Mais pourquoi le latin chez les catholiques ?
Posté : 23 mai15, 05:33
C'est une partie de l'Enseignement catholique, et il fallait vous en informer sommairement, au besoin approfondir, selon.
Jésus, nom latin médiéval au passage, IESVS en latin antique qu'on retrouve dans les catacombes, nous vient de différentes sources. On a des inscriptions murales des premiers siècles en araméen, en latin antique, et en grec, mais jamais évidemment en arabe car cette langue n'existe pas encore sous forme d'écriture. Cela va poser un énorme problème pour mettre par écrit le Coran car visiblement ils ne savaient pas lui donner son nom véritable. Ils l'appellent dans le Coran Isa, insulte talmudique aggravée. Passons...
Le Messie, qu'on traduit très mal et faussement par Christos, avait un nom araméen de Galilée, et notre nom moderne Jésus vient du grec de la koiné en Yesu en phonétisant l'hébreu "ישוע", Yesua, qui est un diminutif de son vrai nom " יְהוֹשֻׁעַ ", Yehoshuah, c'est à dire... Josué !
Etonnant, non ? Le vrai nom est bien " יְהוֹשֻׁעַ ", Yehoshuah et pas Emmanuel comme les prophètes juifs l'annonçaient. Il fallut faire avec. C'est une autre surprise.
Mais pourquoi les disciples de ce Josué l'appelait-il par un diminutif ? Eh bien, même si c'est normalement de l'Enseignement catholique pour séminaristes, je peux vous confier que cette communauté galiléenne avait bien son propre dialecte, différent de l'araméen de Jérusalem, et que les diminutifs y étaient tout simplement très pratiqué, non sans une certaine fulgarité dite de rue.
Rappelez-vous, quand dans l'évangile selon Jean, Marie de Magdala, Marie de la Tour donc, l'appelle "Rabouni". C'est encore un diminutif galiléen typique, de Rabbi.
Au Ve siècle, un immense génie, Jérôme de Stridon, lit le Nouveau Testament, et s'indigne avec raison, de ce grec vulgaire dans lequel ont été retranscrits les paroles du Messie. Ce grec de la koiné est au grec littéraire ce que le charabia appelé "yaourth", cette espèce d'anglais des rues, partout dans le monde, est à l'anglais véritable littéraire. C'est une bouillie mélangée de toutes sortes de langues, prononciations catastrophiques, et ce mid-atlantic, cet anglais des rues, est de la koiné, du vulgaire.
C'est dans ce grec lamentable qu'ont été rapporté les textes du Nouveau Testament, sauf pour Luc qui écrit en grec littéraire attique. Luc, ce sont 2 livres jadis regroupés en un seul :
- son évangile,
- les Actes des apôtres.
Mais tout le reste est en grec de la koiné, et Stridon en est indigné. Il propose donc plus qu'une traduction latine qui existe déjà, la Vetus Latina, et carrément la noblesse du latin littéraire au Ve siècle qui a supplanté le grec littéraire. Il produit ainsi l'oeuvre de sa vie, le Novum Testamentum, dans un latin lumineux, génial, et des TJ aux orthodoxes, des hébreux aux italiens, toute le monde a toujours reconnu cette transposition comme la plus belle traduction de la Bible qui se puisse exister.
Le Ve siècle, c'est le médiéval, et il écrit en latin médiéval, donc il choisit avec raison le latin Jésus pour ce Josué araméen de Galilée.
Voici la Biblia Sacra de Saint Jérôme de Stridon --> ici <--
N'ayez pas peur du latin au moment où un nouveau programme scolaire rend facultatif le latin en France, (autrement dit, pour détruire une langue de ses racines, il n'y avait pas mieux), et vous découvrirez quantité de termes latin que vous croyez être des termes araméens. Jéhovah est aussi du latin médiéval, mais créé au 13e siècle par un moine.
Le latin des catholiques romains ? Mais il est partout présent dans la chrétienté !
Jésus, nom latin médiéval au passage, IESVS en latin antique qu'on retrouve dans les catacombes, nous vient de différentes sources. On a des inscriptions murales des premiers siècles en araméen, en latin antique, et en grec, mais jamais évidemment en arabe car cette langue n'existe pas encore sous forme d'écriture. Cela va poser un énorme problème pour mettre par écrit le Coran car visiblement ils ne savaient pas lui donner son nom véritable. Ils l'appellent dans le Coran Isa, insulte talmudique aggravée. Passons...
Le Messie, qu'on traduit très mal et faussement par Christos, avait un nom araméen de Galilée, et notre nom moderne Jésus vient du grec de la koiné en Yesu en phonétisant l'hébreu "ישוע", Yesua, qui est un diminutif de son vrai nom " יְהוֹשֻׁעַ ", Yehoshuah, c'est à dire... Josué !
Etonnant, non ? Le vrai nom est bien " יְהוֹשֻׁעַ ", Yehoshuah et pas Emmanuel comme les prophètes juifs l'annonçaient. Il fallut faire avec. C'est une autre surprise.
Mais pourquoi les disciples de ce Josué l'appelait-il par un diminutif ? Eh bien, même si c'est normalement de l'Enseignement catholique pour séminaristes, je peux vous confier que cette communauté galiléenne avait bien son propre dialecte, différent de l'araméen de Jérusalem, et que les diminutifs y étaient tout simplement très pratiqué, non sans une certaine fulgarité dite de rue.
Rappelez-vous, quand dans l'évangile selon Jean, Marie de Magdala, Marie de la Tour donc, l'appelle "Rabouni". C'est encore un diminutif galiléen typique, de Rabbi.
Au Ve siècle, un immense génie, Jérôme de Stridon, lit le Nouveau Testament, et s'indigne avec raison, de ce grec vulgaire dans lequel ont été retranscrits les paroles du Messie. Ce grec de la koiné est au grec littéraire ce que le charabia appelé "yaourth", cette espèce d'anglais des rues, partout dans le monde, est à l'anglais véritable littéraire. C'est une bouillie mélangée de toutes sortes de langues, prononciations catastrophiques, et ce mid-atlantic, cet anglais des rues, est de la koiné, du vulgaire.
C'est dans ce grec lamentable qu'ont été rapporté les textes du Nouveau Testament, sauf pour Luc qui écrit en grec littéraire attique. Luc, ce sont 2 livres jadis regroupés en un seul :
- son évangile,
- les Actes des apôtres.
Mais tout le reste est en grec de la koiné, et Stridon en est indigné. Il propose donc plus qu'une traduction latine qui existe déjà, la Vetus Latina, et carrément la noblesse du latin littéraire au Ve siècle qui a supplanté le grec littéraire. Il produit ainsi l'oeuvre de sa vie, le Novum Testamentum, dans un latin lumineux, génial, et des TJ aux orthodoxes, des hébreux aux italiens, toute le monde a toujours reconnu cette transposition comme la plus belle traduction de la Bible qui se puisse exister.
Le Ve siècle, c'est le médiéval, et il écrit en latin médiéval, donc il choisit avec raison le latin Jésus pour ce Josué araméen de Galilée.
Voici la Biblia Sacra de Saint Jérôme de Stridon --> ici <--
N'ayez pas peur du latin au moment où un nouveau programme scolaire rend facultatif le latin en France, (autrement dit, pour détruire une langue de ses racines, il n'y avait pas mieux), et vous découvrirez quantité de termes latin que vous croyez être des termes araméens. Jéhovah est aussi du latin médiéval, mais créé au 13e siècle par un moine.
Le latin des catholiques romains ? Mais il est partout présent dans la chrétienté !