la bagavad-gita, beaudelaire, arthaud, ou paul valery, j'y vois tout d'abors l'essence d'un même confort, celui de la beauté, de la lueur, l'appréciation, la douceur, la délectation, l'ennivrance de l'esprit.

Pour peu que je pense y voir le salut de mon âme, le pas est petit, la tentation grande, et la chute lourde...


Cependant je reconnaît voir la Bible un peu à part, peut-être est-ce dû à ma culture, peut-être aussi parce qu'elle me semble être une accumulation de culture et de vécu sur plusieurs siècles.

Les romans, les essais, les philosophes, en passant par les new-ages ou les vulgarisations scientifiques, ont chacun leur aspects, leurs utilités, leurs rêves ou leur démagogie. Autant ces oeuvres peuvent paraîtrent merveilleuses, autant ce sont les livres d'une vie, d'un destin particulier.
Ces oeuvres à mon sens n'ont pas le don de nous rattraper au fonds du gouffres, de nous "réeinscrire" dans une identité, dans une réalité plus vieille que le monde mais toujours d'actualité.

Je la lis depuis peu, mais la Bible pour moi, et un livre de vie.

Posté : 25 sept.04, 08:33
par pastoral hide & seek
Peut-on lire Saint Augustin, Pascal, Kierkegaard et continuer à avoir la même lecture de la bible ?

Quand Defoe ecrit son robinson crusoe (crux en latin : la croix, zoe en grecque : la vie) pense-t-il vraiment à faire revenir le christ sur ce monde, un monde qui ne voudrait plus de lui, un monde trop corrompu, qui ne pourrait pas supporter son message et qui irait jusqu'a le rejeter sur une ile?

Que penser des proses évangeliques de Rimbaud ? et de son regard sur le christ ?

Je pense que la relation entre le Livre et les livres est bilatérale, le Livre apporte a l'écrivain autant que l'écrivain apporte au Livre un nouveau regard, un éclaircissement.

Posté : 25 sept.04, 10:10
par Mickael Keul
hé oui Robinson crut Zoé et c'est là que les ennuis commencèrent

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Posté : 25 sept.04, 17:25
par desertdweller
Tout ce que vous racontez a ete refute par JK Rawling et Harry Potter.
Qu'est ce que Harry Potter a de different avec les autres auteurs? J'ai essaye de lire et j'ai du abandonner apres dix pages. J'etais completement deconnecte.
Un jour, il y a longtemps, je me suis engeule avec mon fils qui devorait les livres de Stephen King au lieu de Hemingway. C'est moi qui avait tort.

Quand Patrick parle de jeunes acrocs a l'Internet, il faudrait distinguer. C'est comme la TV. Regarder du trash TV ou regarder National Geographic, c'est pas la meme chose.

Posté : 25 sept.04, 22:29
par pastoral hide & seek
Tout ce que vous racontez a ete refute par JK Rawling et Harry Potter.
Il n'y a strictement aucun rapport.
Contrairement aux exemples cités, il n'y a dans Harry Potter aucune volonté de mise en situation du christ.
Il n'y a aucune volonté d'apporter un nouveau regard sur celui-ci, de poser une question, de révéler ce qui n'aurait pas encore été révélé : "le poète fonde ce qui demeure".

Posté : 25 sept.04, 23:14
par desertdweller
Oh que non.
On parle "des" livres et non "du" livre.
On parle des enfants qui abandonnent la lecture au profit de la TV et de l'Internet.
On parle de la perte d'interet pour la culture en general.
Les gens qui comme toi ont lu Saint Augustin, Pascal, Kierkegaard, se compte sur les doigts d'une main en dehors de certain cercles tres fermes.
On pourrait aussi parler de l'influence de platon sur les aventures de Mickey, mais a part certains experts tres pointus, le commun des mortels s'en fiche.
Sur ce forum tu as affaire a des etres humains avec une erudition en general sous la normale.
Je pense que la relation entre le Livre et les livres est bilatérale, le Livre apporte a l'écrivain autant que l'écrivain apporte au Livre un nouveau regard, un éclaircissement.
Prouve nous que ca ne s'applique pas a Harry Potter et Stephen King.

Posté : 26 sept.04, 00:06
par Simplement moi
Il me semble qu'il y a un âge pour tout.

Autant mon fils ne lisait pas Jules Vernes a 15 ans et il avalait S. KING, alors que moi je relis le premier et ai eu du mal a finir "ça".. maintenant il découvre même les romans policiers...et Slaughter.

Google est l'encyclopédie de nos jours.

Je crois que l'un amène à l'autre car sur un écran on peut lire des extraits mais qui a déjà lu un livre "complet" sur un ordinateur ?

Par ailleurs la somme des acquits culturels qu'ils viennent d'où l'on veuille aide ensuite pour absorber des textes sacrés, qui sont en général assez ardus a lire.... on ne peut dire le contraire !

Cordialement

Posté : 26 sept.04, 03:52
par Saraphoïde
pastoral hide & seek a écrit :Peut-on lire Saint Augustin, Pascal, Kierkegaard et continuer à avoir la même lecture de la bible ?
Il est vrai que Kierkegaard, dans son traité du desespoir, a le don de faire passer un message particulier, celui de sa définition du desespoir, par un travail de métaphores bien particulier.

Mais au delà de cette reconnaissance, et des similarités confuses qui nous permettent d'inscrire notre expérience dans sa définition, il ne me semble pas qu'il donne de solution, si ce n'est justement ses commentaires au sujets des évangiles ( ou du Christ, je ne sais plus )

A ce qu'il me semble, Saint Augustin dans ses confessions ne fait que relater les différents passages de sa vie et sa relation avec Dieu. C'est certe beau et poétique, et il est certain que sa réthorique à l'adresse de l'Eternel a tendance à nous remettre en question.

Mais pour tout avouer, dans le silence absolue d'une conscience engouffrant le shéol à force de vices répétés et de combustion spontanée des réseaux neuronaux. c'est quand même un peu long et blabatant.

Alors que la Bible nous retrouve en dix ligne.
Je pense que la relation entre le Livre et les livres est bilatérale, le Livre apporte a l'écrivain autant que l'écrivain apporte au Livre un nouveau regard, un éclaircissement.
L'éclaircissement le plus évident à mon sens, est celui qui provient de l'acte, d'agir conformément aux préceptes divins. De nous remettres dans une relation saine avec notre nature, notre rapport au monde.

En cela, si notre coeur ne déborde pas de bonté, mais se trouve malade et rempli de scories pourries, je ne connaît pas d'autre livre permettant de transmettre ce message de vie.

( Et dont le message me paraît souvent en contradiction avec celui de la petite morale ambiante )