Petite étude sur le tétragramme YHVH
Posté : 21 janv.15, 21:37
Les différents noms que l’on retrouve dans les textes originaux sont : El, Eloha, Elohim et Yahweh et Jéhovah. On peut aussi le voir écrit sous la forme de ce que l'on appelle le tétragramme sacré « Y.H.V.H. », qui représente le nom de « Dieu » dont, rappelons-le, on aurait perdu la prononciation exacte, du fait que les Juifs n'écrivent pas les voyelles.
Fabre d'Olivet considère qu'il faut le prononcer « IHOAH » ce qui signifierait « L'Etre-qui-est-qui-fut-et-qui-sera », ajoutant que (je le cite) : « si on le prononce IEHOVAH, comme en effet le peuple ignorant le prononçait, loin d'exprimer les perfections divines [...] il ne signifie plus qu'une calamité, une existence malheureuse, dont on ne connaît ni l'origine ni le terme : car tel est le sens du mot, matérialisé, comme on peut s'en convaincre en ouvrant le premier lexique hébreu ».
Dans certains textes, en dessous du Tétragramme sacré Y.H.V.H. on écrivait les voyelles du mot « Adonaï » qui signifie « Seigneur », d'ou le remplacement de Y.H.V.H. par « Seigneur », dans beaucoup de nos traductions actuelles. Certains ont pensé que les voyelles « a, o et aï » était les voyelles exactes ; on aurait ainsi le nom Yahovaïh qui se prononce Yehovaïh, d'où pourrait dériver le nom de Jéhovah.
C’est dans l'un des dix commandements que l’Elohim donna à Moïse sur le mont Sinaï qu’il est dit : Tu n’utiliseras pas le nom de Yehvah, ton Elohim, inutilement ; car Yehvah ne laissera point impuni celui qui utilisera son nom inutilement (Exode 20 : 7). Ne voulant prendre aucun risque à ce sujet, les Juifs cessèrent de le prononcer.
J'ai, un jour, posé la question suivante à un ami juif : Si l'on ne connaît plus la prononciation exacte du tétragramme « Y.H.V.H. », on connaît, par contre, la prononciation de « Y.H.V.D.H. » (Yehoudah). Il n'y a qu'une lettre de différence avec le tétragramme sacré, le D. Et donc, si on l'enlève, il reste le tétragramme « Y.H.V.H. » ?
Il m'a répondu : « Si tu enlèves le daleth qui signifie « porte », il te restera le nom de D-ieu, le mot Yehouda (qui signifie Juif et Juda) est la porte qui conduit à Ha-Chem (Le Nom).
Mais le nom Sacré ne s'écrit pas de la même façon car le Vav en Yeh-ou-dah est une voyelle (OU) et le Vav dans le tétragramme reste consonne Vav = V ».
La conclusion s'impose, le nom de l’Elohim d’Israël (le « Dieu » de la Bible) devrait s'écrire et se prononcer Yehvah.
Une preuve indirecte est le nom juif de Jésus, Yehshouah, qui signifie « Yeh sauve », Yeh étant le diminutif de Yehvah et non de Yahveh.
Fabre d'Olivet considère qu'il faut le prononcer « IHOAH » ce qui signifierait « L'Etre-qui-est-qui-fut-et-qui-sera », ajoutant que (je le cite) : « si on le prononce IEHOVAH, comme en effet le peuple ignorant le prononçait, loin d'exprimer les perfections divines [...] il ne signifie plus qu'une calamité, une existence malheureuse, dont on ne connaît ni l'origine ni le terme : car tel est le sens du mot, matérialisé, comme on peut s'en convaincre en ouvrant le premier lexique hébreu ».
Dans certains textes, en dessous du Tétragramme sacré Y.H.V.H. on écrivait les voyelles du mot « Adonaï » qui signifie « Seigneur », d'ou le remplacement de Y.H.V.H. par « Seigneur », dans beaucoup de nos traductions actuelles. Certains ont pensé que les voyelles « a, o et aï » était les voyelles exactes ; on aurait ainsi le nom Yahovaïh qui se prononce Yehovaïh, d'où pourrait dériver le nom de Jéhovah.
C’est dans l'un des dix commandements que l’Elohim donna à Moïse sur le mont Sinaï qu’il est dit : Tu n’utiliseras pas le nom de Yehvah, ton Elohim, inutilement ; car Yehvah ne laissera point impuni celui qui utilisera son nom inutilement (Exode 20 : 7). Ne voulant prendre aucun risque à ce sujet, les Juifs cessèrent de le prononcer.
J'ai, un jour, posé la question suivante à un ami juif : Si l'on ne connaît plus la prononciation exacte du tétragramme « Y.H.V.H. », on connaît, par contre, la prononciation de « Y.H.V.D.H. » (Yehoudah). Il n'y a qu'une lettre de différence avec le tétragramme sacré, le D. Et donc, si on l'enlève, il reste le tétragramme « Y.H.V.H. » ?
Il m'a répondu : « Si tu enlèves le daleth qui signifie « porte », il te restera le nom de D-ieu, le mot Yehouda (qui signifie Juif et Juda) est la porte qui conduit à Ha-Chem (Le Nom).
Mais le nom Sacré ne s'écrit pas de la même façon car le Vav en Yeh-ou-dah est une voyelle (OU) et le Vav dans le tétragramme reste consonne Vav = V ».
La conclusion s'impose, le nom de l’Elohim d’Israël (le « Dieu » de la Bible) devrait s'écrire et se prononcer Yehvah.
Une preuve indirecte est le nom juif de Jésus, Yehshouah, qui signifie « Yeh sauve », Yeh étant le diminutif de Yehvah et non de Yahveh.