Poteau de supplice ou croix ? Les deux !
Posté : 19 janv.15, 12:34
"Poteau de supplice" est parfois traduit en place de croix. C'est excellent. Qui a dit que je conteste ?
L'important est de comprendre, et je vais essayer de défendre la valeur de cette traduction qui est plus fine qu'elle n'y parait.
En effet, la croix a toujours été un supplice, mais elle est faite de 2 parties, le stipex et le patibulum. Le stipex est la poutre verticale, qui reste en place sur le lieu de supplice, et le patibulum est cette poutre d'une trentaine de kilos au minimum que le supplicié devait porter. On ne portait pas la croix, en principe, et mieux, c'est sur la base de la croix que fut inventé le vélo.
Eh oui, il suffit de monter sur une croix, y mettre une roue à l'avant, et vous poussez avec les pieds, et cela a bien commencé ainsi.

Il suffit de passer de dessous, au dessus, pour s'asseoir et avancer. Une roue devant et vous poussez avec les pieds, vous avez le premier ancêtre du vélo, sur la base du chemin de croix, cette fois confortable.
On y ajouta une toute petite roue plutôt que de laisser frotter le bois derrière, et vous avez le Grand Bi :

Surprenant, non ? Vous reconnaissez bien la croix, de quoi monter dessus, son inclinaison quand elle est portée, sauf que désormais, elle vous porte !
Vous avez aussi la croix avec la draisienne, c'est toujours pareil, tout en bois, c'est une croix, et on y met des roues, et on pousse avec les pieds :

Tout cela pour dire que les romains ne faisaient pas porter la croix, mais uniquement la poutre horizontale, le patibulum.
Donc, c'est vrai, vous portiez une poutre pour vous épuiser et vous couper le souffle.

Et ensuite, on vous attachez au patibulum, et ensuite il était fixé au stipex :

Et on relevait : vous aviez bien la croix :

Dans les évangiles synoptiques, Jésus a d'abord été flagellé, donc par les romains, et donc par leur fouet, le terrible flagrum avec des billes de plombs sur les lanières de cuir, ou des osselets. A partir de 40 coups portés, on était proche de la mort. Donc les romains arrêtaient à 40, et les hébreux fouettaient mais sans le flagrum, donc sans les billes de plomb, et s'arrêtaient à 39 au cas où on aurait mal compté, de façon à ce que le supplicié ne reçoive pas un coup de trop.
Jésus est donc flagellé 40 fois au flagrum, puis doit porter le patibulum. Il est épuisé et tombe deux fois. Les romains voyant qu'il va mourir surplace, réquisitionne Simon de Cyrène, pour lui porter le bois de supplice.
Mais dans l'évangile selon Jean, Jean fait dire à Jésus que "chacun doit porter sa croix", donc il est impensable que Jésus ait pu être aidé, et donc Jean fait disparaitre l'épisode avec Simon de Cyrène.
Le terme "poteau" est mal choisi, il faut traduire par "poutre". Cette poutre sera utilisée sans plus besoin du stipex et s'appellera alors carcan.

A noter que les hébreux bien avant les romains crucifiaient sur des arbres. C'est très intéressant car Judas fut pendu par lui-même en suicide, mais pendu à l'arbre, et vous avez encore le tronc principal et la branche horizontale : le principe de la croix.

Pierre va s'en rappeler, il sera crucifié la tête en bas. Pour ne pas déshonorer son Seigneur, mais aussi pour ne pas ressembler à Judas qui n'avait renié qu'une fois, alors que Pierre a renié trois fois.

L'important est de comprendre, et je vais essayer de défendre la valeur de cette traduction qui est plus fine qu'elle n'y parait.
En effet, la croix a toujours été un supplice, mais elle est faite de 2 parties, le stipex et le patibulum. Le stipex est la poutre verticale, qui reste en place sur le lieu de supplice, et le patibulum est cette poutre d'une trentaine de kilos au minimum que le supplicié devait porter. On ne portait pas la croix, en principe, et mieux, c'est sur la base de la croix que fut inventé le vélo.
Eh oui, il suffit de monter sur une croix, y mettre une roue à l'avant, et vous poussez avec les pieds, et cela a bien commencé ainsi.
Il suffit de passer de dessous, au dessus, pour s'asseoir et avancer. Une roue devant et vous poussez avec les pieds, vous avez le premier ancêtre du vélo, sur la base du chemin de croix, cette fois confortable.
On y ajouta une toute petite roue plutôt que de laisser frotter le bois derrière, et vous avez le Grand Bi :
Surprenant, non ? Vous reconnaissez bien la croix, de quoi monter dessus, son inclinaison quand elle est portée, sauf que désormais, elle vous porte !
Vous avez aussi la croix avec la draisienne, c'est toujours pareil, tout en bois, c'est une croix, et on y met des roues, et on pousse avec les pieds :
Tout cela pour dire que les romains ne faisaient pas porter la croix, mais uniquement la poutre horizontale, le patibulum.
Donc, c'est vrai, vous portiez une poutre pour vous épuiser et vous couper le souffle.
Et ensuite, on vous attachez au patibulum, et ensuite il était fixé au stipex :
Et on relevait : vous aviez bien la croix :

Dans les évangiles synoptiques, Jésus a d'abord été flagellé, donc par les romains, et donc par leur fouet, le terrible flagrum avec des billes de plombs sur les lanières de cuir, ou des osselets. A partir de 40 coups portés, on était proche de la mort. Donc les romains arrêtaient à 40, et les hébreux fouettaient mais sans le flagrum, donc sans les billes de plomb, et s'arrêtaient à 39 au cas où on aurait mal compté, de façon à ce que le supplicié ne reçoive pas un coup de trop.
Jésus est donc flagellé 40 fois au flagrum, puis doit porter le patibulum. Il est épuisé et tombe deux fois. Les romains voyant qu'il va mourir surplace, réquisitionne Simon de Cyrène, pour lui porter le bois de supplice.
Mais dans l'évangile selon Jean, Jean fait dire à Jésus que "chacun doit porter sa croix", donc il est impensable que Jésus ait pu être aidé, et donc Jean fait disparaitre l'épisode avec Simon de Cyrène.
Le terme "poteau" est mal choisi, il faut traduire par "poutre". Cette poutre sera utilisée sans plus besoin du stipex et s'appellera alors carcan.
A noter que les hébreux bien avant les romains crucifiaient sur des arbres. C'est très intéressant car Judas fut pendu par lui-même en suicide, mais pendu à l'arbre, et vous avez encore le tronc principal et la branche horizontale : le principe de la croix.
Pierre va s'en rappeler, il sera crucifié la tête en bas. Pour ne pas déshonorer son Seigneur, mais aussi pour ne pas ressembler à Judas qui n'avait renié qu'une fois, alors que Pierre a renié trois fois.