Une autre affaire chez les TJ
Posté : 12 janv.16, 00:44
https://www.revealnews.org/blog/another ... t-tactics/
Par Trey Bundy /
Un groupe de juges de Philadelphie a statué sur le fait que les Témoins de Jéhovah utilisaient une "tactique abusive" pour retarder un procès dans lequel une femme avait accusé les responsables de sa religion d'avoir couvert l'agression sexuelle dont elle fut victime quand elle était dans La société mère des Témoins de Jéhovah, la Watchtower Bible and Tract Society de New York, avait obtenu d'un tribunal d'instance inférieure, que l'affaire soit jugée non plus à Philadelphie mais devant le tribunal du comté de York, qui a actuellement beaucoup de retard au niveau des affaires civiles de Pennsylvanie.
La Watchtower a fait valoir que tenir le procès à Philadelphie serait une charge pour les témoins qui auraient à voyager pour témoigner. Le comité d'appel vient d'infirmer la décision de la juridiction inférieure, qualifiant la demande de la Watchtower de "manœuvre de dernière minute pour retarder le procès."
La juge Patricia Jenkins fait référence à la Watchtower et aux autres défendeurs comme "les Congrégations" dans ses conclusions"
Elle précise que : "Les faits indiquent clairement que la demande de transférer le lieu du procès est le fruit d'une mauvaise foi de la part des
Congrégations et des quatre témoins du comté de York".
L'affaire a été portée en justice en 2013 par Stéphanie Fessler, qui prétendait avoir été abusée sexuellement 30 à 50 fois de 14 à 16 ans par une femme d'âge moyen d'une autre congrégation.
Jenkins n'a pas donné de précision sur cette collaboration, mais ce n'était pas la première fois qu'un juge faisait des remarques sur les tactiques employées par la Watchtower devant un tribunal. Dans deux autres cas, en Californie, les juges avaient rendu leurs jugements par défaut, parce que la Watchtower avait refusé de produire des documents et des témoins.
Fessler, 27ans a donné à Reveal la permission d'utiliser son nom dans cette affaire. Jeff Fritz, l'avocat de Fessler, a déclaré que c'étaient les politiques de la Watchtower qui avaient permis son agression.
"La congrégation et la Watchtower ont eu connaissance de la maltraitance des enfants et nous soutenons qu'ils étaient tenus de la signaler à la police et aux autorités relatives à la protection de l'enfance," a-t-il dit." Ils admettent qu'ils ont eu connaissance de ces agressions, et ils reconnaissent qu'elles n'ont pas été signalées. En conséquence, cela a eu pour effet de perpétuer les agressions continuellement ".
La Watchtower a refusé de commenter l'affaire.
Le procès de Fessler est l'un des douze actuellement en cours contre les politiques mises en œuvre par la Watchtower aux États-Unis sur les abus sexuels d'enfants dans l'organisation.
Une enquête de Reveal datant de février dernier avait montré que, depuis 1989, la Watchtower avait demandé aux "anciens" des Témoins de Jéhovah de cacher les agressions sexuelles d'enfants aux autorités La politique du secret de la Watchtower a été mise en évidence par la suite lors d'une enquête menée par une commission gouvernementale australienne, qui a découvert que les Témoins n'avaient pas déclaré plus de 1000 cas présumés d'agressions sexuelles d'enfants dans le Une commission qui réglemente les organismes de bienfaisance en Angleterre enquête actuellement sur les politiques d'abus sexuels d'enfants de Témoins.
Le procès de Fessler pourrait commencer dès le printemps 2016.
Par Trey Bundy /
Un groupe de juges de Philadelphie a statué sur le fait que les Témoins de Jéhovah utilisaient une "tactique abusive" pour retarder un procès dans lequel une femme avait accusé les responsables de sa religion d'avoir couvert l'agression sexuelle dont elle fut victime quand elle était dans La société mère des Témoins de Jéhovah, la Watchtower Bible and Tract Society de New York, avait obtenu d'un tribunal d'instance inférieure, que l'affaire soit jugée non plus à Philadelphie mais devant le tribunal du comté de York, qui a actuellement beaucoup de retard au niveau des affaires civiles de Pennsylvanie.
La Watchtower a fait valoir que tenir le procès à Philadelphie serait une charge pour les témoins qui auraient à voyager pour témoigner. Le comité d'appel vient d'infirmer la décision de la juridiction inférieure, qualifiant la demande de la Watchtower de "manœuvre de dernière minute pour retarder le procès."
La juge Patricia Jenkins fait référence à la Watchtower et aux autres défendeurs comme "les Congrégations" dans ses conclusions"
Elle précise que : "Les faits indiquent clairement que la demande de transférer le lieu du procès est le fruit d'une mauvaise foi de la part des
Congrégations et des quatre témoins du comté de York".
L'affaire a été portée en justice en 2013 par Stéphanie Fessler, qui prétendait avoir été abusée sexuellement 30 à 50 fois de 14 à 16 ans par une femme d'âge moyen d'une autre congrégation.
Jenkins n'a pas donné de précision sur cette collaboration, mais ce n'était pas la première fois qu'un juge faisait des remarques sur les tactiques employées par la Watchtower devant un tribunal. Dans deux autres cas, en Californie, les juges avaient rendu leurs jugements par défaut, parce que la Watchtower avait refusé de produire des documents et des témoins.
Fessler, 27ans a donné à Reveal la permission d'utiliser son nom dans cette affaire. Jeff Fritz, l'avocat de Fessler, a déclaré que c'étaient les politiques de la Watchtower qui avaient permis son agression.
"La congrégation et la Watchtower ont eu connaissance de la maltraitance des enfants et nous soutenons qu'ils étaient tenus de la signaler à la police et aux autorités relatives à la protection de l'enfance," a-t-il dit." Ils admettent qu'ils ont eu connaissance de ces agressions, et ils reconnaissent qu'elles n'ont pas été signalées. En conséquence, cela a eu pour effet de perpétuer les agressions continuellement ".
La Watchtower a refusé de commenter l'affaire.
Le procès de Fessler est l'un des douze actuellement en cours contre les politiques mises en œuvre par la Watchtower aux États-Unis sur les abus sexuels d'enfants dans l'organisation.
Une enquête de Reveal datant de février dernier avait montré que, depuis 1989, la Watchtower avait demandé aux "anciens" des Témoins de Jéhovah de cacher les agressions sexuelles d'enfants aux autorités La politique du secret de la Watchtower a été mise en évidence par la suite lors d'une enquête menée par une commission gouvernementale australienne, qui a découvert que les Témoins n'avaient pas déclaré plus de 1000 cas présumés d'agressions sexuelles d'enfants dans le Une commission qui réglemente les organismes de bienfaisance en Angleterre enquête actuellement sur les politiques d'abus sexuels d'enfants de Témoins.
Le procès de Fessler pourrait commencer dès le printemps 2016.