Le SUICIDE Impression Islamique sur le sujet
Posté : 01 févr.05, 12:36
Islamisme et le suicide
"Pour l’Islam, la vie n’appartient qu’à Dieu. C’est Dieu qui la donne ; c’est lui qui la reprend. La mort d’un individu est liée à une notion fondamentale de l’Islam : le décret divin ou « ajal » (décision). Lorsque cet « ajal » survient, nul ne peut l’avancer ne serait-ce que d’une seconde, ni ne peut le reculer.
L’âme reçoit la vie et un corps qui lui est confié. La vie et ce corps sont donc des dépôts sacrés confiés à la vigilance de l’Homme. Il doit apporter tous les soins nécessaires à la préservation de la vie et à la dignité de son corps.
Le suicide est le contraire de la confiance en ce Dieu auquel on doit se soumettre. Le suicide représente donc une transgression majeure gravissime.
Le suicidé n’a pas droit au rituel religieux et sera enterré comme celui qui a encouru le courroux divin.
Dans le cas des malades mentaux, l’Islam considère que la responsabilité est alors du ressort de la communauté. Le malade n’a pas fauté : il est irresponsable de ses actes."
Dr Dalil Boubakeur
Recteur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris
"Pour l’Islam, la vie n’appartient qu’à Dieu. C’est Dieu qui la donne ; c’est lui qui la reprend. La mort d’un individu est liée à une notion fondamentale de l’Islam : le décret divin ou « ajal » (décision). Lorsque cet « ajal » survient, nul ne peut l’avancer ne serait-ce que d’une seconde, ni ne peut le reculer.
L’âme reçoit la vie et un corps qui lui est confié. La vie et ce corps sont donc des dépôts sacrés confiés à la vigilance de l’Homme. Il doit apporter tous les soins nécessaires à la préservation de la vie et à la dignité de son corps.
Le suicide est le contraire de la confiance en ce Dieu auquel on doit se soumettre. Le suicide représente donc une transgression majeure gravissime.
Le suicidé n’a pas droit au rituel religieux et sera enterré comme celui qui a encouru le courroux divin.
Dans le cas des malades mentaux, l’Islam considère que la responsabilité est alors du ressort de la communauté. Le malade n’a pas fauté : il est irresponsable de ses actes."
Dr Dalil Boubakeur
Recteur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris