Selon le président turc, la femme n'est pas égale à l'homme
Posté : 02 déc.14, 01:15
Selon le président turc, la femme n'est pas l'égale de l'homme
Lors d'un colloque consacré à la justice et les femmes, Recep Tayyip Erdogan a affirmé que l'islam avait "défini une place pour les femmes : la maternité". Une nouvelle sortie qui n'a pas manqué de faire réagir.
Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan s'est offert une nouvelle polémique lundi en affirmant haut et fort, Coran à l'appui, que les femmes ne pouvaient être considérées comme les égales des hommes, provoquant l'ire de ses détracteurs. Habitué depuis de longues années des sorties provocatrices, notamment sur la religion, le chef de l'Etat s'en est cette fois pris aux féministes devant un auditoire choisi, un parterre de femmes réunies à Istanbul sur le thème de... la justice et les femmes.
"Notre religion (l'islam) a défini une place pour les femmes (dans la société) : la maternité", a-t-il lancé sans détour en ouvrant les débats. "Certaines personnes peuvent le comprendre, d'autres non. Vous ne pouvez pas expliquer ça aux féministes parce qu'elles n'acceptent pas l'idée-même de la maternité", a poursuivi le chef de l'Etat, très applaudi pendant son discours.
"C'est contre la nature humaine"
Sur sa lancée, Recep Tayyip Erdogan a assuré que les deux sexes ne pouvaient pas être traités de la même façon "parce que c'est contre la nature humaine". "Leur caractère, leurs habitudes et leur physique sont différents (...) vous ne pouvez pas mettre sur un même pied une femme qui allaite son enfant et un homme", a-t-il insisté. "Vous ne pouvez pas demander à une femme de faire tous les types de travaux qu'un homme fait, comme c'était le cas dans les régimes communistes", a également estimé le président Erdogan, "vous ne pouvez pas leur demander de sortir et de creuser le sol, c'est contraire à leur nature délicate".
Sollicitant l'histoire turque à l'appui de sa démonstration, l'homme fort du pays a rappelé la condition des femmes dans l'Anatolie des dernières décennies. "Est-ce que ce n'était pas le cas en Anatolie ?", s'est-il exclamé. "Nos pauvres mères ont énormément souffert et ont fini bossues pendant que les hommes jouaient aux cartes ou aux dés dans les maisons de thé".
"Erdogan a commis un crime d'incitation à la haine"
source: tf1
Lors d'un colloque consacré à la justice et les femmes, Recep Tayyip Erdogan a affirmé que l'islam avait "défini une place pour les femmes : la maternité". Une nouvelle sortie qui n'a pas manqué de faire réagir.
Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan s'est offert une nouvelle polémique lundi en affirmant haut et fort, Coran à l'appui, que les femmes ne pouvaient être considérées comme les égales des hommes, provoquant l'ire de ses détracteurs. Habitué depuis de longues années des sorties provocatrices, notamment sur la religion, le chef de l'Etat s'en est cette fois pris aux féministes devant un auditoire choisi, un parterre de femmes réunies à Istanbul sur le thème de... la justice et les femmes.
"Notre religion (l'islam) a défini une place pour les femmes (dans la société) : la maternité", a-t-il lancé sans détour en ouvrant les débats. "Certaines personnes peuvent le comprendre, d'autres non. Vous ne pouvez pas expliquer ça aux féministes parce qu'elles n'acceptent pas l'idée-même de la maternité", a poursuivi le chef de l'Etat, très applaudi pendant son discours.
"C'est contre la nature humaine"
Sur sa lancée, Recep Tayyip Erdogan a assuré que les deux sexes ne pouvaient pas être traités de la même façon "parce que c'est contre la nature humaine". "Leur caractère, leurs habitudes et leur physique sont différents (...) vous ne pouvez pas mettre sur un même pied une femme qui allaite son enfant et un homme", a-t-il insisté. "Vous ne pouvez pas demander à une femme de faire tous les types de travaux qu'un homme fait, comme c'était le cas dans les régimes communistes", a également estimé le président Erdogan, "vous ne pouvez pas leur demander de sortir et de creuser le sol, c'est contraire à leur nature délicate".
Sollicitant l'histoire turque à l'appui de sa démonstration, l'homme fort du pays a rappelé la condition des femmes dans l'Anatolie des dernières décennies. "Est-ce que ce n'était pas le cas en Anatolie ?", s'est-il exclamé. "Nos pauvres mères ont énormément souffert et ont fini bossues pendant que les hommes jouaient aux cartes ou aux dés dans les maisons de thé".
"Erdogan a commis un crime d'incitation à la haine"
source: tf1